FESTIVAL DU RIRE : Feu vert à deux semaines d’humour

Après plusieurs mois d’attente, ça y est : la 5e édition du Festival du Rire est finalement « on ». C’est au Kafét@ à Rose-Hill qu’a eu lieu hier soir la cérémonie d’ouverture. Avec émotion, Miselaine Duval-Verdun a fait part de son « immense joie » d’être de retour avec le festival.
C’est dans une ambiance d’effervescence brésilienne que le show a commencé hier soir. Du fait de la Coupe du Monde, l’équipe de Karavann Events a en effet présenté, en première partie de son spectacle, un numéro de jonglage avec des ballons de foot effectué par de jeunes talents. Miselaine Duval, coordinatrice de l’événement – accompagnée de Didier Antony, Alexandre Martin et Cindy Pierre – a fait part de son « immense joie de pouvoir être présente » à cette occasion. « Cinquième édition du festival et cinquième année consécutive. Le succès se confirme », explique Miselaine, qui croit fermement que « le Festival du Rire est là pour durer ».
Pascal Légitimus, parrain de cette nouvelle édition, muni de son iPad, a partagé sa joie d’être à Maurice. « Je suis ravi d’avoir été choisi comme parrain, même si le terme “parrain” me laisse quelques inquiétudes. J’avais peur parce que, chez nous, le terme parrain est servi pour définir ceux de la mafia », a-t-il ajouté. Ce dernier a également donné un léger avant-goût de ce à quoi ressemblera son spectacle, qui parlera de métissage, et appelé “Cocasse Cocotier”, à 20 h au Kafét@. L’humoriste parle ainsi de la polémique entourant le mariage gay ainsi que du métissage, qu’il trouve « à la mode ». Il a cependant tenu à remercier « la générosité » de Miselaine Duval, qui n’a cessé de lui « courir après » pour venir à Maurice.
Le Réunionnais Maroni, qui présentera les “30 bougies du Bel Caf” le vendredi 27 juin au kafét@ à 20 h, était aussi présent. « C’est un plaisir pour moi de représenter La Réunion à Maurice », a-t-il déclaré. Ce dernier a aussi fait part de son voyage à Maurice avec plein d’humour et, surtout, son bel accent créole réunionnais. L’occasion aussi pour lui d’offrir un avant-goût de son spectacle, qui promet d’être un vrai régal.
Lors de la soirée, le public a aussi assisté à de petits sketchs proposés par Komiko. Autant dire que les éclats de rire étaient au rendez-vous. Ils ont ainsi eu droit à un petit sketch présenté par Wesley Duval et Christophe Monesamy, dans le rôle de Raphaël et José, deux grands-pères parlant de leur quotidien et de leurs enfants, qui veulent les envoyer directement « chez Ellie & Sons ».
Stephan Reynald, lui, a présenté un petit One Man Show, dans lequel il a volontairement massacré la langue française. Son mini-spectacle a également été accompagné d’un numéro spécial de chant, où il s’est amusé à traduire des ségas mauriciens en français. Là encore, fou rire garanti.
Lors du show, le public a aussi eu droit à un… mariage, en l’occurrence celui de Kevin et Odile, interprétés par Didier Antony et Miselaine Duval. Un sketch ponctué par l’apparition inattendue du chanteur Yoan Catherine, qui a repris son grand tube Marye Mwa Mo Kontan Li. Tandis qu’Alexandre Martin interprétait l’ex d’Odile, qu’il a pu reconquérir, Christophe Monesamy, lui, campait le rôle du prêtre devant célébrer l’union de ce couple très particulier. Enfin, Youssouf Elahee et Christophe Monesamy ont joué au bon et au méchant flics dans un autre sketch, où le public a été mis à contribution. Inutile de dire que cette interaction avec les spectateurs a là encore suscité quelques longues crises de rire.
La magie était elle aussi au rendez-vous… ou presque. Car le magicien Baja, alias Didier Antony, accompagné de sa très « chair » Bella (Alexandre Martin), aura beau tenter de faire disparaître Patrick (Wesley Duval), il n’y sera finalement pas arrivé. Quant à George Mathieu, il a raconté ses mésaventures depuis qu’il est à l’hôtel LUX* Belle-Mare, avant de clôturer son sketch avec des chansons des années 50’, tel Hit The Road Jack, mais traduites en français. L’entièreté de son spectacle est prévue ce samedi à 20 h au Kafét@. Avec pareille ouverture, Komiko a su mettre l’eau à la bouche du public, qui attend la suite avec impatience.

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