Hippisme : Que des avertissements pour K.K. Ubheeram

Après de longs jours d’attente en raison de la santé du CEO de PTP, K.K. Ubheeram, les deux enquêtes qui avaient été ouvertes par le board, qui était jadis présidé par Deanthan Moodley, ont eu lieu hier. K.K. Ubheeram s’en est sorti à bon compte comme on pouvait le prévoir et avec seulement des avertissements.

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La première affaire qui entourait le retrait de Capkuta avait éclaté le 30 septembre dernier à quelques minutes de la course de clôture qui devait être remportée par Charlie Squadron. En raison de rumeurs persistantes, les Racing Stewards — avec à leur tête Deanthan Moodley qui, depuis, a été licencié pour des raisons évidentes —, avaient décidé d’être intransigeants et avaient retiré le cheval Capkuta, du yard de Dominic Zaki, sur lequel de grosses mises avaient été placées et qui, depuis, s’est imposé sans coup férir. Le déroulement de cette joute avait été repoussée de plusieurs minutes afin de donner l’opportunité aux turfistes de replacer leurs paris.

Cela avait valu au panel de s’attirer les foudres de K.K. Ubheeram et PTP par le biais d’un communiqué en faisant une sortie virulente à l’encontre du board, avec en ligne de mire son ex-Chief Stipe, Deanthan Moodley, et demandait aux instances concernées d’initier une enquête pour faire la lumière sur les vraies raisons entourant le retrait de Capkuta, dont les tests effectués le jour de son retrait ne sont pas encore disponibles.

C’est le board qui allait prendre les devants en initiant une enquête à l’encontre de K.K. Ubheeram, mais ce dernier n’allait répondre à l’appel qu’une fois le licenciement de Deanthan Moodley obtenu récemment. S’il était bel et bien présent au Champ de Mars à son poste le 7 octobre, c’est pour des raisons médicales qu’il n’avait pas pu faire le déplacement à Happy World House les 4 et 9 du même mois.

Deux renvois avant le licenciement de Moodley

Après deux renvois, l’enquête a pu débuter hier et les Racing Stewards ont été en mesure d’écouter les explications du CEO de PTP. K.K. Ubheeram a expliqué que le retrait de Capkuta a eu un effet négatif sur les revenus de People’s Turf PLC, qui compte énormément sur le betting pour sa survie. Le retrait était de trop short notice pour faire amende honorable auprès des turfistes et il estime qu’une déduction à ce stade de la journée comme cela avait été le cas avec l’exemple Swagger Jagger aurait favorisé les desseins du principal stakeholder que sont les turfistes.

Pour K.K. Ubheeram, le communiqué faisait état de questions que se posait l’instance organisatrice des courses dans un pays démocratique. Le manque de tact du communiqué était évident. Demander qu’une enquête soit initiée sur le Chief Stipe qui travaillait à pied d’oeuvre pour réduire les frasques de certains protagonistes dernièrement n’avait pas lieu d’être. Les Racing Stewards ont estimé que le communiqué franchissait la limite et ont warned K.K. Ubheeram.

Même constat pour le board en ce qu’il s’agit de l’enquête concernant un article intitulé ‘Zero Sous Pou Travayers’ qui avait été publié le 12 octobre. Pour le CEO, l’article n’est en aucun cas diffamatoire compte tenu du fait que le nom de l’ex-Chief Stipe n’avait à aucun moment été cité dans l’article qui a intéressé le panel. Mais on pouvait clairement lire entre les lignes à qui étaient désignées les attaques incessantes. Au final, les RS l’ont warned de nouveau.

Qu’on se le dise. On ne s’attendait pas à ce que le CEO de PTP obtienne plus qu’un avertissement pour les sorties peu élégantes à l’encontre de Deanthan Moodley dont on a eu la tête depuis.

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