Lettre ouverte au ministre des finances Padayachy – Tranquebar : à quand un bon réseau de drains et de trottoirs ?

– Cela fait quarante ans que des habitants de la rue Hesketh Bell attendent

UN CITOYEN EN COLÈRE

- Publicité -

Quatre décennies se sont écoulées… et aucune solution n’a été trouvée pour canaliser correctement l’eau dévalant de la montagne qui coupe au travers de la rue Hesketh Bell, à Tranquebar, région périphérique de Port-Louis. Does that ring a bell?

Monsieur le ministre des Finances, dans votre discours-budget 2022-23 prononcé mardi, vous avez certes inclus Tranquebar dans la liste d’un groupement de localités pour une dotation budgétaire collective de Rs 91 millions [226. (b)] sous le National Flood Management Programme. J’ose espérer que des travaux à la rue Hesketh Bell figurent dans cette dotation et qu’ils seront entrepris. La dégradation de cette rue avait provoqué, jeudi 25 janvier 2018, un dangereux glissement de terrain et ce, aux dépens d’une habitante de ce quartier. Les gouvernements successifs, la municipalité, la Road Development Authority, le Citizen’s Advice Bureau (CAB) ont fait la sourde oreille des années durant, et la situation n’a pas bougé d’un iota. Cette rue en bordure est en piètre condition et nécessite de toute urgence une remise en état. Autrefois, il y avait un mur qui empêchait que l’eau ne soit déversée en contrebas et n’atteigne les demeures des familles qui y vivent. Leur souffrance par temps de fortes averses ne peut être ignorée. Qui plus est, l’accès escarpé à leur demeure comporte des risques à la sécurité tant des familles que des visiteurs.

Il convient de souligner que la rue Hesketh Bell compte de nombreux usagers, tels les chauffeurs de poids lourds et d’autres camions de la municipalité de Port-Louis. Le risque d’accidents y est très prononcé vu que les piétons doivent s’arrêter systématiquement pour laisser libre cours à la circulation des véhicules. D’ailleurs, cette rue n’est pourvue d’aucun trottoir et encore moins d’un réseau de drains. Il s’agit là d’un véritable danger pour le citoyen.

Doit-on attendre 40 autres années pour que l’on remédie à cela?

M.le ministre Padayachy, nous comptons sur vous.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -