IFRAMAC : La partie se joue à quitte ou double

La reprise d’Iframac se joue à quitte ou double depuis le début de cette semaine avec la possibilité d’un retour à la case départ. Le dernier épisode en date pourrait se dérouler en cette fin de semaine autour des récents développements relatifs au Memorandum of Understanding (MoU) à être signé entre le groupe EAL Man Hin & Sons et la New Iframac Motors Ltd. Un premier détail majeur a été le retrait de la National Property Fund Limited (NPFL) du Deal envisagé en vue de relancer les opérations d’Iframac sur de nouvelles bases. Le mood noté lors de l’assemblée des employés-actionnaires de New Iframac Motors Ltd, hier après-midi, n’indique nullement une ferveur pour la conclusion de cet accord avec une tendance pour réclamer les indemnités de licenciement dans la conjoncture. Par ailleurs, le rapport officiel des Conservators de PwC, André Bonieux et Mushtaq Oosman, au sujet d’un trou de Rs 13,6 milliards en date du 30 avril dernier dans les avoirs de BAI Co (Mtius) Ltd, est venu relancer la polémique sur les répercussions du Ponzi Scheme de BAI.
À ce matin, les dernières informations disponibles sont qu’avec le retrait de la National Property Fund Limited sur avis légal, le groupe EAL Man Hin and Sons (avec la marque Honda) devra assurer le contrôle du consortium envisagé avec une part de 60 % de même que du Management. Les 40 % restants devraient revenir logiquement à la société autogérée de New Iframac Motors Ltd. La NPF se contentera d’engager un Rental Agreement pour le showroom de Phoenix Les Halles ou encore le garage de Pailles, voire même les équipements.
Cette nouvelle formule ne semble pas dégager le consensus nécessaire chez les partenaires, plus particulièrement les employés d’Iframac, qui cachent difficilement leur exaspération devant les tractations de ces quatre dernières semaines. Du côté du groupe Man Hin, l’on fait comprendre que les exigences formulées à la table de négociations, en particulier des représentants des employés d’ex-Iframac, ne seraient nullement « conducive » à la poursuite du projet.
En fin de journée d’hier, les représentants des employés d’Iframac et leur négociateur, Ashok Subron, étaient dans l’attente d’un rendez-vous avec le ministre des Services financiers, Roshi Bhadain, pour passer en revue les derniers développements et décider de la marche à suivre. Auparavant, les employés d’Iframac avaient participé à une réunion au garage. Ce sont des employés las d’attendre et de ne rien voir aboutir qui se sont réunis hier après-midi au showroom d’Iframac, à Plaine-Lauzan. Était présent leur délégué syndical, Ashok Subron.
Presque sur un ton de révolte, Ashok Subron a lancé un appel pressant au ministre des Finances, Vishnu Lutchmeenaraidoo : « Mo donn li ek Premie minis kredi pou decision BAI parski mo mem depi 2013, monn ti fini trouv problem la. »

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