Hippisme – nécrologie : décès de Philippe Henry à l’âge de 74 ans

Triste nouvelle pour le monde hippique mauricien avec le décès de Philippe Henry, figure emblématique de ce sport, survenu hier alors qu’il avait 74 ans, des suites d’une longue maladie. Avec un palmarès impressionnant de 655 victoires, dont 19 classiques, et 12 titres d’écurie championne, il demeure incontestablement l’un des meilleurs entraîneurs, celui qui est le plus titré ayant évolué sous l’égide du Mauritius Turf Club.

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L’empreinte de Philippe Henry sur le turf mauricien est indéniable. Sous sa tutelle, des chevaux de renom ont foulé la piste du Champ-de-Mars, captivant l’attention des passionnés. Parmi eux figuraient Wild Amber et Lines of Power, chevaux qui ont marqué les esprits lors de leurs affrontements épiques à la fin des années 80’. Qui pourrait oublier leur duel mémorable dans la Maiden de 1988, où Lines of Power, monté par le talentueux Claude Merger, triompha de justesse face à Wild Amber, sous la selle de Karl Neisius.
Après une retraite temporaire en 1995, Philippe Henry avait fait un retour fracassant cinq ans plus tard, s’imposant rapidement comme un acteur dominant de la scène hippique. Son partenariat avec le jockey Jeffrey Lloyd fut particulièrement fructueux, propulsant ses chevaux vers de nouveaux sommets de succès.

Aux côtés de talents tels que Karl Neisius, Kevin Shea et Glen Hatt, il a écrit de nombreuses pages glorieuses de l’histoire des courses à Maurice. Outre ses succès avec Wild Amber et Lines of Power, Philippe Henry a également fait parler de lui avec des champions comme Jungle Sands, Royal Deed, Tub Thumper, Rythmically et Gypsey Rover. Sa rigueur et son professionnalisme exemplaires ont valu à Philippe Henry le respect et l’admiration de ses pairs, tant à Maurice qu’en Afrique du Sud.

En cette période de deuil, le groupe Le Mauricien adresse ses plus sincères condoléances à son épouse Micheline, ses fils Jean Philippe et Alexandre, ses filles Ingrid et Sandrine, ainsi qu’à toute sa famille. Aujourd’hui, le turf mauricien pleure la perte d’un géant, dont l’héritage perdurera à travers les souvenirs des courses inoubliables offertes aux passionnés.

 

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