Les lauréats face à l’actualité

Jeremy Yong Yee Tong Wah, 18 ans, RCPL (Science)

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« Le changement climatique est un problème bien réel»

Changement climatique : « Nous pouvons contrôler la situation à travers la sensibilisation parmi la jeune génération. Il faut que chacun apporte sa contribution comme d’éviter le gaspillage de nos ressources. Mais pour certaines personnes qui font face à des problèmes plus graves, comme la faim et la malnutrition, l’environnement ne sera pas une priorité pour eux. Il faut que nos décideurs soient conscients que le changement climatique est un problème bien réel et qu’il faut des solutions à long terme pour éviter des catastrophes, comme le gigantesque incendie qui a eu lieu en Australie. »

Élections générales : « Les élections générales n’ont pas vraiment perturbé mes examens car je me suis dissocié complément de cette actualité. J’ai un gros stress sur le plan académique et, donc, la politique ne m’intéressait pas vraiment. En plus, certains de mes papiers coïncidaient avec cette période électorale, donc je me suis concentré sur mes révisions en faisant abstractions des problèmes entourant l’organisation des élections. »

Sheik Muhammad Anas Mamode Cassim, 18 ans, RCPL (Science)

« Davantage d’énergie verte pour réduire l’empreinte carbone»

Changement climatique : « Il faut mettre l’accent sur le projet Maurice Île Durable en utilisant plus d’énergie verte pour réduire notre taux en carbone. Il y a aussi un travail de sensibilisation à faire parmi les jeunes, qui seront les décideurs de demain. Les décisions d’aujourd’hui auront un impact dans les années à venir. Nos leaders doivent encourager les Mauriciens à utiliser des produits “eco-friendly”. Pourquoi ne pas mettre plus d’emphase sur l’aspect environnement dans le cursus scolaire ? »

Élections générales : « Je ne me suis pas intéressé à la politique et elle n’a pas affecté mes études. C’était pour moi “business as usual”, car pendant toute la journée, j’ai révisé et fait des “past papers”. En plus, j’ai pris part à un papier d’examen durant cette période, mais tout s’est déroulé sans anicroche. Même après les examens, je ne suis pas vraiment allé voir ce qui s’est déroulé durant cette période électorale. »

Muhammad Aabid Shameem Shamtaully, 18 ans, RCPL (Economics)

« Il faut que les jeunes s’engagent à préserver notre environnement»

Changement climatique : « Notre génération doit s’inspirer de l’engagement des jeunes dans ce domaine, comme l’activiste Greta Thunberg. C’est un exemple à suivre. Je me suis toujours intéressé à cet item, où je visionne bien souvent des clips sur le net sur le changement climatique. Il faut que les jeunes s’engagent à préserver notre environnement. Chacun à sa manière peut contribuer à un changement de mentalité. Commençons par exemple à mettre en terre un arbre dans chaque maison pour préserver la planète. »

Élections générales : « Je me suis concentré sur mes études durant cette période électorale et ce n’est qu’après mes examens que j’ai fait un survol des résultats des élections pour voir qui sont ceux qui ont été élus. Je n’ai pas rencontré de gros problèmes durant cette période, même si on évoquait un ralentissement de la circulation ou encore le fait d’arriver en retard pour les examens. Il a suffi de faire un bon planning pour que tout marche correctement. »

Yoan Tim Li Ying, 19 ans, RCPL (Arts)

«Les élections, un gros événement dans le pays»

Changement climatique : « Le plus gros problème est l’ignorance alors que les leaders de certains pays refusent de croire qu’il pourrait avoir plus de catastrophes à l’avenir. Prenons l’exemple du gigantesque incendie survenu en Australie ou encore la fonte de neiges. Aujourd’hui, nous disposons d’outils modernes et il est plus facile de sensibiliser les gens à travers les réseaux sociaux. Chacun a sa part de responsabilité dans ce qui arrive aujourd’hui et il est temps que tous les partis travaillent ensemble pour apporter des solutions à ce problème. »

Élections générales : « C’était un gros événement dans le pays, qui coïncidait avec la période des examens. Même si de temps en temps, j’ai essayé de suivre quelque peu ce qui se passait sur le plan politique, je n’ai pas non plus négligé les révisions. Il fait accorder du temps pour chaque chose dans la vie et trouver un juste équilibre. Finalement, les élections n’ont pas vraiment perturbé mes habitudes et j’ai même suivi les résultats lors du dépouillement des votes. »

Steven Chung Yao Hon Chung Pin Young, 19 ans, RCPL (Science)

« L’éducation pour l’environnement dès le plus jeune âge »

Changement climatique : « Chacun peut apporter sa contribution à ce problème, et à sa manière. Je pense que les jeunes sont conscients de ce qui se passe à travers le monde. Il est souhaitable que l’éducation pour la préservation de l’environnement se fasse dès le plus jeune âge. »

Élections générales : « Je n’ai pas vraiment été perturbé par la campagne électorale car j’étais concentré sur mes études à la maison. Le sujet n’était pas évoqué dans le milieu familial car mes parents m’ont encadré pour que mes révisions et mes examens se déroulent sans problème. En plus, le Collège Royal se trouve dans un lieu loin de certaines habitations. Et donc, nous n’avons pas rencontré de problèmes, comme des bruits ou autres. »

Darshan Jain Goburdhone, 18 ans, RCPL (Science)

« La situation est alarmante »

Changement climatique : « La situation est alarmante au niveau mondial et il faut prendre les mesures qui s’imposent. Par exemple, évitons l’excès de consommation. Il est temps pour que les jeunes prennent bien conscience du danger auquel nous faisons face car c’est nous qui reprendrons le flambeau dans le futur. Nous devons dés maintenant établir quelle planète nous voulons dans les années à venir et il y a un gros travail qui attend nos dirigeants. »

