Jean Michel Pitot (président de l’AHRIM) : « Apprendre aux Mauriciens à mieux saisir l’importance de l’industrie touristique »

Jean Michel Pitot, qui a assumé la présidence de l’Association des hôteliers et des restaurateurs de l’île Maurice (AHRIM) depuis six mois, jette dans une interview accordée au Mauricien un regard réaliste sur la situation actuelle et sur les perspectives d’avenir de l’industrie touristique à Maurice. Pour lui, il faudrait que « les Mauriciens apprennent à mieux comprendre l’importance de l’industrie touristique ». Le tourisme, dit-il, devrait faire partie des programmes d’étude au niveau scolaire. « Chaque Mauricien devrait pouvoir apporter sa contribution pour que le pays soit une destination attirante, propre, belle et où les touristes se sentent en sécurité », souligne-t-il.

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L’année 2018 a été une bonne année pour le secteur touristique avec 1,4 million de touristes et des revenus de Rs 64 milliards…

En tant qu’opérateurs hôteliers et touristiques, nous sommes satisfaits. Il faut reconnaître que les années 2016, 2017 et 2018 ont été belles pour l’hôtellerie. En décembre 2018, tout le monde était plutôt d’humeur positive. Cependant, on voit déjà des vents contraires qui s’annoncent et on se pose des questions. Est-ce le début d’un cycle ? Est-ce une situation accidentelle ? Nous nous interrogeons sur les vraies raisons des difficultés qui se préparent.

Effectivement, il semblerait que les réservations pour les mois de février et mars ne sont pas satisfaisantes. Quelle est la raison de cette situation ?

Pour février, les réservations ont enregistré une chute de huit points de pourcentage par rapport à la période correspondante l’année dernière. Une baisse similaire est observée pour le mois de mars pour l’ensemble de l’industrie. Elle touchera au moins 90% des membres de l’AHRIM en ce qui concerne les réservations. Nous avions pris l’habitude d’avoir un très bon remplissage mais force est de constater qu’il y a un ralentissement. Cette situation est attribuée à plusieurs facteurs. La météo en est un. Certains opérateurs étrangers pensent que le mauvais temps qui a prévalu pendant cette période l’année dernière se renouvellera cette année. Dans leur subconscient, janvier, février et mars sont des mois pluvieux. C’est probablement vrai mais il n’y a pas que cela. La destination Maurice n’est plus ce qu’elle était. Elle n’est plus aussi compétitive. Des nouveaux concurrents sont arrivés sur le marché et prennent nos clients. Les Maldives, le Mexique, les Caraïbes ont fait une percée. Nos partenaires français qui vendaient l’océan Indien ont ajouté, entre autres, les Caraïbes, le Mexique à leur portefeuille de destinations touristiques. La Tunisie a repris du poil de la bête et a retrouvé sa clientèle traditionnelle. Il faut également prendre en compte ce qui se passe sur nos marchés principaux. La France, l’Angleterre sont secoués par des crises sociales. Cela nous affecte un peu.

Disons-le franchement, Maurice brillait beaucoup dans le passé. Elle l’est moins aujourd’hui. Le pays a évolué. Il y a plus de trafic aujourd’hui qu’il y a 25 ans. Les arrivées touristiques sont beaucoup plus nombreuses. Il y a plus de pollution sans compter qu’on ne s’occupe pas suffisamment de l’environnement. Le pays est moins propre.

Avec 1,4 million d’arrivées touristiques l’année dernière, est-ce que le pays approche d’un plafond qu’il ne faudrait pas dépasser ?

C’est un débat qui dure depuis 30 ans. Je ne pense pas qu’on soit arrivé à un plafond. Maurice peut accueillir encore plus de touristes.

Est-il réaliste de dire que le pays accueillera jusqu’à 2 millions de touristes ?

