DANS UNE LETTRE À L’ATTORNEY GENERAL : L’International Association of Prosecutors appelle à « un traitement juste » envers le DPP

Après avoir pris connaissance de l’enquête de l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) sur le Directeur des Poursuites publiques (DPP) ainsi que les tentatives d’arrestation, l’International Association of Prosecutors (IAP), dont Maurice est membre, a adressé une lettre à l’Attorney General, Me Ravi Yerrigadoo, pour lui faire part de ses « attentes ». L’IAP y demande que le traitement accordé au DPP « soit selon les normes d’équité et de justice » et dit suivre ce dossier de près.
Dans sa lettre, Gerhard Jarosch souligne que le Bureau du DPP est membre de l’IAP depuis plusieurs années et que le DPP Satyajit Boolell, « qui jouit d’une appréciation internationale », a été toujours un membre très actif. L’IAP indique avoir reçu de nombreux rapports, dont celui du DPP, sur l’enquête de l’ICAC et des tentatives pour l’arrêter. Des tentatives, souligne le président de l’IAP, qui ont ensuite été décrétées illégales par la Cour Suprême. « I do not propose to comment upon the merits or otherwise of the investigation, but there are assertions that the actions against M. Boolell are politically motivated and designed to remove him from office », écrit le président de l’IAP.
Décrivant les objectifs de cette association, Gerhard Jarosch avance que l’IAP est l’unique association de Prosecutors au monde et s’assure que les principes fondamentaux sont respectés « for proper and independant prosecution of offences ». L’IAP s’intéresse à cette affaire, car, dit-elle, l’un de ses objectifs est d’également veiller à ce que des poursuites soient entamées après une enquête bien menée et fondée sur des preuves admissibles. À cet effet, Gerhard Jarosch fait un appel à l’Attorney General pour qu’un « traitement juste » soit accordé au DPP. « I would respectfully request that the treatment given to Satyajit Boolell, SC, accords with those standards of fairness and justice to be expected of a democracy », écrit Gerhard Jarosch, qui dit suivre cette affaire de près.

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