Kavy Ramano : « Inculquer une culture environnementale dynamique et florissante à Maurice »

À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement célébrée aujourd’hui, le ministre de l’Environnement, Kavydass Romano, évoque la volonté de son ministère d’inculquer une culture environnementale dynamique et florissante. Il parle également de la situation en ce qui concerne les produits en plastique à Maurice. « Avec l’entrée en vigueur de nouvelles législations sur les sacs en plastique et les produits en plastique à usage unique, le pays a connu une réponse satisfaisante avec l’introduction de nombreux produits écologiques et durables. Tous les restaurants, aires de restauration et supermarchés disposent d’une panoplie de produits biodégradables. »

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Il dira aussi que le pays compte quelque 246 importateurs/fabricants enregistrés auprès de son ministère pour les produits biodégradables à usage unique et 79 importateurs/fabricants pour les sacs plastiques biodégradables/compostables.

Le thème de la Journée mondiale de l’environnement 2023 célébrée ce lundi est Solutions à la pollution plastique. Quelles sont les activités envisagées par votre ministère pour marquer cette journée spéciale ?

Mon ministère s’est toujours efforcé d’inculquer une culture environnementale dynamique et florissante à Maurice. La commémoration de la Journée mondiale de l’environnement est une bonne occasion pour chacun de repenser et de redynamiser les politiques et stratégies de gestion environnementale à tous les niveaux en réaffirmant notre partenariat avec toutes les parties prenantes pour provoquer le changement de mentalité nécessaire au soutien de l’écologie.

C’est dans cet esprit que mon ministère, en collaboration avec différents acteurs, a lancé en avril 2023 un concours Les Trophées de l’Environnement 2023, comme activité phare à l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement 2023. Ce concours n’a pas seulement porté sur le plastique, mais cible un plus large éventail d’initiatives sur les meilleures pratiques environnementales et la durabilité. Il comprend 11 secteurs, à savoir l’industrie textile, le secteur de la fabrication d’aliments et de boissons, les supermarchés/hypermarchés, les médias, les organisations non gouvernementales, la gestion des déchets et des ressources, secteur financier, tourisme, autorités locales, secteur public et établissements d’enseignement.

Quel est l’objectif de ce concours ?

L’objectif de ce concours est de reconnaître et de faire connaître les meilleures initiatives environnementales adoptées par diverses institutions locales et d’encourager leur réplication pour une île Maurice plus propre, plus verte et plus sûre. La cérémonie de remise des prix récompensera les efforts des institutions qui ont mis en œuvre les meilleures mesures de durabilité et les meilleures initiatives environnementales pour, entre autres, réduire leur empreinte carbone, utiliser des alternatives plastiques durables, optimiser l’utilisation des ressources et réduire la pollution environnementale. Trois nominés, dont deux finalistes et un gagnant, sont proposés pour chaque catégorie.

Depuis la promulgation de la réglementation sur l’interdiction des sacs en plastique et le contrôle des produits en plastique à usage unique en 2020, avez-vous remarqué un changement sur le marché local ?

À la suite de l’entrée en vigueur de nouvelles législations sur les sacs en plastique et les produits en plastique à usage unique, le pays a connu une réponse satisfaisante avec l’introduction de nombreux produits écologiques et durables. Tous les restaurants, aires de restauration et supermarchés disposent d’une panoplie de produits biodégradables. Ceux-ci comprennent des sacs en jute, des sacs en tissu, des sacs/récipients à base de plantes, des couverts/agitateurs/pailles en bois et des assiettes/tasse/bol/plateau en palmier et en carton.

Le secteur local de la fabrication d’aliments s’efforce également de trouver des alternatives appropriées aux produits en plastique pour les contenants de produits tels que la crème glacée et le yogourt. Cette mesure a également ouvert de nouvelles opportunités pour nos entrepreneurs locaux, impliqués dans la production d’alternatives écologiques durables telles que la tente raphia, la tente vacoa, les sacs en tissu, sacs en jute, plantes, couverts/pailles en bois et palme et papier assiettes/tasses/bols/plateaux, entre autres.

