JACK BIZLALL (EDP) : « Nou dan eleksyon pou ki dimounn pa perdi lespwar »

La Place Margeot à Rose-Hill a accueilli les membres de l’Entente pour la Démocratie Parlementaire (EDP) hier après-midi pour un meeting pour présenter ses candidats. L’occasion aussi pour Jack Bizlall, porte-parole de l’EDP, de promouvoir son « programme social » pour le pays.
« Si nou ress andeor e ki nou pa prezan, bann dimounn ki pe swiv nou pou perdi zot reper », devait lancer Jack Bizlall. Candidat au N° 20 (Beau-Bassin/Petite-Rivière), il explique qu’il n’y a pas plus difficile pour un parti de gauche que la période des élections générales. Il se dit toutefois satisfait du courage affiché par ceux se présentant contre les grands blocs politiques.
Selon lui, un score de 60-0 serait très peu probable « me se 11 desam ki nou pou kone ». Rappelant les précédents de 1982 et 1995, il est d’avis que « dimounn ena lespwar vote me apre lespwar la tonb dan dilo ». Il ajoute : « Zordi ankor dimounn pe gard lespwar, me dan kwa ? EDP dan eleksyon pou donn kouraz bann dimounn pou ki zot pa perdi lespwar e pou sa nou bizin kouraz e determinasyon ». Il a une fois de plus critiqué le MMM pour avoir abandonné la lutte syndicale. « Sa lalit la nou bizin rekonstrwir li, c’est la tâche d’un révolutionnaire ».
Expliquant la différence entre une république parlementaire et une république présidentielle, il a fait ressortir qu’une république parlementaire évite des coups d’État alors qu’une république présidentielle est plus encline à des abus de pouvoir par celui à sa tête. Concernant le programme de l’EDP, Jack Bizlall a expliqué que celui-ci n’était pas un programme électoral, mais « un travail social déjà en marche », étant sur le terrain sur une base quotidienne.
Atma Shanto, également présent lors du meeting, a pour sa part souhaité plus de méritocratie et que le prochain gouvernement ne mette pas de côté les institutions comme l’Equal Opportunity Commission ainsi que l’Equal Opportunity Act. Confiant que le projet de IIe République n’arriverait pas à terme, il s’est tout de même dit inquiet d’une éventuelle victoire de l’alliance PTr/MMM car « si pei res dan lame Paul Bérenger e Navin Ramgoolam, pei pou fini ».
Jameel Peerally, autre candidat d’EDP, a déclaré faire du combat contre la pauvreté son cheval de bataille et estimé que Navin Ramgoolam et Paul Bérenger n’étaient pas aptes à « mettre de l’ordre dans le pays ». Dev Ramano a été tout aussi critique. « Sa de gran blok ki pe al dan eleksyon la ena mem politik e sa politik la se pil lor ti-dimounn. Ramgoolam so rev se Château Reduit e Bérenger anvi Clarisse House, alor ki tou seki dimounn pe rode se ki delo koule dan robine ». Il a également ironisé sur les promesses de combat contre la fraude et la corruption « alor ki zot ena Ramgoolam e Jugnauth kouma dirizan ».

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