DETTE : Rs 15 milliards de plus en une année

Les dernières statistiques officielles, rendues publiques par le ministère des Finances en cette fin de semaine, indiquent que la dette publique a augmenté de quelque Rs 15 milliards de septembre de l’année dernière à septembre dernier. Le montant total de la dette contractée est ainsi désormais de l’ordre de Rs 292,5 milliards, contre Rs 277,7 milliards en septembre 2016. En principe, ce montant représente 64,5% du produit intérieur brut, soit sensiblement le même que celui d’il y a un an. Par contre, on constate que la dette étrangère est en baisse de Rs 8 milliards alors que le montant des Government Securities pour les besoins du “Mopping Up” des excédents de liquidités est également en baisse de Rs 8 milliards, pour se retrouver à Rs 6,4 milliards fin septembre de cette année.
La principale composante de la dette publique, qui devrait se rapprocher de la barre psychologique de Rs 300 milliards à la fin du présent exercice financier, demeure les emprunts contractés sur le plan local, soit Rs 217,1 milliards pour la “Budgetary Central Government Domestic Debt”. Les Government Securities émis en vue de satisfaire les Government Borrowing Requirements sont de Rs 204,8 milliards, dont Rs 52,5 milliards sous forme de Long Term Bonds et de Tax Reserve Certificates, Rs 51,9 milliards de Five Year Government Bonds et Rs 25,8 milliards de Treasury Bills et autres Short Term Borrowings.
À la fin de septembre dernier, le point positif au tableau de la dette concernait l’évolution de la dette étrangère. Avec Rs 45 milliards, ce paramètre économique est en baisse de Rs 8 milliards par rapport à il y a un an. La plus forte réduction au cours de ces 12 derniers mois est intervenue à la fin du premier trimestre de cette année, la dette étrangère passant de Rs 51,6 milliards à Rs 46,1 milliards. Ce développement s’explique par la politique annoncée par le gouvernement dans le précédent budget pour le remboursement anticipé de la dette en vue de redéfinir le profil de la dette.
D’autre part, un allégement se fait sentir au niveau des pressions pour procéder à la stérilisation des excédents de liquidités dans le circuit bancaire. Fin septembre, les Government Securities émis pour la Mopping of Excess Liquidity se montaient à Rs 6,4 milliards, contre Rs 14,8 milliards il y a un an. Cette question de liquidités excédentaires a été une des préoccupations de la Banque centrale, les membres du Monetary Policy Committee se penchant sur cette épineuse équation lors de la dernière réunion de cette instance.
Par contre, une détérioration se fait sentir par rapport à l’évolution de la Public Enterprise Debt, qui a atteint Rs 30 milliards à la fin du troisième trimestre. De ce fait, en une année, les emprunts publics pour le financement des corps parapublics ont augmenté de Rs 8 milliards. Cette augmentation s’explique par une plus forte dépendance de la Government Guaranteed Domestic Debt, atteignant Rs 13,8 milliards, contre Rs 5 milliards l’année dernière.
L’item à surveiller en ce qui concerne la gestion de la dette reste l’évolution par rapport au PIB. À la fin de septembre, la Public Sector Debt par rapport au PIB était de 64,5%, soit sensiblement le même taux qu’il y a un an. Par contre, la Public Sector Debt for the Purpose of Debt Ceiling, en pourcentage de GDP, est annoncée à 56,2%, soit en hausse de plus d’un point comparé à l’année dernière, le ministère des Finances prenant le soin d’ajouter une note de pied : « In line with the recommendation of IMF, the coverage of Gross External Debt has been extended. The cross border transactions of global business entities are being included as part of Gross External Debt. To maintain consistency, the external positions of deposit taking institutions and monetary authorities are also included in the Gross External Debt. »

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