JUGÉ POUR LE MEURTRE D’UN COMPATRIOTE: Un Bangladais écope de 23 ans de prison

Mohammed Mizanur Rahman, un machiniste bangladais de 28 ans, faisait face à un procès devant les Assises pour le meurtre d’un de ses collègues et ami, Alam Asraful, commis le 8 octobre 2014 à Belle-Rive, Dubreuil. Mohammed Rahman avait plaidé coupable d’une accusation de “manslaughter” devant le juge Benjamin Marie-Joseph, lequel l’a cependant condamné à 23 ans de prison.
Mohammed Rahman, répondait d’une charge de “manslaughter” devant les Assises dans le cadre du meurtre d’Alam Asraful, qui travaillait comme superviseur dans la même usine que lui. Il était accusé d’avoir poignardé la victime le 8 octobre 2014 à Belle-Rive, Dubreuil, soit près de l’usine, et ce à la suite d’une dispute. Le médecin légiste, le Dr Maxwell Monvoisin, qui avait pratiqué l’autopsie, avait relaté en cour que « la victime avait été poignardée à l’abdomen avec un couteau, faisant une entaille de 35 mm, perforant les poumons et le diaphragme jusqu’à la partie supérieure de l’estomac ». Il devait également indiquer que la victime avait perdu au moins 2 litres de sang à la suite de cette entaille, succombant ainsi à ses blessures.
Dans les quatre dépositions de l’accusé consignées par la police, Mohammed Rahman a soutenu que c’est à la suite d’une « grosse dispute », lors de laquelle la victime l’avait « provoqué », qu’il a retiré un couteau qu’il avait en sa possession avant de poignarder son ami à plusieurs reprises, « au dos et à l’abdomen ». Après avoir commis l’irréparable, il avait alors traîné le corps pour le jeter dans un endroit boueux.
En cour, Mohammed Rahman a indiqué qu’il considérait la victime comme son « frère » et qu’il « n’avait nullement l’intention de lui faire du tort ». Son homme de loi avait rappelé, lors de l’interrogatoire des témoins, que son client avait coopéré avec la police et qu’il avait fait part de ses remords, ayant de plus plaidé coupable lors de son procès. Lorsqu’il s’était adressé à la cour, l’accusé avait indiqué qu’il n’avait pas l’intention de commettre ce crime, mais qu’ils s’étaient tous deux disputés. Il était défendu par Me Raj Pentiah alors que la poursuite, elle, était représentée par Me Pravin Harrah.

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