DÉBATS—CRIMINAL APPEAL (AMENDMENT) BILL: Nando Bodha insiste sur un débat national approfondi

Le parlementaire du MSM est également d’avis qu’une personne emprisonnée ne pourra produire de « fresh and compelling evidence » et que le nombre d’affaires figurant dans ce registre spécifique seront « insignificant » étant donné que « the convicted person cannot pass the first test of fresh and compelling evidence ».
Concluant son intervention, Nando Bodha a fait part de son impression générale au sujet de la proposition. « I was flabbergastered by the way Government is rushing this law », commente-t-il. « Why are we not going the democratic way ? », questionne le parlementaire.
Les débats devaient se poursuivre après le lunchtime.
Intervenant juste après le leader de l’Opposition dans le cadre des débats sur le Criminal Appeal (Amendment) Bill, le parlementaire Nando Bodha a lourdement insisté pour un débat national approfondi, surtout après les commentaires de plusieurs membres de la profession légale depuis que ce projet de loi a été avalisé la semaine d’avant.
Pourquoi un tel empressement ? Pourquoi approuver un projet de loi en seulement sept jours ?, questionne le député orange de l’opposition. Pourquoi ne pas apprendre de l’expérience de pays démocratiques tels que l’Angleterre ou les États-Unis ?, interroge plus loin le parlementaire. Un projet de loi, d’une telle importance qui rend nulle la protection contre le double jeopardy, doit impliquer la participation de toutes les parties prenantes, soutient Nando Bodha, qui met en avant le principe de démocratie. À un moment de son intervention, il fait mention de l’affaire du meurtre de Michaela Harte et de l’incendie de l’Amicale qui le vaudra d’être rappelé à l’ordre par le Speaker qui lui demande de faire attention à ses propos et de ne pas discuter des jugements rendus en cour dans l’hémicycle.
Poursuivant le débat, Nando Bodha explique que si ce projet de loi est voté, la personne acquittée vivra dans un « continuous state of anxiety and insecurity » car l’affaire peut être rouverte à tout moment par le Directeur des poursuites publiques (DPP) s’il décide de faire appel. Ce projet de loi, s’il est voté, fera perdre au système judiciaire actuel, sa crédibilité, estime Nando Bodha.

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