Élections générales : « Personnellement, je n’étais pas perturbé par cet événement, car j’étais la plupart du temps à la maison. La majorité des élèves qui prennent part aux examens de HSC ne se rendent pas à l’école durant cette période et se concentrent plutôt sur les révisions et les examens. En plus, je ne suis pas vraiment la politique. »

Fawwaaz Ibne Sayad Rusmaully, 18 ans, RCPL (Economics)

« Notre contribution à apporter sur le climat »

Changement climatique : « C’est un sujet qui touche tout le monde, surtout le réchauffement climatique, où notre île est très exposée. C’est bien que des jeunes comme Greta Thunberg aient interpellé les dirigeants du monde sur ce problème. Maintenant, il faut que ces derniers prennent des initiatives pour préserver notre environnement. Alors que les jeunes ont également leur part de contribution à apporter sur ce problème en changeant certaines mentalités, comme jeter ses ordures dans les poubelles et pas n’importe où. »

Élections générales : « C’était en pleine période d’examen et, donc, je n’ai pas vraiment eu le temps de suivre la politique. En plus, ma famille n’en parlait pas trop à la maison pour ne pas me perturber. Je n’ai eu aucun problème durant cette période, que ce soit pour me rendre au collège ou pour prendre part aux examens. »

Aniketh Teeluckdharry, 18 ans, RCPL (Arts)

« Pas perturbé pendant les élections »

Changement climatique : « Il faut plus de consensus sur certains sujets, comme le réchauffement de la planète et la pollution. Nos dirigeants doivent prendre ce sujet au sérieux et mettre plus d’emphase sur nos jeunes en les encadrant et les sensibilisant. Dans 20 ou 30 ans, c’est nous qui occuperons des postes importants, et donc, les décisions d’aujourd’hui auront un impact dans le futur. Il y a aussi un gros travail à faire sur le plan économique pour que plus de fonds soient accordés pour la préservation de l’environnement. »

Élections générales : « Cet événement n’a eu aucun impact sur mes études ou mes examens. J’ai mis la politique de côté et me suis concentré exclusivement sur les papiers que je devais composer. Je n’ai eu aucun souci pour être à l’heure et je n’ai pas été perturbé par l’animation pendant la période électorale. »

Elliott Ken Steven Chan Tim, 18 ans, RCPL (Technical)

« Un grand danger nous guette »

Changement climatique : « C’est un assez grand danger qui nous guette. L’exemple de l’incendie en Australie témoigne de l’impact du réchauffement climatique sur la planète. Il faut éduquer nos jeunes pour leur faire prendre conscience que ce problème pourrait avoir un impact négatif dans un proche avenir. Nous devons essayer de changer nos mentalités et d’adopter un mode de vie sain pour l’environnement. »

Élections générales : « Le jour du Nomination Day, je devais prendre part à un papier d’examen. J’étais un peu stressé le matin, mais finalement, tout s’est bien passé. Mes révisions n’ont pas été perturbées durant cette période électorale. »

Lagnesh Kishun, 18 ans, RCC (Arts) 

« La contribution de tout un chacun »

Changement climatique : « À mon avis, les jeunes sont très impliqués, voire engagés, dans la protection de l’environnement dans le cadre du changement climatique. De nos jours, il existe plusieurs groupes de jeunes et d’associations militant contre le changement climatique. Les jeunes, surtout, organisent des manifestations dans les rues, des causeries dans des centres et écoles. Ils mènent des campagnes de sensibilisation à travers le pays. Cependant, je ne pense pas que c’est assez en termes d’actions. Pour vraiment apporter des changements, pour encourager la population à prendre des initiatives et adopter les bonnes pratiques, il faut prendre les actions nécessaires et, pour cela, on n’a pas besoin des jeunes seulement, mais aussi de la contribution des autorités mauriciennes et de tout un chacun. »

Patrimoine national : « La préservation du patrimoine national est une des actions les plus importantes à considérer à Maurice. Notre culture est notre identité. Si nous perdons notre culture, notamment notre patrimoine national, nous perdons tout, voire notre existence. De plus, je pense qu’il est très important que chaque Mauricien puisse connaître l’histoire de son pays et c’est justement à travers le patrimoine national que nous arrivons à revivre le passé. En préservant le patrimoine national, nous préservons aussi le futur sans qu’on ne le réalise vraiment. Par conséquent, je dirai que le gouvernement a pris de bonnes initiatives en venant avec des projets comme le musée de l’esclavage ou encore le séga Chagos. Il a pris une bonne décision d’investir dans ces projets. »

Avish Madhow, 19 ans, RCC (Science):

« Les jeunes très dévoués à sauver la planète… »

Changement climatique : « Le changement climatique est un sujet qui préoccupe tout un chacun, non seulement à Maurice, mais dans le monde entier. Toutefois, je trouve que les jeunes s’intéressent particulièrement aux dangers du changement climatique car ils comprennent mieux la situation. J’ai constaté que les jeunes sont très dévoués à sauver la planète. Sur le plan international, il y a des jeunes qui font régulièrement entendre leur voix sur ce sujet et réclament que des actions soient prises pour sauver la planète. Cette affaire prend de l’ampleur de jour en jour et je pense qu’on trouvera des changements dans le futur. Les jeunes sont en train de prendre les devants et les changements sont certains. »

Patrimoine national : « Il faut sans doute protéger nos patrimoines nationaux car ils sont uniques au monde. C’est d’ailleurs notre patrimoine national qui nous distingue des autres pays. Je trouve que le gouvernement de Maurice vient avec de bonnes initiatives, notamment le musée de l’esclavage et le séga Chagos à l’Unesco, pour protéger notre patrimoine national. D’ailleurs, il ne faut pas que le gouvernement s’arrête là. Je pense qu’il doit investir davantage et venir avec des projets de cette envergure afin que le patrimoine national de notre île soit préservé pour toujours. Ce sont les générations futures qui vont en bénéficier. Notre culture sera connue de tous. »

Lavnish Sarvajit Naggeea, 18 ans, RCC (Science):

« Campagne de sensibilisation sur le patrimoine national »

