Les crimes économiques et financiers prennent de l’ampleur

-       Le sujet au cœur d’une conférence de haut niveau en juillet

Les affaires de corruption font la une des journaux depuis plusieurs semaines et font partie des crimes économiques et financiers qui sont en hausse dans le monde entier, en particulier depuis 2020. Outre la corruption, ces crimes regroupent également le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme, la fraude, le vol, le recel, l’escroquerie, la falsification, l’extorsion, l’évasion fiscale, et bien évidemment la fraude aux finances publiques…

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Les perturbations engendrées par la pandémie ont contribué à augmenter ce type de crimes, on l’a d’ailleurs constaté localement. Elles ont entraîné une transition numérique rapide, la contraction des liquidités et donc de nouvelles formes de méfaits, avec des conséquences néfastes sur les individus, les entreprises et les contribuables.

« Whether we look at money laundering, sanctions evasion, ransomware attacks, bribery, or many other life-changing crimes, financial crimes and their perpetrators continue to threaten businesses in ways nobody predicted », expliquent les organisateurs.
Pour discuter de ce Hot Topic, et des moyens de lutter contre son expansion, le CLBS (Centre for Legal and Business Studies) en partenariat avec le groupe Comsure, tiendra une conférence de haut niveau sur la prévention de la criminalité économique, les 12 et 13 juillet 2023, à Pointe-aux-Piments.

L’occasion de débattre de diverses questions, comme le blanchiment d’argent, la prolifération des crimes, les sanctions, les cryptomonnaies, la cybercriminalité, la confidentialité des données, les risques liés aux tierces et à la chaîne d’approvisionnement, la dénonciation et les enquêtes, ainsi que les droits de l’homme et la criminalité environnementale.

Les crimes économiques sont des infractions qui portent atteinte aux biens ou aux intérêts économiques d’autrui. Ils sont souvent motivés par l’appât du gain ou le désir de pouvoir et peuvent avoir des conséquences graves sur les victimes, les institutions, les marchés et la société en général. Ils peuvent être commis par des individus ou des organisations, à petite ou grande échelle ; et peuvent impliquer des acteurs nationaux ou internationaux, publics ou privés.

La lutte contre ce type de criminalité – souvent difficile à détecter, donc à sanctionner – nécessite des compétences spécialisées, des moyens techniques et une coopération entre diverses autorités. Ils sont aussi souvent dissimulés par des stratagèmes complexes ou par des paradis fiscaux.

La criminalité économique et financière a des effets négatifs sur les pays concernés, réduisant la confiance des investisseurs, des consommateurs et des citoyens dans les institutions financières, les marchés et les autorités. Elle entrave également la croissance économique et le développement de la compétitivité en détournant des ressources productives et en faussant la concurrence et décourageant l’innovation. Elle génère également d’importantes pertes financières pour entreprises et individus qui en sont victimes.

À ce titre, les crimes économiques constituent donc un défi majeur pour le développement durable et la cohésion sociale des pays, et nécessitent une réponse coordonnée et efficace de la part des acteurs nationaux et internationaux impliqués dans la prévention, la détection, la répression et la restitution des biens illicites.

Ces sujets seront au cœur de la conférence qui réunira divers intervenants de calibre comme Mathew Beale, Fondateur/CEO du groupe Comsure, Perrin Carey, Fondateur de CoSteer, Steven Cockcroft, Fondateur de cybersecurity-professionals.com, Dr Sheeba Armoogum, spécialiste  en cybersécurité de l’Université de Maurice, Jessica Naga, CEO du groupe Mindex, et Naushad Khadun, Directeur de la formation au Financial Services Institute, entre autres.

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