En octobre 2020, avant l’entrée en vigueur de la réglementation, le ministère de l’Environnement a également organisé une expo-vente de deux jours sur les alternatives aux produits plastiques à usage unique et aux sacs plastiques. Cet événement a été un succès, permettant à quelque 25 entreprises de promouvoir leurs produits respectueux de l’environnement et de solliciter des programmes de subventions auprès du ministère des Petites et moyennes entreprises. Au 31 mai 2023, nous comptons 246 importateurs/fabricants enregistrés auprès de mon ministère pour les produits biodégradables à usage unique et 79 importateurs/fabricants pour les sacs plastiques biodégradables/compostables.

Outre la promulgation de règles sur le plastique, y a-t-il des mesures supplémentaires mises en œuvre par le ministère pour faire de Maurice un pays sans plastique dans les plus brefs délais ?

Reconnaissant la complexité de la gestion du plastique et la grande variété d’options, ce ministère est conscient que la question problématique du plastique sera mieux traitée grâce à l’élaboration d’une feuille de route, qui guidera la formulation des politiques futures, des stratégies et des plans d’action pour combler les lacunes et la dimension de la pollution plastique pour parvenir à une île Maurice sans plastique.

C’est dans cette ligne que le ministère s’est lancé dans l’élaboration de la feuille de route pour opérationnaliser la politique sans plastique d’ici 2030. Cet exercice identifiera d’autres produits/articles en plastique problématiques nécessitant des interdictions, les produits en plastique ayant un potentiel de réutilisation et de recyclage, les lacunes, les défis et les opportunités pour l’industrie du recyclage ainsi que les modifications législatives requises.

Au chapitre de la recherche et du développement pour le contrôle de la pollution plastique, le ministère met en œuvre, en collaboration avec l’université de Maurice, quatre projets de recherche et développement sur les plastiques. Les projets sont essentiellement axés sur : les tests de biodégradabilité des matériaux plastiques biodégradables/compostables  la surveillance du niveau de microplastiques le long de plages sélectionnées et la recherche de fibres naturelles locales, telles que la canne à sucre, l’ananas, le palmier, la banane, le tapioca et le maïs comme matériaux alternatifs pour remplacer les produits en plastique à base de pétrole.

Quel est l’état du plan directeur pour l’environnement de la république de Maurice pour la prochaine décennie ?

Le Plan directeur sur l’environnement pour la République de Maurice pour la prochaine décennie est le résultat d’un processus consultatif national et inclusif impliquant un large éventail de parties prenantes, des organisations des secteurs public et privé, des universités, des organisations non gouvernementales et de la société civile ainsi que de l’île Rodrigues sur la période de décembre 2019 à décembre 2021.

Le document comprend deux plans d’action distincts pour Maurice et Rodrigues respectivement, et vise à assurer une meilleure gestion de l’environnement en établissant les bases de la transition écologique du pays vers une plus propre, plus verte, durable sur le plan environnemental et résilient au changement climatique, à faibles émissions et à économie circulaire.

Le plan d’action quinquennal pour Maurice comprend des recommandations politiques classées en huit domaines thématiques qui ont été initialement identifiés lors des Assises de l’environnement en décembre 2019. Un ensemble de recommandations politiques globales et transversales visant à résoudre les problèmes systémiques ont également été a émergé.

Ce plan d’action s’articule principalement autour des huit thèmes suivants : culture environnementale ; urbanisme et politique environnementale ; changement climatique ; zones côtières et environnement marin ; biodiversité et ressources naturelles ; lutte contre la pollution ; gestion des déchets et contrôle des déchets plastiques.

Pour opérationnaliser et soutenir la mise en œuvre du plan directeur, des recommandations ont également été faites pour l’harmonisation, la réingénierie et le renforcement de la structure institutionnelle du ministère.

Le Parlement a adopté récemment une législation sur la gestion des déchets et la récupération des ressources. Quelles sont les raisons d’une telle loi ?

