HIER APRÈS-MIDI : Le proprio d’un magasin accusé de séquestration

Une jeune femme de 19 ans habitant Pointe-aux-Canonniers dit avoir vécu un véritable cauchemar hier après-midi dans un magasin de vêtements dans un centre commercial huppé de l’île. Selon sa version des faits consignée à la police et racontée au Mauricien, elle a été accusée à tort d’avoir déchiré une robe coûtant Rs 3 500 et a été séquestrée dans le magasin suite aux directives du propriétaire.
Ce qui devait être une journée de shopping et de détente entre cousins et cousines s’est transformé en véritable mésaventure pour cette étudiante du Charles Telfair Institute. Dans l’après-midi d’hier, elle se présente dans un des magasins de ce complexe commercial avec l’idée en tête d’acheter une robe sans imaginer une seule seconde qu’elle terminera au poste de police. « Dès que je suis entrée dans ce magasin j’ai flashé sur une robe. J’ai demandé à la vendeuse une de ce modèle qui correspond à ma taille. Mais au moment de l’essayage, j’ai réalisé que ce vêtement n’était pas fait pour moi. Tout de suite la vendeuse m’a fait essayer une autre robe qui était bien trop décolletée pour moi. J’ai refusé d’acheter celle-ci également… » raconte la jeune fille au Mauricien avant d’entrer dans le vif du sujet.
Selon le scénario de l’étudiante, la vendeuse aurait fait preuve d’insistance en lui donnant une troisième robe à des fins d’essayage. « Au moment d’enfiler le vêtement, j’ai entendu la vendeuse dire à ma cousine que j’ai déchiré la robe que j’ai essayé précédemment. Je suis sortie de la cabine immédiatement et la vendeuse devait me faire comprendre que je devais payer pour cette robe endommagée, soit la somme de Rs 3 500 », poursuit-elle tout en affirmant qu’elle a refusé de payer ces frais car elle affirme n’être nullement responsable de la déchirure constatée sur la robe. La situation s’est envenimée avec l’une des deux vendeuses fermant la porte d’entrée tout en lançant à la jeune fille : « Mo patron inn ordonne mwa pou ferm la port ! »
L’étudiante allègue même qu’elle a subi les foudres du propriétaire de ce magasin avec celui-ci qui lui aurait dit : « Si ou pena kas pou rant dan sa kalite magazin-la pa vini ! » En même temps les parents de la jeune fille ont été informés de cet incident. Ces derniers devaient immédiatement contacter le poste de police de la région afin que des officiers se rendent sur les lieux.
La famille de la jeune fille a retenu les services d’un homme de loi et a consigné une déposition à la police avec des allégations de séquestration formulées à l’encontre du propriétaire et de ses vendeuses.

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