LETTRE OUVERTE À LA MAIRIE DE CUREPIPE : L’aménagement du territoire…

Par un petit dépliant, nous apprenons avec stupeur que la mairie de Curepipe a cédé à la demande d’une compagnie qui veut construire une résidence de 24 appartements sur 6 étages à l’Impasse St Joseph.
Cette impasse large 5.07 mètres qui se termine à la grille du collège (St-Joseph), porte deux noms : d’abord Rue Frère Ignace suivie de Impasse Saint Joseph. De fait, ce n’est qu’une impasse longue d’environ 100 mètres.
Cette impasse dessert : le restaurant La Potinière, l’immeuble Hillcrest (6 étages), l’immeuble Montalieu (5 étages), une maison, un petit immeuble (ex Optima), La Résidence Le Palmier (7 appartements) La Résidence Les Lilas (7 appartements), un parking derrière La Potinière. Cette liste dit assez le trafic incessant des véhicules…. Imaginez ce que cela serait si on y ajoutait les allées et venues d’une trentaine de voitures.
Quant au terrain sur lequel cette compagnie veut construire un immeuble il mesure exactement 27,30 x 18 mètres.
N’importe qui, devant cet objectif, comprend que c’est une folie d’ajouter encore une construction en ce lieu déjà sur-occupé. Et ce n’est pas possible qu’une mairie octroie un permis de construire sur la seule base d’un plan. Certes bien conçu, mais irréalisable sur un terrain aussi exigu au milieu d’un espace surpeuplé.
Il n’est pas concevable que les fonctionnaires de la Municipalité, (urbaniste, ingénieur) ne sachent pas qu’il y a des projets de construction qu’il faut refuser. Ces personnes ont des devoirs envers la ville et envers les citoyens. A eux de savoir et de décider si telle résidence, tel commerce, telle entreprise peuvent se justifier à tel endroit.
Et s’il n’y a pas eu de protestation de riverains en temps et lieu quand le projet a été affiché, cela ne peut constituer une raison suffisante pour délivrer un permis de construire : ce ne sont pas les citadins qui décident de l’aménagement du territoire. Cette responsabilité revient aux professionnels de la mairie qui sont rémunérés pour cette tâche. A la vue du seul plan qui lui avait été présenté, la décision à prendre était déjà claire. Se décharger de ses responsabilités sur le dos de citoyens ignorants ne peut être ni une raison ni une excuse.
Toutes les raisons mentionnées plus haut suffisent à justifier notre protestation énergique contre ce projet.

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