La gestion des déchets à Maurice s’est jusqu’à présent concentrée sur la mise en décharge des déchets municipaux collectés à la station d’enfouissement de Mare-Chicose et le secteur du recyclage en est encore à ses balbutiements. Environ 500 000 tonnes de déchets ont été enfouies en 2022 et, selon une estimation prudente, la production de déchets devrait atteindre environ 650 000 tonnes par an d’ici 2030.

La décharge de Mare-Chicose a reçu plus de dix millions de tonnes de déchets depuis sa mise en service en 1997 et le gouvernement dépense des milliards dans la collecte, le transfert et l’élimination des déchets. Cela est considéré comme non durable et nous devons découpler la production de déchets de la croissance économique et nous devons également prendre des mesures pour détourner les déchets de la décharge qui a atteint la saturation. Et il est nécessaire de passer de cette approche linéaire à une approche d’économie circulaire en valorisant nos ressources en déchets. Non seulement, cela aggraverait les dommages causés à l’environnement et à notre qualité de vie, mais cela saperait également le fondement même de notre prospérité économique.

La gestion des déchets appelle un modèle plus solidaire et en étant bien conscient, mon ministère s’est fixé un objectif ambitieux de détourner environ 70% des déchets générés de la décharge d’ici 2030 par une transition écologique, c’est-à-dire un changement de paradigme d’un modèle d’économie linéaire qui suit traditionnellement le modèle d’économie circulaire prendre-faire-disposer, conformément au paragraphe 152 du programme gouvernemental 2020-2024.

Il faut donc adopter une transition écologique par un modèle d’économie circulaire qui favorise la valorisation des ressources. Il est donc nécessaire de prendre des mesures audacieuses pour relever ces nouveaux défis. Notre stratégie pour atteindre ce qui précède passe par la conception d’un cadre juridique codifié et complet sur la gestion des déchets solides et dangereux.

Il n’y avait pas de législation spécifique à Maurice pour traiter de manière holistique la gestion des déchets solides et dangereux. Des réglementations pour des flux de déchets spécifiques ainsi que des dispositions générales ont été éparpillées dans le cadre de la loi sur les collectivités locales et de la loi sur la protection de l’environnement.

Les dispositions n’étaient pas toujours complètes et, dans certains cas, des dispositions obsolètes conduisent à une faible application des lois. En outre, plusieurs autres organisations gouvernementales partageaient une compétence concurrente sur certains aspects de la gestion des déchets solides, ce qui a abouti à une approche fragmentée. Les dispositions légales auparavant éparses ont été regroupées, un cadre législatif adéquat assurera la mise en œuvre effective de plusieurs projets axés sur la récupération et le recyclage des ressources et facilitera ce passage d’une approche linéaire à un modèle d’économie circulaire dans le secteur des déchets.

Qu’est-ce qui va changer pour la population et les autorités locales et les producteurs de déchets ?

La gestion des déchets ne relève pas uniquement de la responsabilité du gouvernement. Nous croyons qu’il est de la responsabilité de chaque citoyen, entreprise, institution de créer un monde partagé sain, inclusif et vivable auquel nous aspirons.

Le secteur privé joue un rôle crucial dans l’ensemble de l’entreprise, que ce soit en tant que transporteurs de déchets, entrepreneurs de récupération et exploitants d’installations privées de gestion des déchets et un changement de mentalité et d’attitude est nécessaire. Les producteurs de déchets sont appelés à assumer un rôle plus responsable pour une meilleure gestion des déchets et valorisation matière. Cette législation tracera la voie d’une économie circulaire, dynamisant ainsi l’industrie du recyclage, et prévoit les devoirs et obligations des ménages, des opérateurs économiques et des institutions de trier leurs déchets à la source.

Une île Maurice moderne exige que les ménages reçoivent des poubelles séparées pour trier leurs déchets pour le recyclage et le compostage et participent à l’initiative nationale de détournement des déchets de la décharge que ce gouvernement s’est fixé pour réaliser. Une séparation appropriée des déchets dans les locaux du générateur grâce à l’utilisation de récipients appropriés permettra un stockage séparé des déchets organiques et des matières recyclables sèches. Ces déchets triés seront transportés séparément vers des installations de traitement des déchets appropriées.