Ce chiffre de deux millions de touristes a été jeté à l’époque par les autorités. Le ministre du Tourisme l’a repris dans son plan stratégique. C’est un objectif. Mais il faudrait engager une réflexion pour savoir comment atteindre ce chiffre d’une manière sereine. À mon avis, il faudrait davantage de concertations entre le privé et le public. Avec deux millions d’arrivées touristiques, il faudrait plus de routes ainsi que d’autres infrastructures. Les routes sont en train d’être construites et je dis bravo. Le trafic est beaucoup plus fluide dans certaines parties de l’île. Il y a encore un peu d’embouteillage, notamment à l’entrée et à la sortie de Port Louis et de certains centres urbains mais avec la construction des grands axes routiers, les choses devraient s’améliorer.

Il y a aussi l’éternel problème des chiens errants pour lesquels il faudra trouver une solution. Ensuite, il y a de plus en plus de bateaux dans nos lagons. Je réside à Grand-Baie et je peux vous dire que cela représente un problème.

Vous faites mention des embouteillages. Est-ce que l’introduction du métro est une bonne chose ?

J’espère qu’il va réduire les embouteillages monstres que nous connaissons. Personnellement je ne suis pas un fan du métro, mais je reconnais toutefois que l’île Maurice est obligée d’avoir recours à ce genre de moyen de transport. Je sais aussi que cela dérange la vie de beaucoup de monde dans certaines régions. C’est un mal pour un bien. Le métro donnera une allure beaucoup plus dynamique au système de transport local.

Les statistiques indiquent qu’il y a de plus en plus de visiteurs qui choisissent de ne pas aller dans les hôtels. Est-ce que cette pratique vous gène ?

Il y a énormément de gens qui vont dans des hébergements hors hôtels. Cela prend de l’ampleur. On estime à 35% les touristes qui ne vont pas dans les hôtels et qui optent pour les villas IRS, etc. C’est excellent. Nous, les hôteliers, ne voulons pas avoir le monopole de l’hébergement. Je dis bravo. C’est cela qui fait respirer le pays, qui donne à manger à une multitude de gens. Il y a une vraie démocratisation qui se met en place.

Être hôtelier aujourd’hui n’est pas aussi simple qu’il ne l’était auparavant. On paie la taxe, le loyer sur le terrain. On paie l’électricité à des taux très élevés. Je ne dis pas que l’hôtelier est un mauvais métier. Mais c’est un métier qui n’est pas aussi rémunérateur qu’avant même si on emploie 45 000 personnes directement et indirectement.

Cependant il y a quand même beaucoup d’opérateurs non officiels et non déclarés qui ne sont pas traités de la même manière que les opérateurs enregistrés en termes de taxes, d’obligations, de contraintes.

Sur airbnb.com, il y a au moins 4 700 maisons et appartements mauriciens répertoriés. Il y a beaucoup qui ne sont pas déclarés. Il y a une loi qui définit les normes à respecter pour pouvoir louer des chambres ou des appartements aux touristes. Force est de constater qu’il y a une politique de deux poids, deux mesures. Cela peut desservir le pays.

On lit dans la presse des fois qu’il y a des gens qui sont mal accueillis, qui ont des draps ou des matelas tachés. Ces problèmes sont vite assimilés à l’ensemble de l’industrie touristique. Cette mauvaise publicité dessert le pays. Le gouvernement devrait rétablir l’équilibre. Les autorités responsables doivent s’assurer que ceux qui viennent à Maurice sont accueillis correctement.

A ce propos, l’introduction des “ratings” dans les hôtels a été bien accueillie dans la mesure où elle permet de s’assurer qu’il y a un minimum de respect des normes afin d’éviter la mauvaise publicité.

Est-ce que ces classements sont respectés ?

Au niveau du classement, tout le monde s’est mis au niveau nécessaire. Les hôteliers sont à 99% satisfaits. On n’a rien à redire. Par contre, il faut qu’il y ait un “licencing committee” et que des contrôles soient effectués dans les endroits les plus reculés de Flic-en-Flac, de Pereybère et dans les autres régions touristiques connues car l’hébergement hors hôtel est un business qui nourrit les restaurateurs du coin, ceux qui louent les bateaux ou les voitures.