Changement climatique : « Je trouve que les jeunes sont très engagés dans le combat pour protéger la planète des risques du changement climatique. Au Collège Royal de Curepipe, les étudiants sont très actifs. J’ai constaté qu’ils organisent des activités dans ce contexte, notamment des campagnes de nettoyage, des projets sur le recyclage, des séminaires sur le sujet. Les jeunes d’aujourd’hui font preuve de beaucoup d’efforts pour protéger le pays, voire la planète, des conséquences du changement climatique. Et je pense qu’on peut faire encore mieux et prendre des actions plus concrètes. De plus, j’encourage plus de campagnes de sensibilisation, non seulement auprès des jeunes, mais aussi auprès de la population générale. »

Patrimoine national : « La préservation du patrimoine national est une des priorités de notre gouvernement et doit être la priorité des Mauriciens également. Les patrimoines nationaux cachent l’histoire du pays et c’est à travers le patrimoine que les futures générations connaîtront le passé. Le Collège Royal de Curepipe est aussi un bâtiment du patrimoine. En tant qu’élève de ce collège, nous comprenons son importance et nous avons beaucoup appris sur le passé à travers ce bâtiment, notamment sur l’époque coloniale. Beaucoup de personnes, surtout les jeunes, ne savent rien sur l’histoire de Maurice et comment et pourquoi ces lieux du patrimoine existent aujourd’hui. Par conséquent, je pense qu’il faut une campagne de sensibilisation auprès des Mauriciens afin qu’ils comprennent mieux l’importance de notre patrimoine national et pourquoi le préserver. »

Vivekanand Paligadu, 18 ans, RCC (Science) :

« L’effort des jeunes de  nos jours est louable »

Patrimoine national : « C’est important de protéger notre patrimoine national car c’est l’identité mauricienne. Le patrimoine national cache aussi l’histoire de notre pays, qui suscite beaucoup d’admiration. Je pense que le gouvernement a pris une bonne initiative à travers le musée de l’esclavage et en allant de l’avant avec le séga Chagos à l’UNESCO. Cela encouragera les Mauriciens à entamer des recherches sur le passé et leurs ancêtres. Ainsi, le passé et l’histoire resteront ancrés dans le cœur des Mauriciens. Par ailleurs, grâce à ces démarches, notre culture sera préservée au grand bonheur des prochaines générations. Les futures générations pourront tout découvrir sur l’histoire de Maurice à travers les sites et bâtiments patrimoines à Maurice. D’ailleurs, c’est ce que font les générations actuelles »

Changement climatique : « L’effort démontré par les jeunes de nos jours est louable. Ils sont des milliers de jeunes qui se sont engagés dans le combat contre les risques du changement climatique. À Maurice, nous avons vu les effets du changement climatique à plusieurs occasions et c’est important de prendre les mesures nécessaires. J’ai constaté que les jeunes comprennent mieux les risques du changement climatique et ils prennent les initiatives requises pour aider la population à mieux comprendre la situation et apporter des changements. »

Hansraj Kora Venciah, 18 ans, RCC (Science) :

«  Il nous faut beaucoup plus d’actions radicales »

Patrimoine national : « La préservation de notre patrimoine national n’est non seulement une bonne initiative mais aussi un aspect très vital pour l’histoire de notre pays. Si le gouvernement prend des initiatives comme le musée de l’esclavage et le séga Chagos à l’UNESCO pour renforcer l’image du pays, je trouve que c’est bien parti. Le patrimoine national cache également un aspect touristique. Les touristes sont notamment curieux de connaître l’histoire de notre petite île et c’est justement à travers les sites patrimoines qu’ils feront la découverte. Par ailleurs, le patrimoine national cache une valeur sentimentale pour tous les Mauriciens. Chaque génération apprend à mieux connaître son pays à travers les sites ou bâtiments patrimoines. »

Changement climatique : « De nos jours, les jeunes sont beaucoup plus conscients que les plus âgés des risques du changement climatique. Les jeunes comprennent que leur vie dépendra de la bonne santé de la planète. Ils ont toute leur vie devant eux. D’où la raison que les jeunes s’engagent davantage dans le combat contre les risques du changement climatique. C’est un problème pressant et dangereux. Il y a d’ailleurs beaucoup de campagnes de sensibilisation à ce sujet mais je pense que les actions sont moindres. Il nous faut beaucoup plus d’actions radicales. »

Irfan Arif Mallam-Hassam, 20 ans, RCC (Economics) :

« L’histoire nous permet de  comprendre ce que nous sommes »

Patrimoine national : « Le patrimoine national est un aspect très important pour l’histoire de notre île. Il détermine d’où les gens viennent et dans quelle direction ils vont. Le musée de l’esclavage et le séga Chagos sont deux éléments clés du patrimoine national que nous devons promouvoir. Il est important que chaque Mauricien connaisse le passé. Par exemple, le collège Royal de Curepipe est un bâtiment patrimoine qui nous rappelle beaucoup de choses, comme l’époque coloniale. Il pousse des gens à entamer des recherches et connaître ce qui s’est passé des années plus tôt. Ensuite, l’histoire nous permet de comprendre ce que nous sommes exactement. C’est pour cette raison que je pense que la préservation du patrimoine national doit être une priorité non seulement pour le gouvernement mais aussi les Mauriciens en général. »

Changement climatique : « Ces derniers temps, j’ai constaté que ce sont plus les jeunes qui s’engagent dans le combat contre les risques du changement climatique. Les actions des jeunes sont aussi en train de mettre de la pression sur les décideurs politiques. Les jeunes se montrent et font entendre leur voix à travers des symboles, des combats, que j’applaudis très fort. Il faut les encourager davantage dans ce combat car ils seront les décideurs politiques de demain et ce sera à leur tour de prendre les actions nécessaires pour apporter des changements. Je pense qu’il faut encore plus de jeunes dans cette lutte. »

Ronan Dass Ragavoodoo, 19 ans, Saint Esprit (Technical) :

« Accroc aux nouvelles technologies »

Le lauréat du collège Saint-Esprit dans la filière technique n’a pas encore décidé du pays où il poursuivra ses études universitaires. Il hésite entre l’Angleterre, les États-Unis ou le Canada. Il sait cependant ce qu’il souhaite faire. « J’ai fait une demande pour l’informatique et après je compte me spécialiser dans l’intelligence artificielle ou la Fintech », dit-il.

