INSULTES À UN ADOLESCENT : L’accusée, sa voisine, acquittée

Accusée de wilfully and unlawfully making use of abusive language not carrying with an imputation of fact à l’endroit d’un adolescent de 17 ans (le plaignant), une femme a été acquittée par la cour de district de Rose-Hill présidée par la magistrate Padmini Mauree. L’incident allégué aurait eu lieu le 17 octobre 2013 à Coromandel, où tous deux habitent.
Le plaignant a, dans sa version, expliqué qu’au moment des faits, il était à bicyclette et roulait en compagnie de ses amis devant sa porte. L’accusée, que l’adolescent a identifiée en cour comme étant sa voisine, est venue les menacer de prendre sa bicyclette ainsi que celle de son frère pour les jeter à la poubelle.
Le plaignant a rapporté à sa mère ce qu’a dit la voisine, après quoi cette dernière a parlé à l’accusée. Toujours selon l’adolescent, l’accusée s’est adressée à lui en ces termes : « B.… to f… » entre autres insultes. Il s’est alors senti humilié et s’est tu.
La magistrate a rappelé ce que dit l’article 296 du code pénal, sous laquelle avait été poursuivie l’accusée : « Any injurious expression of any term of contempt or invective, or other abusive language, not carrying with it an imputation of fact, is an insult ( « l’injure ») and any person who is guilty of the offence shall be liable to penalties. […] »
Pour la magistrate, la poursuite n’a cependant pu établir l’authenticité des faits imputés à l’accusée. Par conséquent, elle a prononcé un verdict d’acquittement en faveur de la femme.

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