Qu’est-ce qui explique que les Maldives et les Seychelles font mieux que nous en termes de pourcentage d’arrivées touristiques ?

Je ne partage pas l’avis qu’ils font mieux que nous ou qu’ils font aussi bien que nous. Nous avons une belle industrie et nous faisons bien. Nous sommes plus diversifiés et l’île est plus grande. Les Maldives ont une politique de haut de gamme. Ils ont une configuration territoriale qui leur permet de le faire. Ils ont vraiment une prestation hors pair. Maurice se défend bien. Sri Lanka a connu une augmentation sensible au vu des statistiques mais ils reçoivent une clientèle différente de ceux qui viennent chez nous. Ils insistent plus sur la quantité que la qualité. Ici nous favorisons la qualité davantage que la quantité.

Est ce que nos prix sont compétitifs ?

Au niveau des hôtels, on s’est battus pendant des années pour avoir une meilleure desserte aérienne. Aujourd’hui, il faut reconnaître qu’un nombre de sièges aériens importants a été mis sur le marché durant les trois ou quatre dernières années. C’est ce qui nous a permis de relancer la machine qui s’était un peu enrayée en 2008, 2009 et 2010. L’État a été à l’écoute des hôteliers. Toutefois, lorsqu’on parle de l’accès aérien, on évoque également les chambres d’hôtels disponibles. C’est un faux débat. L’accès aérien concerne le pays. Si les billets d’avion coûtent trop cher, les Mauriciens qui vivent en Europe ne viendront pas, les hommes d’affaires qui auraient dû venir pour une semaine pour conclure une transaction ne viendront pas. L’accès aérien est important pour tous les Mauriciens, pas uniquement les hôtels.

Au niveau des hôtels, nous avons connu des contraintes majeures pour ce qui est des devises. La roupie mauricienne s’est appréciée par rapport à l’euro et à la livre sterling. Alors que l’on vendait une chambre à Rs 5 000 en 2008-2009, le prix est le même aujourd’hui. Or durant cette période, il y a eu des augmentations de salaires, de factures pour la consommation énergétique et d’autres services. Les revenus n’ont pas augmenté exponentiellement, mais les coûts ont bien augmenté. On a été forcé d’augmenter nos tarifs récemment afin de limiter les dégâts. À titre d’exemple, la livre sterling valait Rs 60 il y a quelques années et vaut Rs 40 aujourd’hui. Certains pensent que c’est parce que les hôteliers ont augmenté leurs prix que les packages sont plus chers à l’étranger. Ce qui expliquerait la situation difficile en janvier, février et mars. On a augmenté nos tarifs parce qu’on a un devoir de résultat. Certains ont augmenté par 8%, d’autres par 15% ou 20%. À nos yeux, ce sont les billets d’avion qui constituent un problème. Le coût de l’accès aérien à Maurice fait l’objet de débats depuis très longtemps. La vérité est qu’il y a encore une différence importante entre les prix des billets d’avion pour une liaison Paris-Maurice et ceux en vigueur entre Paris-Maldives, Paris-Thaïlande et Paris-Sri Lanka.

Lors de l’Aviation Week l’année dernière, le président de IATA, Alexandre de Juniac, avait affirmé clairement que les taxes aéroportuaires sont trop élevées à Maurice. Comme je le disais, si l’accès au pays est cher, ce ne sont pas seulement les hôtels que sont affectés mais le pays dans son ensemble. Air Mauritius fait une superbe performance année après année. Il faut travailler encore plus pour que cet accès soit le plus fluide et le plus abordable possible.

Dans un package touristique à Maurice, qu’est-ce qui pèse le plus lourd ?

Pour un hôtel 3-étoiles, l’item aérien représente autour de 75% du package. Pour ceux qui choisissent les hôtels 5-étoiles, c’est différent. De manière globale, la composante aérienne reste forte dans le package tourisme. Je ne fais pression sur personne mais je ne fais que rapporter ce que disent nos partenaires. Ce n’est pas une bataille pour les hôteliers mais pour tous ceux qui ont envie de voyager.