Changement climatique : « Les jeunes ont un rôle important à jouer car à l’avenir ce sont eux qui seront amenés à prendre des décisions. Il faut ainsi qu’ils s’imprègnent de cette mission très tôt pour pouvoir apporter des changements. Il y a des visages comme Greta Thunberg qui tentent de faire bouger les choses. Il faut que tout un chacun fasse des efforts similaires pour faire de la planète un lieu où il fait bon vivre. »

Patrimoine national : « C’est très important pour Maurice de préserver son patrimoine car le pays a une riche histoire. Maurice dépend un peu de tout cela pour être reconnue, comme pour le tourisme. Il faut aussi dire que sans le dodo, beaucoup de personnes n’allaient pas connaître notre île. »

Julien Sien Kin, 18 ans, Saint Esprit (Technical) :

« Trouver le parfait équilibre »

Julien Sien Kin a sauté de joie lorsqu’il a appris la nouvelle. Le jeune lauréat du collège Saint-Esprit, âgé de 18 ans, soutient qu’il ne faut pas uniquement penser aux études mais trouver un parfait équilibre. « Le collège m’a donné l’opportunité de faire du triathlon, des trails et d’autres activités sportives. Il ne faut pas uniquement se focaliser sur les études. Moi, j’ai toujours voulu faire de mon mieux, je ne m’étais pas fixé comme but d’être lauréat. » Le jeune homme fera des études en Engineering au Canada et compte s’y établir, ayant de la famille là-bas.

Changement climatique : « En général, il n’y a pas beaucoup de personnes impliquées. Moi-même, je me sens coupable des fois de ne pas faire assez. Mais il y aura des pionniers à l’avenir. »

Patrimoine national : « J’ai toujours été intéressé par l’histoire. J’aime bien regarder des documentaires quand j’en ai l’occasion. Quand j’avais du temps libre, je visitais des musées, entre autres. C’est intéressant de connaître l’histoire de Maurice qui regorge de richesses et c’est un privilège pour nous de connaître tout cela et de les préserver. J’espère que le gouvernement apportera les investissements nécessaires pour maintenir ces lieux historiques pour les générations à venir. »

Sonia Chummun, 18 ans, Mahatma Gandhi Institute (Science) :

« Des idées plein la tête »

La lauréate dans la filière scientifique au Mahatma Gandhi Institute, Sonia Chummun, n’aurait jamais pensé qu’un jour elle serait lauréate. Mais encouragée par ses proches et ses professeurs, elle s’est mise à travailler dur pour en arriver là. « Mon objectif était de m’engager dans le “public speaking” et le volontariat. Être lauréate n’a pas toujours été mon objectif », dit-elle. Elle soutient avoir tellement d’idées en tête et que cela dépendra de l’université où elle ira.

Changement climatique : « Je trouve que les jeunes sont plus impliqués que les adultes. Il y a le mouvement Friday for future ou encore des jeunes qui s’engagent dans des marches pacifiques, des “sit in” et publient sur les réseaux sociaux pour sensibiliser les autres jeunes mais aussi les adultes.

Patrimoine national : « Je pense déjà que les jeunes ne sont pas assez patriotiques et préfèrent quitter le pays. Moi, mon objectif et d’engranger de l’expérience et de revenir au pays pour apporter ma pierre à l’édifice. Il faut aimer son pays et préserver son patrimoine. Je souhaite aider au développement du pays. »

Élections du 7 novembre : « Les élections ne m’ont pas perturbée. Elles se sont passées tranquillement de mon côté, cela dépend de l’endroit où l’on vit. Certains amis m’ont dit qu’ils ont été perturbés dans leurs révisions avec les bruits des supporters politiques. »

Charlotte Ah Yong, 18 ans, Mahatma Gandhi Institute (Technical) :

« Se spécialiser dans l’économie »

Charlotte Ah Yong, lauréate dans la filière technique, menait son train de vie quotidien tout en prêtant l’oreille à la radio pour l’annonce des résultats sans trop y croire. « Je suis allée au boulot et tout en écoutant la radio, je n’entendais pas mon nom. J’étais super contente d’avoir finalement entendu mon nom. Je compte poursuivre mes études en économie. »

Changement climatique : « Il y a encore beaucoup de choses que nous pouvons faire pour améliorer la situation. C’est un sujet qui m’intéresse particulièrement vu que je l’ai choisi pour ma dissertation en General Paper en HSC. C’est dommage de voir tout ce qui se passe dans le monde à cause du dérèglement climatique, comme en Australie récemment. »

Patrimoine national : « L’histoire de l’île Maurice est assez unique. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de pays qui ont connu des “indentured labourers” et des esclaves. Nous avons aussi une riche culture créole. C’est un beau mélange de cultures que nous avons et que nous devons préserver car c’est cela qui fait notre identité. »

Yukino Chang-Leng, 18 ans, Collège Lorette de Quatre-Bornes (Arts side) :

« Un rêve devenu réalité »

Yukino Chang-Leng caressait depuis toute petite le rêve de devenir lauréate. Après les examens du HSC, elle pensait ne pas pouvoir réaliser ce rêve. « Je n’étais plus si confiante, je pensais que je n’avais pas aussi bien travaillé que ça. » Yukino Chang Leng aime faire du social. « J’ai intégré le mouvement Interact au LCQB, avec le soutien du Rotary. » L’unique lauréate du LCQB aime aussi les concours d’éloquence. « Le MUN, Brains Trust, les Olympiades aident à développer des aptitudes d’éloquence », dit-elle. Elle compte poursuivre des études en droit.

