La poursuite de la quasi-fermeture de nos frontières : un suicide économique !

PADMA UTCHANAH
Présidente du Ralliement Citoyen pour la Patrie

La quarantaine imposée à tout voyageur foulant notre sol de l’étranger équivaut à une quasi-fermeture de nos frontières. Le tourisme a été l’un des secteurs les plus porteurs et dynamiques de notre Économie et en est la clef de voûte d’autres pans : le commerce, l’hôtellerie, la restauration, le bâtiment, le transport, l’artisanat, entre autres. Sans être alarmiste, Sameer Sharma, un Mauricien spécialiste de la finance internationale expatrié aux États-Unis, le dit à bras le corps : « Maurice va toucher le fond avant de pouvoir remonter. » Nous savons ce qui nous attend : une grève de la faim mène lentement mais sûrement à la mort. Il en est de même de notre Économie non-alimentée et notamment de l’industrie touristique, son pilier. Pour preuve que la stratégie ou prétendue stratégie gouvernementale soit mauvaise, il suffit de regarder la gestion de la CoViD-19 par La Réunion, notre île sœur : les frontières sont ouvertes, il n’y a pas de quarantaine et la situation est bien sous contrôle. Seul un test PCR négatif est exigé à l’entrée. S’il y a eu, après la première vague du Coronavirus, des décès comptabilisés à La Réunion, il s’agit en réalité des évacuations sanitaires vers l’île, des patients d’ailleurs en situation critique évacués pour y être soignés. Lors des vacances de fin d’année 2020, de nombreux touristes sont partis à La Réunion. Nous aurions pu faire de même en restant fermés à l’égard de certains pays uniquement, par exemple le Royaume-Uni actuellement. Ce gouvernement a peur, peur parce qu’il sait qu’il n’a pas pris les bonnes décisions pour équiper comme il le faut, et de manière sérieuse et efficace, nos hôpitaux et le secteur de la santé.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour