Des directives depi lao ont visiblement été transmises aux policiers pour mettre de l’ordre et contrôler la presse dans l’enceinte des tribunaux.
C’est ce que des journalistes sur le terrain constatent ces derniers jours, notamment dans le cadre de la comparution de Franklin devant la Cour de district de Rivière-Noire à Bambous.
On laisse entendre que certains ténors en haut lieu étaient agacés par la manière dont des journalistes et photographes ont couvert la remise en liberté conditionnelle de Bruneau Laurette au tribunal de Moka.
Depuis, des directives ont été données aux Court Managers pour s’assurer que la presse soit mise « dan enn kwin » dans la cour des tribunaux pour faire leur travail. Des instructions similaires sont de mise depuis quelque temps en Cour suprême, les membres de la presse étant contraints d’aller dans la rue pour recueillir des déclarations des avocats, entre autres, dans des affaires médiatisées. On se demande si ce n’est pas une formule pour protéger les privilégiés, qui ont droit aux passages VIP pour ne pas être pris en photo.