Est-ce que vous appréhendez le Brexit ?

Certains hôtels qui dépendent du marché britannique sont très exposés. D’autres moins. La dépréciation de la livre sterling nous fait très mal. Or l’Angleterre, la France et l’Allemagne sont nos trois plus grands pourvoyeurs de clients. Le Brexit nous fait très peur depuis deux ans.

Dans les faits, chaque hôtelier a sa stratégie propre pour minimiser son effet. On évolue dans un monde à risque. Je ne saurais m’exprimer pour les autres secteurs. Toutefois au niveau de l’AHRIM, on envisage de rencontrer le gouvernement à ce sujet. On ne l’a pas encore fait.

Comment est-ce que la diversification des marchés annoncée se met-elle en place ?

Il y a une belle stratégie de diversification qui s’est mise en place au niveau de l’Europe de l’Est. Le marché indien s’est beaucoup développé. C’est sur la Chine que le bât blesse. L’espoir placé dans ce pays fond comme neige au soleil. On a attaqué ce marché de manière trop simpliste. Est-ce qu’on a fait ce qu’il fallait pour que le marché touristique chinois soit pérenne ? Il est vrai que certains opérateurs chinois n’ont pas joué le jeu. Par contre, l’arrivée de Saudi Airways a été une bonne nouvelle. Le marché arabe nous permet d’avoir un tourisme haut de gamme. Jusqu’à maintenant, cela  marche très bien.

Vous suivez de près l’industrie touristique. Comment évolue la tendance dans ce secteur ?

À l’époque, comme vous le savez, c’était “sea, sand and sun”. Il faut se rendre à l’évidence, nous aurons toujours une clientèle touristique à la recherche de la mer, de la plage et du soleil. Toutefois de plus en plus, il y a une demande pour tout ce qui concerne la découverte. Cette tendance se manifeste avec plus de force. Mais il y a également d’autres éléments comme la propreté de l’île pour laquelle la population doit faire encore beaucoup d’efforts. Il faut que l’île soit propre, que les directions, les routes et les lieux soient bien indiqués, que les signalétiques soient bien visibles. La nouvelle génération de touristes veut découvrir l’intérieur du pays, les habitations et les habitants du pays.

Est-ce que nous arrivons à répondre à cette offre ?

Aujourd’hui, il y a beaucoup de choses qui se font dans le pays.

Quelle est la contribution des hôtels en matière d’environnement ?

Depuis 15 ans, on paie une taxe pour la protection de l’environnement. Tous les ans, les hôteliers contribuent Rs 300 M à Rs 400 M à ce fonds. On a demandé en vain jusqu’ici à participer à la mise en place des projets financés à partir de ce fonds. Jusqu’à présent, on prêche dans le désert. On a toujours souhaité l’institution d’un comité qui aurait permis de suivre l’utilisation de cet argent. Ce qui nous aurait permis d’avoir notre mot à dire mais le gouvernement n’est pas très enthousiaste à ce sujet. Toujours dans le domaine de l’environnement, nous contestons en cour le EIA du promoteur d’un projet d’aquaculture. Je ne peux pas m’étendre sur cette question mais nous voulons attirer l’attention sur le risque potentiel d’attirer des requins. Nous ne sommes pas contre l’aquaculture, mais souhaitons qu’elle se développe dans un cadre défini. Il ne faut jamais oublier que nous employons 45 000 personnes et avons un chiffre d’affaires de Rs 65 milliards. Nous ne voudrions pas qu’un accident préjudiciable à cette industrie se produise. Nous ne voulons pas mettre en péril l’industrie.

Le “green tourism”, ça vous dit quelque chose ?

