Et si c’était une Marche POUR… au lieu d’une Marche CONTRE…

MONIQUE DINAN

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La Marche contre la Violence masculine a réuni un nombre important de citoyens… Une mobilisation pour dire non à la violence au sein de nos familles. De janvier à septembre 2019, il y a eu :
– 1 174 cas de violence domestique et 8 femmes mortes sous les coups de leurs conjoints,
– 4 800 cas de violence envers les enfants enregistrés par la CDU.
Il y a plusieurs défis à relever dans la nouvelle décennie pour que les hommes soient moins violents et qu’il y ait un meilleur climat d’amour dans le pays :
– Plus de couples qui s’engagent en famille pour un mieux-être social au lieu de n’être centrés que sur maison, boulot, achats, dodo…
– Plus de bébés dans des familles stables alors que le nombre de personnes âgées va en augmentant et qu’il faudra bientôt importer de la main-d’œuvre étrangère pour s’occuper d’eux…
– Que nos adolescents/es se mobilisent pendant cette période de vacances pour devenir des citoyens responsables et dynamiques s’essayant à l’expérience bénévole, et en étant rétribués
– Un climat politique positif afin que les élus de tous les partis, rétribués par la population, se donnent pour mission de faire progresser le pays au lieu de s’attaquer les uns aux autres et de retarder les projets de loi à voter.
– Voilà des urgences économiques et sociales sur lesquels une ou/des marches de solidarité peuvent faire passer des messages positifs et peuvent susciter des activités valables.

Une marche pour dire NON ne suffit pas

Nous savons que ces hommes qui frappent et tuent sont des malades qui ont, eux-mêmes, souffert de violence et qui vont encore plus souffrir avec les décennies de prison qui les attendent. Le 10 décembre, c’est la Journée des Droits de l’Homme. Ces Droits pour que tous les citoyens indistinctement soient bien traités impliquent des messages à faire passer pour que l’amour soit mieux vécu dans le pays. C’est quand l’amour est malade que cela gangrène sa propre vie et celle des autres.
Chez ces couples qui se déchirent et s’entretuent, il y a souvent eu pour cause première des infidélités qui blessent le cœur et ouvrent les vannes de la vengeance.
Pour que la décennie 2020 soit centrée sur plus de paix sociale, que chaque Mauricien trouve nécessaire de prendre le temps de cultiver L’AMOUR dans son cœur.
– Que les couples veulent se donner la chance d’une seconde lune de miel pour repartir plus attentionnés l’un en face de l’autre. Les familles soudées dans l’amour créent moins de problèmes à leurs enfants.
– De vrais temps de dialogue entre les aînés et les jeunes qui prennent du temps pour s’écouter et s’accepter même s’ils ne sont pas toujours d’accord…
– Moins de gaspillage dans le superficiel, afin de rester centrer sur l’essentiel…
– Les familles qui prennent le temps de prier ont de meilleures chances d’être solides.
– Notre Pape François est venu nous inviter à redonner à Marie Reine de la Paix toute sa place dans notre vie d’humain et de citoyen.

Pourquoi pas des marches vers Marie Reine de la Paix ?

Que nous prenions le temps en famille, en couple, en association, en village d’aller la saluer pour lui partager nos difficultés et lui demander de nous aider à trouver la solution!
De qui viendront les initiatives de ces visites au sanctuaire marial ? Elle nous attend. Sa mission envers ceux qui viennent vers Elle est d’apporter la Paix et de guérir les cœurs blessés.
Réapprenons avec elle à créer l’amour autour de nous. La violence diminuera. Un climat de paix pourra s’instaurer et nous entrerons dans la nouvelle décennie en bâtisseurs et non en démolisseurs.

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