ÉDUCATION | Deuxième vague de Covid-19 : Admission en Grades 1, 7 et 10 maintenue pour le 14 juin

Différentes formules, dont des jours alternés pour les différentes classes, exposées par la VPM, Luchoomun-Dookun, aux partenaires de l’Éducation hier

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Vaccination : le personnel du secteur éducatif  appelé à « assumer ses responsabilités »

La vice-Première ministre et ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun a animé une série de séances de travail avec les différents partenaires, hier, avec pour seul sujet à l’agenda : la reprise du 14 juin. La question des nouveaux règlements régissant l’accès aux établissements scolaires a aussi été abordée. Pour l’heure, la date du 14 juin est toujours maintenue, sauf si le Covid-19 High Level Committee, présidé par le Premier ministre, Pravind Jugnauth,  en décide autrement cet après-midi. Dans cette perspective, la VPM compte faire état de son plan lors d’une conférence de presse prévue demain matin.

Admissions maintenues, jours de classe décalés et cours en ligne. Ce sont les différentes options possibles pour la rentrée 2021-2022. La VPM et ministre de l’Éducation a exposé les faits aux syndicats et fédérations des managers hier. L’école doit reprendre pour que les enfants ne ratent pas encore des classes, mais cela ne doit pas se faire au détriment de leur santé. Toutefois, le High Level Committee aura le dernier mot à ce sujet. Cette dernière doit se réunir cet après-midi pour se prononcer sur la possibilité d’accepter les propositions de l’Éducation ou pas, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire sur le terrain.

Déjà, ce qui est sûr, l’exercice d’admission pour les élèves des grades 1, 7 et 10 aura lieu le 14 juin comme prévu. La même formule que pour les résultats du Primary School Achievement Certificate (PSAC), soit un seul parent accompagnant l’enfant, et l’ordre alphabétique, sera appliquée. En ce qu’il s’agit de la reprise même des classes, l’option des jours décalés est envisagée. Au cas où le High Level Committee décide de maintenir les écoles fermées, on passera alors aux cours en ligne.

Vinod Seegum, président de la Government Teachers Union, qui a participé à cette réunion, dit apprécier l’initiative visant à engager les discussions sur la question. « La ministre est d’accord avec nous sur le fait que les enfants ne peuvent pas encore rater des classes car ils ont déjà perdu six mois l’année dernière. Pour nous, l’option alternée nous paraît acceptable, dépendant des risques évalués par le High Level Committee, » dit-il.

Les recteurs des collèges saluent cet « échange d’idées » sur plusieurs sujets. Preetam Mohitram, président de l’Union of Rectors and Deputy Rectors of State Secondary Schools, rappelle avant tout que ce syndicat avait fait une requête pour que la rentrée soit repoussée de deux semaines. Vu que la date du 14 juin est maintenue pour l’heure, il souhaite que l’exercice d’admission se fasse au plus tôt et que les enseignants puissent avoir la possibilité d’avoir leur emploi du temps. « Il ne faut pas oublier que certains sont dans l’expectative avec l’exercice de transfert qui a eu lieu. C’est important qu’ils prennent connaissance de leur école, leur classe et les élèves avec qui ils vont travailler durant la nouvelle année académique, » ajoute-t-il.

Dans ce contexte, la date de proclamation des résultats du National Certificate of Education pourrait être avancée. La date du 8 juin est citée. Une confirmation est toutefois attendue.

Le syndicat se dit favorable à la formule alternée et rappelle que l’année dernière, elle avait déjà proposé une reprise décalée, soit élèves de G9, G11 et G13 dans un premier temps et celle de Grade 7, 8, 10 et 12 dans un deuxième temps. Plusieurs aspects restent tout de même en suspens, avec l’exercice de transfert des enseignants en cours et des postes vacants à remplir. « Il serait souhaitable que toutes les écoles aient leur équipe de management composée du recteur, du recteur adjoint et du Senior Educator.  Au cas où on ne pourra pas réunir les trois dans une école, au moins deux des trois , soit le recteur et Deputy ou recteur et senior educator, afin de permettre à l’école de fonctionner comme il se doit, » fait-il comprendre. Idem pour des Zone Directorates qui n’ont pas de directeur, compliquant ainsi les prises de décision.

Les nouveaux règlements pour avoir accès à l’enceinte des écoles et collèges ont également été abordés. La VPM s’est appesanti sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une tentative de rendre la vaccination anti-COVID obligatoire, mais que « chacun devait assumer ses responsabilités. » Elle a aussi mis en avant les risques que cela représente si une seule personne au sein d’un établissement est contaminée, et compte tenu de la vitesse de propagation du virus.

Preetam Mohitram précise : « Notre association a compris l’importance d’une telle démarche, surtout en période de défis et d’attentes. Toutefois, nous avons fait part des réticences car certains membres du personnel ont choisi de ne pas se faire vacciner. Nous ne pouvons pas les contraindre à le faire. La question qui reste posée : n’auront-ils pas accès à l’école ? » concède-t-il.

Il incombera toutefois aux chefs d’établissement de mettre en place un mécanisme pour vérifier les documents donnant accès aux établissements scolaires. La VPM viendra avec une formule finale, lors d’une conférence de presse prévue jeudi matin, après consultations au niveau du High Level Committee.

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