Licenciement : boni de fin d’année pour les licenciés de Tara et de Rossana Textiles

Les licenciés de Tara Knitwear et de Rossana Textiles auront droit à leurs bonis de fin d’année et au remboursement de leurs congés annuels. C’est ce qui ressort de la réunion tripartite tenue hier au ministère du Travail et des Relations industrielles entre les officiers du ministère, les receivers managers de la firme BDO et les représentants syndicaux des employés.

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Quant aux indemnités de licenciement, il est prévu que le comité tripartite se rencontre une nouvelle fois le 27 novembre pour décider du montant qui sera décaissé à cet effet. Il est fort probable que le gouvernement soit appelé à injecter une certaine somme d’argent dans ce montant, a appris hier Le Mauricien de sources bien informées.

Interrogé par Le Mauricien à l’issue de la réunion, le représentant syndical des employés, Désiré Guildhary, président de la Free Democratic Union Federation, a condamné l’attitude du propriétaire de Tara Knitwear quant à « la façon dont il a réagi par rapport à ses travailleurs ». Il poursuit : « Il avait organisé une grande réunion avec les travailleurs il y a trois mois pour dire que l’entreprise se trouvait en difficulté et qu’il fera de son mieux pour donner leurs dus aux travailleurs. Mais il s’est retiré après quelques semaines sans même avoir informé les travailleurs et en laissant le champ libre à Georges Chung et ses collaborateurs pour gérer l’entreprise. Ces derniers ont tenté de trouver un client potentiel, mais en vain. Ce qui fait que l’usine est passée sous administration judiciaire depuis vendredi dernier. »

Selon lui, une autre réunion aura lieu très prochainement pour décider du remboursement des congés maladies, des congés annuels et du mois de préavis de licenciement. « Notre plus grand souci demeure le remboursement de leurs temps de service. On nous a fait comprendre qu’il y a déjà une certaine somme d’argent qui est disponible pour payer le temps de service des employés. »

La firme BDO a été ainsi appelée à communiquer ses propositions le 27 novembre, a soutenu le syndicaliste. Il faut savoir, dit-il, que les défuntes usines disposent de travailleurs comptant plus de 30 à 40 années de service. Soit ayant atteint un âge où, selon lui, il est assez difficile de retrouver un travail. « Environ 200 travailleurs mauriciens sont concernés, de même que 350 travailleurs étrangers », dit-il. En attendant, le ministère du Travail a demandé aux employés de se faire enregistrer auprès du Workfare Programme.

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