Préservation du patrimoine : « C’est important si on veut construire un avenir meilleur pour le pays. Il faut savoir d’où l’on vient pour préserver nos origines. L’histoire est très importante pour savoir où l’on va. Il ne suffit pas de construire des structures modernes et après oublier d’où l’on vient. »

Changement climatique : « Je trouve que les jeunes sont de plus en plus impliqués, à l’instar de Greta Thunberg. À Maurice, il y a des mouvements qui se forment, ce qui dénote un intérêt pour ce qui se passe sur la planète. Il y a notamment le mouvement Fridays for Future qui prend à cœur ce sujet et qui sensibilise les plus petits et les adultes sur ce qu’il faut faire pour préserver la planète. »

Tanya Jane Ng Cheong, 18 ans, QEC (Arts)

« Une histoire très riche à préserver »

Patrimoine national : « A Maurice, nous avons une histoire très riche qu’il faut absolument préserver et promouvoir. Il faut faire connaître notre culture en Europe et ailleurs. Il faut faire le maximum pour conserver tout ce qu’on a. La mise sur pied d’un musée de l’esclavage est une très bonne initiative, puisque cela fait partie de notre histoire. »

Changement climatique : « Les jeunes peuvent vraiment apporter les changements dont on a besoin pour protéger l’environnement. On est très motivé, on se sent très concerné par ce qui se passe actuellement. Plus le temps passe, plus les jeunes se sentent responsables de l’avenir de notre planète. C’est à nous de prendre les bonnes initiatives, d’adopter les bonnes habitudes. À l’école, ici, nous avons déjà commencé des activités dans ce sens, en vue d’être une “eco school”. Je crois que c’est déjà un bon début car tout passe par l’éducation. Les jeunes aujourd’hui sont très conscients de la nécessité de protéger l’environnement. Il s’agit aussi de notre avenir. »

Elections du 7 novembre : «La tenue des élections le 7 novembre dernier ne m’a pas dérangé du tout. J’ai essayé de ne pas me laisser distraire par ce qui se passait autour. De toute façon, tout s’est déroulé dans le calme heureusement. Je n’ai pas voté, mais j’étais au courant de ce qui se passait.»

Umaira Elyhee, 18 ans, QEC (Filière technique)

« C’est nous qui allons vivre sur cette planète »

Changement climatique : «Les jeunes sont très conscients de la nécessité de préserver l’environnement. Car c’est nous qui allons vivre sur cette planète. Il est question de notre avenir. Avec les événements autour de Greta Thunberg notamment, les jeunes prennent plus d’initiatives pour moins polluer l’environnement. Toujours est-il que ce ne sont pas eux les plus gros pollueurs, mais les adultes à la tête des grosses entreprises. Nous allons apporter notre contribution et je souhaite que ceux qui prendront la relève après nous le fassent aussi. Au niveau de l’école, nous avons fait beaucoup d’activités dans ce sens dans le but de devenir une “eco school”. »

Patrimoine national : « Il faut dire que nous avons une histoire commune qui fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. D’ailleurs, nous parlons tous aujourd’hui le créole et c’est quelque chose qui nous unit. Il est important de préserver notre culture. Le musée de l’esclavage va permettre de mieux connaître cette partie de notre histoire. »

Elections du 7 novembre : « Je n’ai pas voté le 7 novembre dernier car je n’étais pas enregistrée encore. De toute façon, à cette période, les élections étaient secondaires. Je me suis plutôt concentrée sur mes révisions. La campagne électorale ne m’a pas dérangée. Je travaillais, tout en étant au courant des petites anecdotes, des petites histoires qui m’ont fait rire.»

Nandani Devi Mulloo, 18 ans, QEC (Science)

« Les jeunes peuvent donner l’exemple »

Patrimoine national : « Maurice a une des plus riches histoires. Nous devons en être fiers et nous devons faire connaître notre culture. C’est important pour nous d’adopter des initiatives qui mettent en valeur notre histoire. La mise sur pied du musée de l’esclavage en est un. Il faut avoir plus d’initiatives comme cela, afin de vraiment mettre en valeur notre histoire, notre culture. »

Changement climatique : « Je crois que les jeunes peuvent donner l’exemple en adoptant les bonnes habitudes comme d’éviter le plastique et utiliser des produits qu’on peut recycler. Nous pouvons aussi aider à la conscientisation. A l’école, nous avons eu l’occasion de travailler sur la nécessité de préserver l’environnement. C’est à nous maintenant de partager ce que nous avons appris avec les autres. L’éducation de masse est très importante, surtout pour une petite île comme la nôtre. »

Zakeeyah Bibi Chutoo, 19 ans, QEC (Économie)

« La sensibilisation à l’école est importante »

Patrimoine national : « Le patrimoine, c’est l’histoire, et il est important de préserver et de faire connaître notre histoire. C’est grâce à cette histoire que nous en sommes là aujourd’hui, que nous sommes en train de progresser en tant que pays. Notre culture, c’est notre identité qui va nous accompagner partout à travers le monde. Il est bon que tous les Mauriciens connaissent ses racines. C’est ainsi que nous allons progresser. »

Changement climatique : « Les jeunes font déjà beaucoup de campagnes de sensibilisation. Les écoles ont déjà initié des programmes pour montrer aux élèves comment protéger l’environnement. Ici même, au QEC, nous avons notre “Eco Garden”, nous avons nos plantes organiques. Nous sommes une “Green School”. C’est comme cela qu’on inculque la culture de la préservation de l’environnement aux jeunes, ce qui leur permet plus tard de devenir des activistes de l’environnement. »

Elections générales : « J’ai eu l’occasion de voter pour la première fois le 7 novembre dernier. Cependant, j’ai des amies qui voulaient aussi voter ce jour-là, mais qui avaient leurs examens de littérature anglaise. Je souhaite que la prochaine fois, on n’organise pas d’élections pendant la période des examens afin de donner aux jeunes l’opportunité de voter eux aussi. Personnellement, je n’ai pas été perturbée par la tenue de ces élections en même temps que les examens. »

