DÉCÈS DE VALENTINE SOUCHON DANS UN ACCIDENT: Une roupie symbolique met fin au litige entre la Fédération de cyclisme et la famille Souchon

L’action en réparation qu’intentaient les proches de Valentine Souchon à la Fédération mauricienne de cyclisme et à sa présidente Catherine Victoire, pour l’accident de Valentine Souchon, a connu son dénouement hier en Cour suprême. Les proches de Valentine Souchon réclamaient Rs 1 M de dommages à la fédération, à qui ils reprochaient de n’avoir pas pris les mesures de sécurité nécessaires lors du 25e tour de l’île le 31 août 2006, causant ainsi un accident dans lequel Valentine Souchon avait trouvé la mort.
Le procès a été appelé « for disposal » hier devant le juge Abdoorafeek Hamuth, qui a rendu un jugement en faveur de la famille Souchon. Cette dernière n’a pas insisté sur les réclamations et n’a demandé qu’une roupie symbolique pour mettre fin au litige. Les défendeurs ont pris l’engagement de prendre les mesures de sécurité nécessaires pour prévenir d’autres accidents.
Valentine Souchon est décédée près du Pont Carbonel, à Forest-Side, après avoir été percutée par un cycliste qui participait au 25e tour de l’île le 31 août 2006. La Cour a conclu que les mesures de sécurité à Forest-Side n’étaient pas adéquates et avaient aussi contribué à l’accident. La fédération mauricienne de cyclisme devait pour sa part faire comprendre qu’elle n’avait pas les moyens de payer la somme réclamée par les proches de Valentine Souchon et ces derniers n’ont demandé qu’une roupie symbolique pour mettre fin au litige.
La victime était, le jour du drame, partie faire ses courses quand le cycliste l’a percutée de plein fouet. La route n’avait pas été fermée à la circulation. Valentine Souchon avait rendu l’âme peu de temps après son admission à l’hôpital de Rose-Belle. Dans leur plainte, les proches avaient soutenu que, ce jour-là, il n’y avait pas d’ambulance et de médecins sur place, et que le cycliste qui avait percuté Valentine Souchon roulait « imprudemment » à vive allure. Les dommages qu’ils réclamaient initialement allaient être reversés à une institution charitable. La famille Souchon avait retenu les services de Me Jean Marie Leclézio, avoué.

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