Grand Prix Vital : Bibi et Amélie Anthony font exploser les chronos

Les trois journées du Grand Prix Vital qui se sont tenues jeudi et durant le week-end dernier ont livré un beau spectacle au Complexe Sportif de Côte D’Or. Si plusieurs athlètes ont réussi leur meilleure performance individuelle, d’autres se sont approchés de leur marque nationale, notamment aux différents concours de lancer. Toutefois, les deux performances qui ont retenu l’attention ont été du côté des sprinteurs, notamment grâce à Noa Bibi et à la Rodriguaise Amélie Anthony.

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L’entraîneur Georges Vieillesse ne peut qu’être fi er de son protégé Noa Bibi. Réalisant 10”44 au 100m en mars dernier, il a réalisé le doublé sur l’épreuve reine et le 200m. L’habitant des villes sœurs a arrêté le chrono à 10”32 et 20”52. Sur le demi-tour de piste, cela fait plus d’une quinzaine d’années qu’un Mauricien ne s’était pas approché aussi près de la barre des 20’50. Les derniers à avoir couru sous la barre des 21 secondes sont Jonathan Permal en 2014 (20”85) et Jonathan Bardottier en 2019 avec un temps de 20”98.

Toutefois, ces performances n’ont pu être homologuées, car le vent était trop favorable, soit +2.1 m/s et 2,5 m/s respectivement. À noter que selon les règles de World Athletics, l’anémomètre ne doit pas dépasser les 2,0 m/s. « Je suis très satisfait de mes performances et de mes deux titres nationaux, mais malheureusement, avec ce vent favorable, je ne connais toujours pas mes vrais chronos, mais ça me sert de repères. Enchaîner quatre courses en deux jours a été très dur pour moi, sachant que j’ai encore une blessure à la jambe », déclare Noa Bibi.

Au niveau féminin, Amélie Anthony a réalisé les minima pour les prochains championnats d’Afrique (du 8 au 12 juin à Maurice) au 100m. En effet, si les marques demandées sont de 11”7 et 11”94, la sprinteuse a réalisé 11”95 au premier tour et 11”91 en finale. Prenant la deuxième place derrière la Malgache Claudine Nomenjanahary (11”80) sur l’épreuve reine, elle a ensuite décroché le titre national sur 200m avec un temps de 24”51. « Ces deux jours ont été assez compliqués, car cette compétition était ma première de l’année vu la situation sanitaire à Rodrigues. Mais n’empêche, j’ai continué à m’entraîner et je suis contente de mes performances. Avec la présence des meilleures sprinteuses lors des championnats d’Afrique, je suis certaine d’améliorer mes marques », souligne Amélie Anthony.

En ce qu’il s’agit des autres performances, les favoris ont dominé les trois journées. Les athlètes ayant des records nationaux n’ont pas déçu leurs entraîneurs et ont confi rmé leur état de forme, à l’instar de Christopher Sophie (disque), Bernard Baptiste (poids), Liliane Potiron (triple saut), entre autres.

Retour en compétition d’Aurélie Alcindor

Lors de ce Grand Prix, si la jeune génération domine pratiquement les courses de sprint, on a revu en compétition celle qui avait représenté Maurice lors des Jeux Olympiques 2016 au Brésil, notamment Aurélie Alcindor (28 ans). En effet, après plusieurs année d’absence, elle a rechaussé les pointes et s’est alignée sur le demi-tour de piste. La sprinteuse a pris une honorable troisième place en finale avec un temps de 26”55. Au 400m, elle n’a pu se hisser en finale.

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