Emploi fictif : le DPP ne fera pas appel dans l’affaire Yogida Sawmynaden

Le Directeur des Poursuites Publiques (DPP), Me Rashid Ahmine, ne fera pas appel de l’acquittement de l’ancien ministre du MSM, Yogida Sawmynaden, dans l’affaire d’emploi fictif de Constituency Clerk de Simla Kistnen, la veuve de Soopramanien Kistnen. Le Bureau du DPP affirme avoir dûment examiné le jugement de la magistrate Anusha Rawoah en date du 30 mai dernier pour prendre une décision.

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Le rejet des accusations criminelles sur la base de la crédibilité est une pratique courante où le bénéfice du doute est accordé à l’accusé. Le Bureau du DPP soutient que les arguments de la poursuite reposaient principalement sur la version du témoin principal, Simla Kistnen. L’affaire, fait-il ressortir, était sensible aux faits et tout tournait autour de sa crédibilité. Le DPP fait ressortir que l’évaluation de la crédibilité des témoins dans un procès pénal est toujours une question qu’il appartient au tribunal de trancher.

Ainsi, la décision de la magistrate de rejeter les accusations portées contre Yogida Sawmynaden est essentiellement une constatation factuelle ayant relevé plusieurs incohérences dans le témoignage du principal témoin à charge. L’une d’elles était une affirmation contradictoire faite par le témoin dans son affidavit, souligne-t-on. « Chacun aura sa propre interprétation quant à savoir si une incohérence est importante ou non.

Cependant, ce qui compte, c’est la conclusion de la magistrate parce qu’elle avait le net avantage d’évaluer le comportement des témoins. Une Cour d’appel mettra du temps à renverser la décision en l’absence de perversité évidente dans son appréciation des faits.

Ce Bureau, même s’il a une appréciation divergente de certaines conclusions, n’est pas convaincu que celles-ci étaient nécessairement perverses. Il n’y a donc pas de motif suffisant pour faire appel », fait valoir le DPP dans un communiqué émis hier.

L’Office du DPP tient à rassurer le public sur le fait que la poursuite n’a ménagé aucun effort en cherchant à prouver son cas. Ce faisant, il s’est appuyé sur toutes les informations et preuves pertinentes versées dans le dossier de la police soumis au Bureau du DPP.

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