L’aquaponie est la combinaison de l’aquaculture et de la culture hydroponique, et constitue une approche durable, efficace et respectueuse de l’environnement de l’agriculture. C’est ce que déclare le ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Maneesh Gobin, au siège du Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI), à Réduit. C’était lors du lancement du projet Aquaponic financé par l’Union européenne à hauteur de 42 000 euros dans le cadre du programme Global Climate Change Alliance Plus (GCCA+).
« À une époque où nous sommes confrontés à des défis urgents tels que la sécurité alimentaire, la pénurie d’eau et la dégradation de l’environnement, l’aquaponie offre une solution durable vers un système de production agricole plus fort », dit le ministre. L’aquaponie dispose du pouvoir de transformer les communautés, de protéger les ressources naturelles et de nourrir une population croissante.
Parlant du projet aquaponique, il a souligné que l’objectif principal est de mettre en place une unité aquaponique commerciale au FAREI pour constituer le savoir-faire technique afin de permettre à l’équipe de recherche de mettre en place et de gérer un système aquaponique à des fins de recherche et de formation. Il a mentionné que le personnel du FAREI et les nouveaux entrepreneurs ont également été formés sur les techniques de l’aquaponie et les procédures de mise en place et d’exploitation d’un système aquaponique commercial.
Le gouvernement a mis en place le programme d’agriculture protégé pour aider les agriculteurs à accéder aux subventions et aux programmes de formation sur les pratiques agricoles durables. Les planteurs et les entrepreneurs peuvent ainsi saisir des opportunités entrepreneuriales dans le cadre de ce programme, qui permettra aux particuliers comme aux communautés de devenir autosuffisants et économiquement indépendants.
Par ailleurs, des incitations financières ont été annoncées dans le budget pour la mise en place d’une unité d’aquaponie tant pour la production commerciale qu’au niveau des ménages, a-t-il précisé. Le FAREI travaille également avec Polytechnics Mauritius pour organiser des formations sur l’aquaponie.