Corinne Pao Ling Lee Slew, 18 ans QEC, (Filière technique)

« Adoptons des gestes simples pour l’environnement »

Patrimoine national : « Maurice est un pays riche en histoire. Il est donc de notre devoir de préserver cette histoire et de la promouvoir. La culture, c’est aussi important. Moi-même, j’ai opté pour l’art, une matière qui, contrairement à ce que les gens pensent, demande beaucoup de travail. Donc, l’art, la culture, c’est important. Nous devons préserver notre richesse. »

Changement climatique : « La préservation de l’environnement commence avec l’éducation. L’école a un grand rôle à jouer. Il faut aussi avoir les bonnes bases à la maison. Nous avons tous notre rôle à jouer. Il y a de petits gestes simples, comme d’éviter de jeter ses ordures n’importe où, que tout le monde doit observer. Nous avons ici même le projet d’Eco School, qui a été mis en place. Nous récupérons les bouteilles en plastique pour le recyclage, entre autres. »

Elections générales : « Les élections ne m’ont pas du tout dérangée. D’ailleurs, la preuve est là. Personnellement je n’ai pas voté car je n’avais pas encore l’âge. Autrement, ce n’est pas quelque chose sur lequel je me suis concentrée. »

Nainika Sahye, 19 ans, QEC (Science)

« Nous pouvons apporter notre contribution »

Patrimoine national : « Notre patrimoine est important, car il s’agit de notre histoire. La mise sur pied d’un musée de l’esclavage nous permettra ainsi de mieux connaître cette partie de notre histoire. Il est important de reconnaître la contribution de tout un chacun. Une telle initiative permettra aussi aux jeunes de mieux connaître notre histoire et de la préserver. »

Changement climatique : « Notre collège est un bon exemple sur ce sujet. Nous avons notre “eco club”, nous avons notre jardin endémique, nous avons recyclé les roues de voiture, que nous utilisons ici pour planter ou comme décoration. Je faisais partie de ce club et je peux dire que j’ai apporté ma contribution. Nous avons aidé à nettoyer, à mettre en place le jardin… Je crois que c’est par de petites actions comme cela que nous pouvons déjà apporter notre contribution. »

Elections générales : « Je suis partie voter pour la première fois le 7 novembre. C’était une bonne expérience en tant que jeune. Les élections ne m’ont pas dérangée, surtout que j’avais déjà terminé les gros papiers, il ne me restait que les “multiple choice questions”. En gros, cela n’a pas été un problème pour moi de passer mes examens en même temps qu’il y avait la campagne électorale et les élections. »

Divya Sewpal, 18 ans, QEC (Économie)

« Boycottons les gros pollueurs »

Patrimoine national : « Il est bon de nous rappeler notre histoire. D’où nous venons, ce que nous avons accompli… Il est important de travailler pour l’avenir, mais il ne faut pas non plus oublier le passé. Le musée de l’esclavage est une de ces initiatives qui nous rappellent cette histoire. Il est nécessaire pour nous, les jeunes, de pouvoir connaître davantage de ce passé afin de nous enrichir et de tout mettre en œuvre pour valoriser notre histoire. »

Changement climatique : « Les jeunes composent une grande partie du “consumer group”. Ils peuvent boycotter les industries qui font des dégâts à notre environnement. Il ne faut pas oublier que ce sont ces grosses industries qui sont les plus gros pollueurs. Si nous, les jeunes, on peut les boycotter, cela aura un effet, un peu à la manière de Greta Thunberg qui est une inspiration pour nous. Elle nous montre la voie, elle nous montre que les jeunes peuvent faire entendre leur voix et que nous avons beaucoup à dire, beaucoup à faire. »

Elections générales : « Je ne me suis pas trop intéressée aux élections car je n’avais pas encore eu 18 ans. Donc, je n’ai pas voté. La campagne électorale et la tenue des élections ne m’ont nullement dérangée. Je me suis concentrée sur mes examens. »

Megduth Sanmukhiya (17 ans) Modern College 

«Il faut éduquer la population sur le changement climatique»

Préservation du patrimoine national : « Durant cette année en HSC, j’ai suivi l’actualité du pays de manière générale, surtout pour les examens du General Paper. Mais je ne me suis pas trop connecté à des thèmes en profondeur. Je vais devoir me rattraper. J’ai suivi le dossier de la préservation du patrimoine mondial et je peux dire qu’à ce stade je n’ai pas d’opinion précise. C’est maintenant que je vais “catch up” sur les derniers développements en ce qui concerne le dossier de la souveraineté des Chagos ou encore le musée de l’esclavage. »

Changement climatique : « Je pense qu’il faut d’abord éduquer la population mauricienne sur le changement climatique. On a vu la position récente de la jeune Greta Thunberg qui est devenue une idole de ce combat. Le réchauffement de la planète interpelle. Cela aura des conséquences graves sur la population mondiale. On a récemment vu les incendies en Australie. Si na pa fer kitsoz nou tou nou pou mor. »

Les élections générales du 7 novembre ? : « Pas vraiment. Mais j’étais surpris car je ne me souviens pas qu’on a eu des élections générales organisées durant la période d’examens, que ce soit pour le SC ou le HSC. Je suivais les élections occasionnellement et je suis resté concentré sur mes études et mes révisions jusqu’à la fin. »

Hayfa Fatima Soobratty, 18 ans, DMC (SSR National Sc, Science)

« Tous concernés par le changement climatique »

Changement climatique : « Ce n’est pas uniquement une urgence internationale : c’est un enjeu qui nous concerne tous. Il faut que tout un chacun se sente concerné et touché personnellement. J’irais plus loin : à mon avis, nous devons chacun développer des gestes et des habitudes pour protéger l’environnement et sauver notre planète. Il nous appartient à chacun d’entre nous d’être conscient et de développer la bonne attitude. »

