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GRÈVE DE LA FAIM AU JARDIN DE LA COMPAGNIE: Salim Muthy soumet une liste de 222 clients SCBG…

Salim Muthy, porte-parole des clients du Super Cash Back Gold (SCBG) et de la Bramer Asset Management (BAM), qui entame une grève de la faim depuis lundi au Jardin de la Compagnie avec des anciens millionnaires, dit avoir transmis ce matin une liste de 222 personnes n’ayant pas encore été remboursées. Le destinataire du courrier est Sudhir Sesungkur, ministre des services financiers et de la Bonne Gouvernance.
« Ce n’est pas notre travail de compiler les informations. Il y a des instances pour le faire. Si nous l’avons fait c’est tout simplement pour prouver notre bonne foi en vue de trouver une solution. C’est au ministre de la Bonne gouvernance de respecter son engagement » a insisté Salim Muthy, avec à ses côtés  une dizaine de personnes participant à une grève de la faim.
Salim Muthy demande au gouvernement de ne pas trop mettre l’accent sur la date du 30 juin où une bonne partie des investissements serait remboursée mais « de s’acquitter de la tranche de 2016 qui n’a pas encore été remboursée à certains investisseurs; minis-la pe tro focus lor le 30 juin ».
Salim Muthy croit dur comme fer que la totalité de la somme due pourrait être remboursée aux clients de SCBG et ceux de la BAM. Il suggère au gouvernement de puiser une somme de Rs 5 milliards d’une instance de l’État. « C’est l’argent du contribuable. On a assez attendu », affirme-t-il. Et celui-ci de relater au Mauricien le calvaire qu’endure en ce moment une dame dont l’époux aurait investi presque 75% de ses économies et l’argent de la retraite pour que son fils puisse poursuivre ses études à l’étranger. « Son époux, un étranger, est décédé suite à une crise cardiaque. Elle se retrouve aujourd’hui sans le sou. Comme elle, plusieurs personnes se retrouvent dans la même situation et viennent nous raconter leurs difficultés. Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout si aucune solution n’est trouvée. Ces personnes qui sont autour de moi ne demandent rien que ce qui leur revient de droit. Rien de plus », soutient Salim Muthy.

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