Au niveau du groupe hôtelier Attitude, nous avons une “Green Attitude Foundation”. Tous les hôteliers responsables ont des actions tournées vers l’environnement et le social. Auparavant, il y avait le CSR. Maintenant ce CSR est devenu comme une taxe gouvernementale. Chaque hôtelier responsable tire de son fonds de roulement et met un budget social qui est au-dessus du CSR et au-delà de tout afin d’aider les plus démunis. Nous sommes conscients de la problématique de la pauvreté, de l’écart entre les riches et les pauvres. On n’a pas tous les leviers. On fait beaucoup de choses dans le voisinage de nos hôtels. Le “green tourism” fait partie de cela.

Est-ce que le changement climatique est pris au sérieux par les hôteliers ?

Ce qui nous fait le plus peur, c’est l’érosion. Je ne parle pas uniquement de problèmes rencontrés par des hôtels mais aussi par le pays. Maurice est une petite île entourée de belles plages qui sont appréciées aussi bien par les étrangers que les Mauriciens. L’érosion affecte plusieurs plages. Il est vrai que l’État fait un travail concernant l’emmurement des plages afin d’empêcher qu’elles s’érodent davantage.

Mais il faut être plus ambitieux. À notre humble avis, l’État devrait se donner les moyens de recycler le sable qui se trouve dans nos lagons et d’élaborer un plan national. On aurait pu, par exemple, pomper le sable blanc derrière les récifs et le ramener à terre de façon à permettre la création de réserves stratégiques naturelles de sable. Alors, les hôteliers auraient pu puiser de ces réserves pour réaménager leurs plages. Actuellement, un opérateur d’un hôtel dans le Nord doit s’approvisionner en sable à Baie-du-Cap alors qu’il aurait pu trouver du sable dans la mer à proximité de son hôtel. Nos plages partent à la mer. J’appréhende ce qui se passera dans 25 ans.

Quid de la disponibilité de la main-d’œuvre dans les hôtels ? On voit de plus en plus de travailleurs étrangers dans les hôtels ?

Il faut reconnaître que l’École hôtelière de Maurice n’est plus ce qu’elle était. Elle ne fait pas son travail comme il se doit. Cette école opère sous l’égide du ministère de l’Éducation et le recrutement du personnel est régi par la PSC. Le modèle de fonctionnement de cet établissement n’est pas bon. Les hôteliers avaient formé à un certain moment un comité de gestion. Toutefois le directeur n’était pas sur la même longueur d’onde avec le comité. Je ne peux pas en dire plus. S’agissant de la main-d’œuvre étrangère, nous éprouvons depuis quelques années des difficultés pour recruter des professionnels comme les chefs et les sommeliers. Les conditions imposées sont archaïques.

Par ailleurs, depuis quelque temps, les jeunes Mauriciens sont recrutés en masse pour travailler sur les bateaux de croisière. Or les hôtels ne peuvent faire la compétition avec les salaires qui sont offerts par les navires de croisière. Je suis content pour ces jeunes Mauriciens. Mais les hôtels qui constituent une école pour ces jeunes en souffrent énormément. Du jour au lendemain, un établissement peut se retrouver sans les employés dont il a le plus besoin. Il faut par conséquent que le gouvernement autorise le recrutement des étrangers à tous les niveaux pour nous aider. Je ne vois pas pourquoi on autorise les compagnies à importer des travailleurs étrangers, mais pas les hôtels.

L’emploi des étrangers ne risque-t-il pas d’affecter l’accueil légendaire des Mauriciens ?

Nous faisons tout notre possible pour les employés du “front office” où, par exemple, les femmes de chambre sont des Mauriciennes.

Un mot de la fin ?

Il faudrait que les Mauriciens en général comprennent l’importance de cette industrie. Il est dommage que le touriste soit parfois mal perçu et associé parfois à la hausse des prix de certaines commodités. Il n’y a pas que l’argent qui compte mais la rencontre humaine. Le fait qu’un pêcheur d’ourite accepte de transporter un touriste français dans son bateau peut constituer une expérience extraordinaire. Il faudrait, à mon avis, que l’importance de cette industrie soit enseignée à l’école. Il faudrait que tout un chacun apporte sa contribution pour que le pays soit une destination attirante, propre, belle et où les touristes se sentent en sécurité.

Jean Marc Poché

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