L’exploitation prochaine d’unités de tri et d’unités de compostage telles que recommandées dans la récente stratégie et action de récupération et de recyclage des ressources financées par l’AFD, dans au moins deux régions de l’île, assurera la récupération maximale des ressources utiles actuellement gaspillées.

Les autorités locales jouent un rôle crucial pour assurer l’assainissement dans tout le pays. Ils ont toujours fourni un service efficace de collecte des déchets, soit en interne, soit en sous-traitance, soit une combinaison des deux méthodes, dans toute l’île pour s’assurer que nos déchets sont retirés des ménages et des zones commerciales afin de protéger la santé publique. Cependant, il est temps pour eux de revoir leur rôle en tant que maillon important de nos initiatives circulaires.

Quel sera le rôle des autorités locales ?

Avec l’étroite collaboration des autorités locales et du ministère des Collectivités locales, de la Gestion des catastrophes et des risques, la nouvelle législation nous permet d’augmenter encore l’efficacité opérationnelle et d’améliorer la récupération des ressources grâce à la séparation à la source et à la collecte séparée de ces déchets triés qui peuvent être valorisés par le compostage de la fraction organique, c’est-à-dire les déchets alimentaires et verts, et le recyclage des composants secs, c’est-à-dire le papier, le plastique, le carton, les métaux pour commencer.

Les autorités locales seront appelées à se procurer et à déployer le personnel et les véhicules appropriés pour la collecte des déchets triés de manière efficace. Ces mesures en amont de la chaîne de gestion des déchets sont extrêmement importantes pour garantir que les matériaux de valeur peuvent être réinjectés dans l’économie, ne sont pas contaminés et conservent leur valeur économique. Une campagne de sensibilisation approfondie sera menée pour éduquer la population sur la manière de trier les déchets à la source.

Votre ministère a organisé une conférence nationale de trois jours sur l’économie circulaire l’année dernière en mai 2022. Que s’est-il passé depuis ?

Lors de la conférence à laquelle ont assisté environ 340 personnes par jour, il y a eu une reconnaissance générale concernant le caractère non durable du modèle d’économie linéaire et un large consensus sur la nécessité de passer à un modèle d’économie circulaire qui repose sur les principes de consommation et de production durables axés sur les 9 R, soit refuser, réduire, repenser, réutiliser, réparer, remettre à neuf, reconditionner, réutiliser, recycler et récupérer.

Des recommandations ont été avancées pour l’élaboration d’une feuille de route nationale qui nous aiderait à passer à un modèle d’économie circulaire. J’ai le grand plaisir d’annoncer que mon ministère, avec le soutien du Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE), s’est lancé dans cet exercice depuis octobre 2022 et qu’une série de réunions de réflexion ont été organisées dans les principaux domaines prioritaires.

Le ministère finalise actuellement la feuille de route et le plan d’action pour une économie circulaire en République de Maurice pour 2023 à 2033. La feuille de route s’appuie sur les résultats de la Conférence nationale sur l’économie circulaire. La feuille de route établit l’orientation stratégique pour la transition vers une économie circulaire basée sur la pensée systémique, décrivant les principaux moteurs, les priorités et les domaines transversaux. La feuille de route sur l’économie circulaire a identifié cinq domaines d’intervention prioritaires comme ayant un fort potentiel de circularité à Maurice, à savoir le secteur agroalimentaire ; la construction et l’immobilier ; les biens de consommation ; la gestion des déchets et la mobilité et la logistique. Un atelier est prévu la troisième semaine de juin pour valider le document.

Comment se prépare-t-on pour la prochaine COP 28 ?

La 58e session des organes subsidiaires prévue du 1er au 15 juin 2023 à Bonn est une réunion technique préparatoire à la prochaine Conférence des Nations unies sur les changements climatiques de 2023 (COP 28) qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï.

