GLOBAL BUSINESS — Liste grise : Un rapport sera soumis au GAFI ce vendredi

  • Mahen Seeruttun : « We are working hard to manage the country’s reputation »

Les efforts nécessaires sont fournis afin que Maurice sorte de la liste grise du GAFI (Groupement d’action financière) dans des délais raisonnables. Et un nouveau rapport sera d’ailleurs soumis ce vendredi après-midi. C’est ce qu’a fait comprendre en substance le ministre des Services financiers, Mahen Seeruttun, à l’issue de la cérémonie d’ouverture de la troisième “Mauritius Compliance Risk & Economic Crime Conference”.

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« Par rapport à notre listing au FATF, le ministère est en train de “monitor” tout le travail qui est mis en place pour que Maurice puisse sortir rapidement de cette liste en nous mettant en conformité avec toutes les recommandations du GAFI », a-t-il déclaré. À ce jour, plusieurs Progress Reports ont déjà été soumis, le dernier datant d’août. Le ministre se réjouit que malgré la COVID 19, les “reviewers” du GAFI « ont reconnu que nous avons fait de gros efforts pour montrer nos progrès et ce que nous avons mis en œuvre pour solutionner toutes les déficiences identifiées ». Il a rappelé que lors du “joint working group” en septembre dernier avec le GAFI, « Mauritius was highly commended for the progress made in implementing the Action Plan ».

Mahen Seeruttun a indiqué qu’une équipe travaille à la finalisation d’un autre rapport qui sera soumis en cette fin de semaine (vendredi). Le ministre a souligné que ce dernier rapport soumis aux assesseurs du GAFI démontrera encore les efforts fournis par Maurice et « notre sérieux et notre engagement ». Le ministre remercie d’ailleurs tous les “stakeholders” du secteur qui participent à cet exercice afin de permettre que « nous fassions des avancées aussi importantes dans un court laps de temps ».
Mahen Seeruttun a ajouté que « we are working hard on all fronts with eyes focussed on ongoing training, ongoing regulatory work, ongoing monitoring of risks in order to manage the country’s reputation at this critical time ».

La “Mauritius Compliance Risk & Economic Crime Conference” était organisée par le Centre for Legal and Business Studies, avec la collaboration de Comsure. À l’ouverture, le ministre Seeruttun a déclaré que le crime financier fait débat à Maurice et partout dans le monde. Il a mis l’accent sur l’importance de la formation pour aider les professionnels à mieux comprendre les menaces existantes et ainsi identifier les risques et transactions louches. D’ailleurs, le Financial Services Institute a formé 1 800 professionnels sur les cinq derniers mois. Le ministre a insisté sur la « bonne gouvernance » et le respect des normes, cela d’autant que « the boundaries between different financial crimes have blurred, especially since the rise of cyber threats, which reveals the extent to which criminal activities have become more complex and interrelated ».

Il a situé l’importance de la conformité en termes de gestion de risques dans le “global business” d’autant qu’il s’agit d’une l’industrie qui jongle avec des trillions de dollars. Pour lui, cette conférence est l’occasion pour les opérateurs mauriciens d’avoir des échanges avec ceux d’autres pays afin de faire notamment du “capacity building”, avec l’objectif ultime de « renforcer tout le système de contrôle que nous avons à Maurice ».

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