HIPPISME : Enquête « de novo » Saziwayo, 6 mois de suspension, mais amende réduite à Rs 50 000 pour Arena

Gregorio Arena a été trouvé sans surprise coupable par le nouveau board des Racing Stewards présidé par l’ex-Chief Stipe Alain Rousset, ce matin à l’issue de l’enquête ‘‘de novo’’ concernant sa monte sur Saziwayo (24e journée). L’Italien a été sanctionné sous la section 160 A(a) et écope d’une suspension de six mois et d’une amende de Rs 50 000. L’ex-jockey de l’écurie Serge Henry compte faire appel.
Gregorio Arena, qui avait écopé initialement d’une suspension de six mois et d’une amende de Rs 100 000 dans cette affaire, a donc vu sa sanction de six mois maintenue alors que l’amende a été réduite à Rs 50 000. Tout compte fait, c’est globalement une suspension de huit mois que ce jockey purge, si on ajoute les deux mois où il était sur la touche.
Le comité de ce matin était constitué  d’Alain Rousset, lequel était  épaulé par Jacques de Commarmond, Pierre Ythier, Satish Gowry et Me Nanda Kristen. Après avoir entendu les instructions de l’entraîneur Serge Henry au jockey incriminé, Alain Rousset devait reprocher à Arena son manque de vigueur sur Saziwyo lorsqu’il entamait la ligne droite ce jour-là. La course de Beacon Flare a même été projetée sur écran afin de démontrer le contraste des deux courses. Ce à quoi Arena, à travers son interprète, Shirley Parisi, devait dire qu’il n’a fait que suivre les instructions de l’entraîneur, qui lui avait explicitement demandé de ne solliciter sa monture qu’en ligne droite vu qu’il a un short dash de 150 mètres. Pour surprendre le favori, Ryder Cup, cette tactique était la meilleure à adopter, selon lui.
Pour sa part, Serge Henry a reconnu que sa réaction était disproportionnée après la course. Il n’a pas écarté la possibilité que son ancien jockey ait pu commettre une erreur de jugement dans la ligne droite. Il a même avancé que Ryder Cup était, selon lui, imbattable ce jour-là.
Très remonté par cette nouvelle décision défavorable, Gregorio Arena dit ne pas comprendre pourquoi les deux mois de mise à pied qui avaient suivi sa première sanction n’ont pas été considérés par le nouveau panel qui a siégé ce matin. D’autant que sa profession est son seul gagne-pain.

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