La première congrégation religieuse venue à Maurice en 1845

MONIQUE DINAN

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1.Institut de la Bienheureuse Vierge Marie (i.b.v.m.) Lorette

Cet Institut féminin non-cloitré est fondé en 1609 par une Anglaise Mary Ward, qui réunit autour d’elles quelques jeunes femmes qui se donnent à l’apostolat à travers l’enseignement. Elle subit persécution et emprisonnement, toutes les maisons sont fermées, mais elle reste fidèle à l’Église face à tant de revers.

Deux siècles plus tard, Teresa Ball, une jeune irlandaise de Dublin, membre de cet Institut, fonde une maison dans son pays natal à la demande de l’évêque du lieu. Elle appelle cette maison Lorette en l’honneur de la Famille de Nazareth. L’Institut se développe et se découvre une vocation missionnaire.

À la demande de Mgr. A. B. Collier, qui deviendra en 1847 le premier Évêque de Maurice, la supérieure générale d’alors, Teresa Ball, envoie 8 religieuses à Maurice. Elles débarquent le 8 septembre 1845 en compagnie de l’évêque et s’établissent dans la capitale.

Dès janvier 1846, elles ouvrent à Port-Louis un pensionnat pour les filles. Puis elles transfèrent cette institution à Riche-Terre où elles lancent aussi une école primaire gratuite. Finalement, elles établissent définitivement leur communauté à la rue La Corderie à Port-Louis.

Selon les demandes des parents, d’autres institutions scolaires, primaires et secondaires s’ouvrent à Port-Louis,

1871 : ouverture du Collège de Lorette à Curepipe.

1903 : ouverture du Collège de Lorette à Quatre-Bornes. 

1917 : ouverture du Collège de Lorette Saint-Pierre. 

1935 : ouverture du Collège de Lorette à Vacoas.

1949 : ouverture du Collège de Lorette à Rose-Hill. 

1971 : ouverture du Collège de Lorette à Mahébourg.

Des Centres de Développement ont aussi été ouverts pour aider à la formation des jeunes ayant échoué au Certificat d’Études primaires (CPE) à Bambous-Virieux

Les religieuses de Lorette sont aussi engagées dans l’animation des retraites.

La formation à l’accompagnement des malades.

L’accompagnement spirituel.

L’animation des groupes de jeunes en paroisse.

La formation des femmes en milieu défavorisé, dans la région de Bois-Marchand.

Les sœurs mettent à la disposition du diocèse 2 centres qu’elles gèrent avec une équipe de laïcs.

Les communautés de religieuses se trouvent –

• Couvent de Port-Louis, Rue Eugène-Laurent, Port-Louis.

• Couvent de Quatre-Bornes, Shalom.

• Provincial House rue Dr Roux, Rose-Hill

• Couvent de Curepipe, Rue Commerford, Curepipe

• Couvent de Souillac La Brise, Gris-Gris

Les Centres

Centre Maris Stella (Loreto Retreat Center), Souillac

Centre Mary Ward, rue Commerford, Curepipe.

La province regroupe 23 religieuses dans 5 communautés : 22 Mauriciennes et 1 Irlandaise.

Aujourd’hui, les Religieuses de Lorette travaillent sur les cinq continents.

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