Éviter le pire

Après les inquiétudes et les appréhensions, Madagascar a enfin lancé les 11es Jeux des îles de l’océan, hier soir, au stade Barea, à l’issue de la cérémonie d’ouverture. Désormais, c’est vers les compétitions que les regards sont tournés après le coup de sifflet donnant le coup d’envoi des rencontres de football vendredi.

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À la veille de faire toutefois la part belle aux vrais acteurs, à savoir les sportifs venus des sept îles sœurs, plusieurs grains de sable se sont glissés dans l’engrenage. Cela, comme publié en amont et en primeur par Le Mauricien dans sa publication de jeudi. Si les problèmes extrasportifs à la pétanque et en karaté ont pu être heureusement réglés de justesse pour éviter le pire, en revanche, d’autres demeurent toujours irrésolus. Au point où certaines disciplines risquent d’être annulées faute de décisions fortes.

Même que le problème au tennis de table s’est compliqué, hier, faute d’une décision tardant à venir du Conseil international des Jeux des îles. Alors qu’il aurait dû taper du poing sur la table avant même d’avaliser les règlements techniques des compétitions en début d’année, véritable bible pouvant assurer un déroulement dans la partialité. Malheureusement, aucune décision n’a été prise pour éviter ce cauchemar sportif sur lequel nous avions pourtant attiré l’attention, en primeur, dans notre publication de jeudi. Celui d’une compétition de boxe se déroulant sans la présence d’un délégué technique international et de deux arbitres neutres ! La fédération malgache ayant tout bonnement décidé d’outrepasser la Charte des Jeux et les règlements internationaux, faussant de façon grossière et révoltante les enjeux.

Pire ! La réunion technique d’hier matin n’a pu avoir lieu, car aucun dirigeant malgache ne s’était présenté, alors que la compétition doit débuter cet après-midi. Ce qui compromet davantage la tenue du tournoi, sauf si la fédération malgache parvient enfin à comprendre que le sport appartient aux sportifs et pas aux égoïstes.

Alors que ces 11es Jeux devaient être ceux de la relance des échanges régionaux, surtout après les restrictions dues au Covid, force est de constater qu’il y a bien pire. Et ça, les organisateurs malgaches le savent mieux que nous. Car, à vouloir à tout prix s’assurer d’un plus grand nombre de médailles d’or, les Malgaches ont tout simplement plombé leurs propres efforts.

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