HÔTELLERIE—APRÈS LA CHINE: LUX* Resorts se tourne vers l’Inde et le Sri Lanka

Le déploiement de la stratégie déclarée du groupe LUX* Resorts en tant que gestionnaire d’établissements hôteliers gagne en intensité. Après la Chine, c’est vers l’Inde et le Sri Lanka que le groupe hôtelier s’est tourné à travers la signature d’un contrat de gestion et de conseil exclusif avec le groupe Sanghvi Hospitality Ltd pour assurer les opérations des hôteliers cinq étoiles en Inde, au Sri Lanka et tout autre pays dans la région.
Faisant état de la signature de ce nouveau contrat, le conseil d’administration de LUX* soutient que l’Inde, et plus particulièrement le Sri Lanka, sont deux destinations touristiques qui ne cessent de s’affirmer. Le partenariat avec le groupe Sanghvi ne fera que faciliter l’entrée de la marque LUX* sur ces deux marchés. Les marques du groupe Sanghvi sont très connues dans la Grande Péninsule et sont associées à tout ce qui touche au bien-être. Le groupe détient des droits exclusifs dans ce domaine et est propriétaire de plusieurs spas et salons dans plusieurs villes indiennes.
La gestion d’établissements hôteliers par LUX* Resorts prend une dimension de plus en plus importante en Chine. Le groupe a signé récemment un 2e accord de gestion et de fourniture de services techniques concernant l’opération d’un établissement cinq étoiles sur le lac Dianshan, non loin de Shanghai. L’hôtel comprendra 60 chambres et son ouverture est prévue pour fin 2016. Le groupe mauricien assurera également l’opération, sous la bannière LUX* Tea Horse Road, d’un autre établissement actuellement en construction à Benzilan, le long de la rivière Yangtze. Cet établissement de 30 chambres ouvrira ses portes durant le dernier trimestre de 2015.
Par ailleurs, aux Émirats Arabes Unis, le projet de gestion du LUX* AL Zorah est en bonne voie, la construction du complexe devant être complétée au cours du dernier trimestre de 2016. Les résultats du groupe LUX* pour le dernier trimestre 2014 et le premier semestre de l’exercice financier 2014/2015  ont été rendus publics cette semaine et montrent une progression constante. La période juillet-décembre 2014 s’est soldée par un chiffre d’affaires de Rs 2,2 milliards, contre Rs 2 milliards pour les six mois correspondants de 2013. Les profits nets se sont élevés à Rs 144 millions, soit une croissance de 19% par rapport au niveau atteint pour la même période de 2013. La direction de LUX* se réjouit aussi de la performance du groupe pour le dernier trimestre 2014. « Despite the ongoing challenges in some markets coupled with the weak Euro, the Group delivered good resultats for the quarter under review », souligne-t-elle, tout en indiquant une hausse de 10% du chiffre d’affaires (Rs 1,4 milliard) alors que les revenus avant impôts, dépréciation et amortissement ont augmenté de 4% pour passer à Rs 418 millions.  LUX* Resorts  annonce que ses charges financières nettes ont diminué de Rs 4 millions suite à la baisse de son niveau d’endettement. Le bénéfice net du groupe pour le trimestre s’est chiffré à Rs 234 millions, par rapport à Rs 229 millions l’an dernier. « Je tiens à féliciter et à remercier tous les membres de mon équipe pour leur passion constante, leur travail assidu et leur esprit d’équipe pour ces bons résultats », a souligné Paul Jones, CEO de LUX* Resorts.   
Par ailleurs, le groupe dit bien accueillir la récente introduction du vol direct d’Air Mauritius vers Chengdu, situé dans la province de Sichuan, en Chine. « Chengdu et la cité voisine, Chongqing, sont deux grandes régions enclavées de premier rang en Chine et sont des destinations touristiques prisées. Je suis convaincu que cette région de Chine représente un fort potentiel de croissance pour les arrivées touristiques à Maurice », a fait ressortir Paul Jones.
LUX* Resorts indique que les réservations pour le premier trimestre de 2015 dépassent celles de la période correspondante de 2014, mais fait comprendre que ses résultats seront affectés par la faiblesse de l’euro. Le groupe s’attend à ce que ses résultats pour le présent trimestre soient au moins du même niveau que ceux du trimestre correspondant de l’année écoulée.

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