Patrimoine national : « C’est une excellente chose pour Maurice que plusieurs aspects de notre culture et de notre histoire soient reconnus mondialement. Cela nous permet d’avoir une réverbération internationale. Et dans le même souffle, protéger toutes ces traditions et cultures ne peut que nous aider à nous enrichir personnellement et collectivement. »

Elections du 7 novembre : « Personnellement, cela ne m’a nullement perturbé dans mes révisions. Pour participer aux examens du HSC, et surtout quand on “compete”, c’est un travail dans le temps qu’on commence depuis très longtemps. »

Aliyah Jownally, 18 ans, DMC (Sciences)

« Une épreuve très dure »

Changement climatique : « Le problème est très grave. Il ne faut surtout pas en diminuer son importance. Ici, à Maurice, il me semble que cela n’est pas totalement une priorité pour un grand nombre, et c’est dommage. Car il faut que chacun d’entre nous s’y mette et produise des efforts afin de protéger notre planète. Nous n’en avons qu’une ! »

Patrimoine national : «C’est une grande fierté que je ressens quand j’apprends qu’un nouveau pan de notre histoire ou de notre culture est reconnu à part entière dans le patrimoine international de l’Unesco. Il faut aussi souligner que, économiquement parlant, la culture génère des emplois et des sources de revenus. Il faut donc capitaliser dessus et investir dans cette direction. »

Elections du 7 novembre : « Les élections et la campagne ne m’ont pas énormément dérangée. Disons que j’étais déjà un peu stressée vu que la filière que j’ai choisie (maths, physique et chimie) contient des disciplines techniques qui réclament beaucoup d’application et d’efforts. C’était déjà une épreuve très dure… »

Marie-Yvonne Fee Lan Ip Chan In, 18 ans, DMC (Sciences)

« Passionnée d’astrophysique »

Changement climatique : « Ainsi que Greta Thunberg nous l’a tous bien fait comprendre : nous avons tous besoin de nous y mettre pour protéger notre planète et nous avons absolument besoin d’arrêter de polluer et détruire notre planète ! Nous n’en avons qu’une et n’en avons pas de rechange. Alors si on continue à ne pas y prêter attention, qu’est-ce qui va se passer ? Justement, en optant pour des études universitaires en astrophysique, qui est ma passion – je ne vais pas faire médecine comme tous ceux qui font sciences –, je souhaite contribuer à ma façon à protéger notre Terre. »

Patrimoine national : « Cela ne peut que faire du bien à Maurice si tous les Mauriciens sont conscientisés par rapport au patrimoine national. Cela ouvre des perspectives nouvelles et à l’international, d’une part. Et pour nous-mêmes, jeunes et citoyens du pays, c’est une façon de mieux connaître notre histoire, notre passé… »

Elections du 7 novembre : « Les motos et les voitures ont fait beaucoup de bruit pendant la campagne ! Ça, oui, ça m’a beaucoup perturbée, pendant les heures, surtout la nuit, quand je m’appliquais à me concentrer et étudier. »

Hitaishi Dhoowooah, 18 ans, DMC (Economics)

« J’ai travaillé très dur »

Changement climatique : « Nous sommes appelés, tous ensemble, à Maurice comme à l’étranger, à travailler main dans la main, d’une part, mais aussi à avoir des gestes et les réflexes qui vont contribuer à sauver et protéger la planète. On doit surtout trouver et développer des solutions aux problèmes urgents et actuels, et penser également dans le long terme à comment anticiper et prévenir les dangers qui nous guettent. »

Patrimoine national : « Il y va de notre culture, de notre passé, notre histoire, notre vécu ! Tous les jeunes devraient s’y intéresser et s’y investir. Notre patrimoine, c’est la source de notre développement. Nous devons donc d’une part connaître d’où on vient, ce que toutes les communautés font et pratiquent, et comment valoriser tout cela. »

Elections du 7 novembre : « J’ai été très “consistent” et régulière dans mes études. De ce fait, la tenue des élections n’a pas considérablement bouleversé mes révisions et mon travail. J’ai travaillé très dur depuis des années, et aujourd’hui, c’est le fruit de tout cela. »

Sunandita Devi Bagratee, 18 ans, DMC (Economics)

« Il y a urgence sur la planète »

Changement climatique : « Ce problème est ultra-important. Il y a urgence sur la planète et nous devons tous, chacun de son côté, s’y mettre pour protéger et sauver notre Terre. Avec la fonte des icebergs, la chaleur extrême que nous-mêmes ici, à Maurice, connaissons, les autres problèmes qu’on a eus cette année, comme les feux de forêts qui détruisent tout sur leur passage, les inondations meurtrières… Si ça ne touche pas les uns et les autres, eh bien, qu’est-ce qui le fera ? »

Patrimoine national : « Se nou leritaz sa ! Il nous faut réaliser que tout ce qui touche à notre culture, nos traditions, nos coutumes, d’où viennent les uns et les autres – nous sommes un peuple d’esclaves et de travailleurs immigrants qui viennent de différents points du globe ! Donc, avec la chance que nous avons de vivre à Maurice tous ensemble, nous devons être conscients que notre patrimoine est une part essentielle de notre existence. »

Elections du 7 novembre : « En quelques occasions, le bruit a quelque peu perturbé mes révisions, mais pas considérablement. »

Priyanka Ramdahen, 18 ans, DMC (Arts)

« Climat : marre des planifications ! »

Changement climatique : « Je ne veux pas faire de politique sur ce sujet mais je dirais haut et fort que l’urgence, elle est maintenant ! Nos efforts, c’est pour maintenant. On n’a plus le temps de parler de “planification” ou autres bla-bla. Y’en a marre de toutes ces manœuvres qui nous font perdre du temps, alors que la planète se meurt. It is high time to act ! »

