NOEMI ALPHONSE
Jeudi 3 octobre 2019, Mauricio – de Richelieu à Rose-Hill – s’est inscrit dans sa dynamique. Pour l’inauguration, quelques athlètes ont été invités, et j’étais de la partie. Anndora Asaun, son guide Loïc Bhugeerathee, et moi-même avons représenté les personnes en situation de handicap.
Quand j’ai su que j’allais être parmi ceux qui entreraient dans le métro, je me suis dit qu’il fallait que je me mette dans la peau d’une ‘inspectrice’. Quand je suis montée à bord du joyau, il y avait une petite marche et la première chose que j’ai faite, c’est de demander comment une personne en fauteuil roulant allait procéder pour entrer dans le métro. On m’a expliqué qu’il y aurait une rampe, que tout n’est pas encore prêt mais qu’ils ont songé à tout. Cette phrase – « nous avons pensé à tout le monde » – m’a rassurée.
Nous y avons donc trouvé place. J’ai ensuite remarqué que le métro est vraiment spacieux. J’ai voulu savoir où les personnes en fauteuil se mettraient une fois à l’intérieur. Loïc s’en est enquis et est revenu pour m’informer qu’il y a deux carrés dans le premier compartiment du métro et qui portent le logo pour handicapés afin d’indiquer où les personnes en fauteuil doivent se placer. De plus, sur la première porte du métro, on voit un autocollant du même logo pour indiquer que les passagers en fauteuil doivent l’emprunter.
Par ailleurs, les cyclistes n’ont pas été oubliés ! Le dernier compartiment est adapté pour qu’ils puissent ranger leurs bicyclettes; c’est extraordinaire. Les stations sont parfaites. Le métro s’arrête tout près du sol et ceux en fauteuil n’auront aucune difficulté à en sortir.
En gros, le métro est comme ceux de l’étranger. Cela facilite bon nombre de personnes et le trajet est confortable et rapide.
Le seul petit hic, et cela nous inquiète, c’est comment une personne en fauteuil roulant sort de chez elle pour aller jusqu’à la station de métro, car les trottoirs ne sont pas adaptés. Si l’on rend les trottoirs accessibles, tout sera parfait.