À KEWAL NAGAR : Personne ne peut effacer le PTr car c’est un patrimoine, a déclaré Navin Ramgoolam

C’est dans une ambiance électrique et dans un memorial park drapé tout en rouge que le leader du PTr, Navin Ramgoolam, s’est adressé à ses nombreux partisans réunis à Kewal Nagar hier, tous gagnés à sa cause, pour célébrer le 115e anniversaire de la naissance de sir Seewoosagur Ramgoolam. Après avoir raconté, pour la énième fois, l’histoire de SSR durant près de trois quarts d’heure, il a, durant une demi-heure, fustigé le gouvernement Jugnauth qui, selon lui, a battu tous les records en neuf mois. Il s’en est pris vertement au ministre des Services financiers, Roshi Bhadain, qui, a-t-il estimé, « pe roul pei la ».
Premier sujet commenté par Navin Ramgoolam : « L’économie, la stabilité et la confiance et les institutions indépendantes. » « Quel investisseur viendra investir à Maurice s’il n’y a pas de confiance kan ou tret BAI de sa manyer la ? Ils ont démantelé la BAI sans passer par les procédures légales », a-t-il déclaré, avant de se demander s’il y a un seul client de cette entreprise qui s’était plaint auprès des autorités au sujet de ses investissements dans la BAI. Pour lui, « c’est par pure vengeance que le gouvernement l’a fait parski pa fin donn zot lamone ki zot ti demande ». Dans cette même affaire, il a accusé le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, de « délit d’initié, car li finn servi so pozision pou tir so kas depi dan Bramer Bank ».
Enchaînant sur le ministre Roshi Bhadain, Navin Ramgoolam a parlé des compagnies Iframac et Courts. Le ministre, a enlevé d’Iframac les marques Mercedes, Mitsubishi et Peugeot « e lerla li dir travayer fer otozestyon. Sa li pou ferme sa, deza 80 dimounn finn perdi travay dan Iframac ».
Au sujet du DTAT avec l’Inde, le leader du PTr a estimé que « c’est un scandale et une tragédie pour Maurice ». « Gouvernman in fane akoz zot amateurism e zot inkonpetans. Ki mwa ki Paul Bérenger, nou finn touzour refiz signe me bannla inn signe », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que le GM a enlevé tous les avantages en faveur du secteur offshore qui emploie environ 15 000 jeunes professionnels à Maurice. Navin Ramgoolam dit avoir demandé à un officiel indien pour quelle raison l’Inde n’a pas protégé l’île Maurice, et ce dernier lui aurait répondu : « Sir, what can we do, these beggars just signed everything. » « Négocier ne signifie pas céder, il faut résister », a-t-il ajouté.
Navin Ramgoolam a aussi rappelé les promesses de l’Alliance Lepep faites durant la dernière campagne électorale. « Elle avait promis de baisser le prix de l’essence de Rs 10 mais le prix ne baisse pas. Le gouvernement est en train de réaliser des profits de Rs 1 milliard sur votre tête », a-t-il fait ressortir. Au sujet des caméras et des permis à points, il a souligné que 88 personnes sont mortes sur les routes depuis le début de l’année. « Pe remet tousala aster », a-t-il ajouté. Il s’en est aussi pris à la Mauritius Revenue Authority (MRA) qui lui a fait des réclamations. « Pe fer harassment. Nou pou bizin get li pli tar, li pou bizin aret amerd ti dimounn e get bann gro rekin ». L’ancien PM a aussi parlé de la visite privée de Ségolène Royal à Maurice et de l’agent politique du MSM Bissoon Mungroo. Finalement, le leader du PTr a dit accepter avoir commis des erreurs mais il a insisté n’avoir jamais pris de commission dans sa vie. « Finn trouv kas dan mo kof, me bizin kone komie kas lezot parti finn gagne e finn gard dan offshore. Mem bann indepandan gagn kontribision », a-t-il conclu.

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