Hippisme – terrain du PLTC « squatté » : PTP reconnaît « avoir investi les locaux du PLTC »

•L’organisateur des courses admet aussi avoir mis de nouveaux cadenas lui appartenant sur la grille d’entrée du site du Port Louis Tennis Club

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•Les membres du PLTC reçus hier par Farhad Aumeer, député du N°2, ont approché un conseil légal de renom pour défendre leurs droits

People’s Turf Plc de Jean Michel Lee Shim reconnaît publiquement avoir investi les locaux du Port Louis Tennis Clun (PLTC) et aussi avoir changé le cadenas sur la grille, interdisant l’accès aux occupants légitimes. PTP affirme pour cela être dans son plein droit puisque le contrat qui le lie à la COIREC lui permet de le faire et que cela serait, selon lui, écrit noir sur blanc. Pourtant, le Port Louis Tennis Club, qui occupe ce terrain depuis 123 ans, verse mensuellement à la COIREC une redevance pour disposer légalement de ce même terrain.

S’évertuant de justifier le geste d’avoir « squatté » le terrain du PLTC, PTP met la COIREC dans une position de porte à faux et d’avoir éventuellement agi dans l’illégalité. Cette institution publique, placée sois la tutelle du ministère des Finances, aurait donc alloué le même terrain à deux entités. C’est ce que tente d’accréditer PTP en attendant des documents officiels attestant de sa version « noir sur blanc ». Au cas contraire, il aurait effectivement « squatté » le terrain plus que centenaire et alloué au PLTC.

Des informations circulaient hier après-midi à l’effet que PTP aurait remis en place le cadenas du PLTC, mais qu’il n’aurait ni enlevé l’enseigne ni le terrain de foot en moquette qui recouvre le terrain de tennis. Le Mauricien a tenté en vain de confirmer ou d’infirmer cette information auprès des dirigeants du PLTC.

Des sources dignes de foi indiquent que les services d’un homme de loi de de renom sont en passe d’être retenus par les dirigeants du PLTC. Ces derniers ont également rencontré, hier après-midi, Farhad Aumeer, député de l’opposition du N°2. Il leur a promis son soutien pour veiller au respect de la loi et que leur club leur soit restitué.

Une rude bataille juridique s’annonce entre le Port Louis Tennis Club (PLTC), la COIREC et People’s Turf PLC (PTP), mettant en lumière des enjeux politiques et financiers complexes. Ce conflit ne se résume pas à une simple querelle territoriale, mais à une bataille pour le respect des droits contractuels et la préservation d’une institution sportive et sociale historique ayant 123 ans d’existence.

Les antécédents révèlent que PTP, dirigée par Jean Michel Lee Shim, magnat des paris et financier du parti au pouvoir, selon ses propres aveux, avait déjà transformé un ancien terrain de football appartenant à la Young Muslim Football Association en un site de boxes pour chevaux, sans consultation préalable ni consentement des résidents locaux, encore indignés de cette démarche.

Prise de contrôle forcé et illégitime

À présent, PTP semble vouloir se racheter, mais choisit de reproduire ce schéma de prise de contrôle forcé et illégitime avec le terrain du PLTC, alimentant les spéculations au sujet de ses motivations quant à la création d’une académie de football avec la proximité des élections législatives

Face à ces pressions politiques et financières, le PLTC reste déterminé à faire respecter ses droits. Après avoir épuisé les recours à l’amiable auprès de la COIREC et des autorités policières, le club multiplie les démarches sur le terrain politique et judiciaire pour faire valoir l’accord en bonne et due formeavec la COIREC et la concession sur le terrain depuis sa création.

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