Une équipe d’officiers du ministère de l’Environnement assiste à la session de Bonn. Au cours de cette session, Maurice participera également au 14e partage de vues facilitateur prévu à Bonn les 6 et 7 juin pour présenter le premier rapport biennal actualisé soumis à la CCNUCC en décembre 2021.

La COP 28 devrait conduire la transformation mondiale vers un monde à faibles émissions et résilient au climat, encourager une action climatique ambitieuse et faciliter la mise en œuvre, y compris le soutien connexe. Parmi les éléments clés à discuter lors de la COP 28 figurent le premier bilan mondial dans le cadre de l’Accord de Paris, l’opérationnalisation du Fonds pour les pertes et dommages, la première reconstitution du Fonds pour les pertes et dommages, les modalités de l’objectif mondial sur le cadre d’adaptation, entre autres.

En tant que pays africain PEID et pays en développement, Maurice fait partie des blocs de négociation, à savoir l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS), le Groupe africain de négociateurs et le G77 et la Chine pour faire avancer sa position sur le changement climatique dans les forums mondiaux et les négociations sur le changement climatique.

Grâce à ces plates-formes de négociation, Maurice attend avec impatience la réalisation des engagements de la COP 26 et des résultats de la COP 27 pour la mise en place d’un nouveau mécanisme de financement qui considère un critère basé sur la vulnérabilité pour le décaissement des financements.

Maurice attend également avec intérêt la rationalisation des modalités d’amélioration des flux de financement climatique à partir des fonds existants pour l’adaptation et l’atténuation. La position nationale sur le changement climatique à négocier à la COP 27 sur les domaines thématiques, à savoir le financement climatique, l’adaptation, l’atténuation et le genre et le changement climatique sera affinée en particulier pour négocier activement sur l’agenda financier des pertes et dommages.

Le gouvernement a demandé instamment l’opérationnalisation et la remise du Fonds des pertes et dommages. Cette installation fournira à nos communautés les plus vulnérables les ressources à un rythme plus rapide pour se remettre d’une calamité afin de renforcer leur résilience.

Par conséquent, jusqu’à la COP 28, il y aura des consultations continues au niveau national avec les parties prenantes sur les spécificités locales pour affiner notre position nationale ainsi qu’au niveau international à travers les blocs de négociation pour prendre en compte les intérêts communs.

Un mot sur les mesures budgétaires concernant l’environnement…

Le budget 2023/2024 est orienté vers le maintien de la dynamique transition écologique. Nous sommes convaincus que les dispositions de ce budget contribueront davantage à la mise en œuvre réussie des projets énumérés dans le Plan directeur pour l’environnement de la république de Maurice pour la prochaine décennie, tels que la gestion des déchets solides, la gestion des zones côtières, la gestion des plastiques, le changement climatique, l’économie circulaire, entre autres.

Propos recueillis par

Jean Marc POCHÉ

ACCROCHES

« Le secteur local de la fabrication d’aliments s’efforce de trouver des alternatives appropriées aux produits en plastique pour les contenants de produits tels que la crème glacée et le yogourt. Cette mesure a également ouvert de nouvelles opportunités pour nos entrepreneurs locaux, impliqués dans la production d’alternatives écologiques durables, comme la “tant raphia”, la “tant vacoa”, les sacs en tissu, les sacs en jute, etc. »

« Les projets de recherche sont en cours Ils seront essentiellement axés sur les tests de biodégradabilité des matériaux plastiques biodégradables/compostables; la surveillance du niveau de microplastiques le long de plages sélectionnées; et la recherche de fibres naturelles locales, telles que la canne à sucre, l’ananas, le palmier, la banane, le tapioca et le maïs, comme matériaux alternatifs pour remplacer les produits en plastique à base de pétrole »

« Le gouvernement a demandé instamment l’opérationnalisation et la remise du Fonds des pertes et dommages. Cette installation fournira à nos communautés les plus vulnérables les ressources à un rythme plus rapide pour se remettre d’une calamité afin de renforcer leur résilience »

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