Patrimoine national : « Encore une fois, je ne veux pas entrer dans des détails ayant trait à la politique, mais pour moi, jeune de Maurice, notre patrimoine est immensément riche. Nous devons donc tous y être sensibilisés et prendre conscience de l’immense puits de connaissances et de savoir que cela recèle. Notre histoire, notre culture et nos origines font de nous les êtres que nous sommes. »

Elections du 7 novembre : « Mon travail était consistant dans la durée, donc non, la tenue des élections n’a pas causé un énorme décalage sur les révisions. »

Nuha Krumtally, 17 ans, GMD Atchia (Economics) :

« 2020, une belle revanche sur 2019 »

Changement climatique : « Les jeunes sont concernés par ce combat et il y a une urgence de se regrouper. Le réchauffement climatique est une question qui nous interpelle tous pour sauver notre planète. Il faut d’abord réduire les pollutions et les déchets, bannir les plastiques, mais aussi remplacer les fourchettes et couteaux par du biodégradable. »

Patrimoine national : « Les jeunes n’ont pas la même attitude sur le sujet. On est plutôt à l’affût des nouveautés en matière technologique. Il faudrait recentrer les jeunes sur ce sujet pour éveiller les consciences. Il nous faudrait des musées en 3D et un autre regard car chaque génération a ses propres attentes. »

Elections du 7 novembre : « Une perturbation survenue uniquement par les rassemblements. N’étant pas encore en âge de voter, je n’ai pas vraiment prêté attention à ce qui se passait ni aux échos de campagne, ma motivation étant qu’on était en plein examen et qu’il fallait être à la hauteur. J’étais malade et blessée au doigt, c’était de douloureuses épreuves à gérer avant d’obtenir d’aussi bons résultats cette année dans une filière pas gagnée d’avance, l’économie. 2020 a été pour moi une belle revanche sur 2019, qui a été moins porteuse de bonnes nouvelles sur un plan personnel. »

Eugénie Lam Cham Kee, 18 ans, GMD Atchia (Science Side) :

« La rigueur dans le travail a primé »

Changement climatique : « Je suis consciente que les jeunes sont concernés mais que le combat se fait plus sur un mode individuel. Il faudrait pourtant se mettre en groupe et repenser ce débat qui est d’ordre général et qui nous concerne tous. »

Patrimoine national : « On devrait s’y intéresser, mais ce sujet n’est pas d’importance capitale pour un jeune. Moi qui souhaite devenir actuaire, c’est un sujet vers lequel je suis plus porté avec ses défis pour l’avenir. »

Elections du 7 novembre : « Cela ne m’a nullement chamboulée. Je venais d’avoir 18 ans, mais la question de vote n’était pas à mon agenda, j’étais à fond dans ma filière : maths, chimie, physique. Quel que soit le choix d’un collège, il suffit d’avoir la fierté et la détermination de s’accrocher. Je ne m’attendais pas à être lauréate, mais la rigueur dans le travail a primé. C’est sûr que dans cinq ans je me rattraperai et j’irais voter. »

Suhaylah Carim Bacor, 18 ans, Droopnath Ramphul SSS :

« Il faut un réel changement dans le “mindset” »

Changement climatique : « La protection de l’environnement doit être l’affaire de tout le monde. La situation est complexe, surtout lorsque nous vivons sur une petite île. Il faut la garder propre et surtout éviter qu’on jette des détritus çà et là. Je pense qu’il faut continuellement sensibiliser la population sur la nécessité de préserver notre environnement. Je pense qu’il faut installer à travers le pays un système de tri de déchets pour qu’on puisse réutiliser le plastique pour faire autre chose. Il faut un réel changement dans le “mindset” de la population. »

Patrimoine national : « L’île Maurice dispose d’un riche héritage. Autant le préserver non seulement pour la génération à venir, mais aussi pour qu’elle devienne une vitrine pour les touristes qui souhaitent découvrir l’histoire de notre pays. C’est un atout sur lequel il faut miser pour notre petite île. Je pense que je vais faire mes études à l’étranger en Computer Science. Je suis encore sous le coup de l’émotion après avoir appris que je suis devenue lauréate. J’ai bien travaillé en tout cas. J’ai commencé à prendre des leçons particulières depuis la Form III sans jamais cesser, quitte à mettre de côté mes loisirs qui sont les réseaux sociaux. Je dois admettre que cela m’a beaucoup aidée pour avancer dans les études et pour devenir lauréate. »

Elections du 7 novembre : « Pour moi, les préparatifs pour les examens n’ont pas été perturbés par la tenue des élections. Je me suis concentrée sur mes études et cette joute électorale n’était pas pour moi une question d’intérêt. »

Heishna Gokool, 18 ans, Droopnath Ramphul SSS

« Nous sommes très conscients que

notre planète a besoin d’aide »

Changement climatique : « C’est un sujet extrêmement important car Maurice a rencontré ces derniers temps d’innombrables problèmes à la suite des inondations. On a aussi constaté que beaucoup de pays dans le monde ont rencontré de gros problèmes en raison du changement climatique. Je pense aux incendies en Australie. D’ailleurs, c’est un sujet que nous avons abordé en General Paper et en français. Les jeunes d’aujourd’hui sont conscients de la nécessité de préserver l’environnement pour les générations à venir. Nous sommes très conscients que notre planète a besoin d’aide. »

Patrimoine national : « La préservation du patrimoine national est très importante car elle permettra aux générations à venir de connaître l’histoire de leur pays. »

Elections du 7 novembre : « Je ne pense que les élections du 7 novembre dernier aient perturbé les préparatifs pour les examens du Higher School Certificate. Après avoir été désigné lauréat, je pense maintenant que je vais poursuivre mes études dans le domaine de la comptabilité pour devenir auditrice. Je profite de l’occasion pour dire que c’est une bonne chose de proposer le critère de cinq “Credits” pour poursuivre les études en HSC car cela va rehausser le niveau. Mais d’autre part, on doit comprendre aussi que tous les élèves n’ont pas le même niveau et n’ont pas le même encadrement familial. C’est un débat. Moi je sais qu’il faut travailler pour réussir. »

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