Blanchiment et financement du terrorisme : L’OEACP dotée d’une plateforme virtuelle

Le ministre des Services financiers, Mahen Seeruttun a procédé au lancement officiel d’une plateforme digitale virtuelle en vue de faciliter la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme au sein de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) lors d’une cérémonie à l’hôtel Intercontinental hier.

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Le ministre a expliqué que la plateforme virtuelle s’inscrit dans le cadre du partage, de la solidarité et du partenariat entre les pays membres de l’OEACP.  « Cette plateforme facilitera le partage d’expérience et de meilleures pratiques ainsi que le renforcement des capacités et des accords de coopération sur la bonne gouvernance fiscale et la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme »,  affirme-t-il.

Ce projet, comme expliqué par Mahen Seeruttun, a été entériné hier par les représentants de l’OEACP qui participent à cet atelier de travail sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme à l’hôtel Intercontinental. Dans une déclaration à Le-Mauricien hier après-midi, la secrétaire générale adjointe de l’OEACP, Banata Tchale Sow, a souligné l’importance capitale de cette plateforme virtuelle pour les 79 pays membres de l’organisation qui permet un partage d’expérience entre les membres. « Il existe une somme importante de compétence acquise par les pays membres en isolation. Or, cette plateforme virtuelle permettra de mettre ces compétences à la disposition de tout un chacun. Elle permettra surtout à ceux qui ont acquis une expérience de la partager avec d’autres afin de faire face aux défis auxquels ils sont confrontés », a-t-elle dit. Elle rappelle que plusieurs pays du groupe OEACP se sont retrouvés sur la liste noire de l’Union européenne et du GAFI, portant un coup dur à leur développement économique. Cette plateforme permettra aux pays qui, comme Maurice, sont sortis de la liste grise du GAFI et la liste noire de l’Union européenne, d’aider les autres pays à se conformer aux règles de ces organisations internationales.

De son côté, le ministre Seeruttun a rappelé les dispositifs mis en place par le gouvernement sous la direction du Premier ministre, Pravind Jugnauth, de sortir rapidement des listes du GAFI et de l’Union européenne et cela à un moment où la pandémie de Covid-19 affectait le monde entier. Il a reconnu que Maurice dispose désormais d’une expérience et d’une compétence qui pourront être mises à la disposition des autres pays membres de OEACP qui en auront besoin.

Parmi ceux ayant fait le déplacement à Maurice figurent également le représentant européen et le président du comité des ambassadeurs de OEACP. L’atelier de travail prend fin aujourd’hui.

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