L’IMPÉRATIF DU CHANGEMENT CLIMATIQUE – Mon DISCOURS-PROGRAMME à moi !

SONAKSHI DEERPALSING
(18 ans) FRIDAYS FOR FUTURE MAURITIUS

FRIDAYS FOR FUTURE MAURITIUS

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Nous nous retrouvons aujourd’hui au début d’une nouvelle décennie durant laquelle nous ferons face, en tant que pays, à de nombreux nouveaux défis. Parmi ces défis, le changement climatique affecte tout particulièrement l’île Maurice, qui est le 8e pays au monde qui y est le plus vulnérable, ce qui fait que notre survie en tant que petit État insulaire en développement est menacée par la crise climatique actuelle. Nous nous devons ainsi de repenser nos priorités afin d’assurer la résilience de l’île Maurice dans le contexte global présent.

« L’inclusivité se doit d’être au cœur de notre nation ». Le changement climatique est une problématique qui devrait nous pousser plus que jamais vers l’éradication des inégalités sociales et permettre à chaque citoyen d’être égal, indépendamment de leur identité ethnique, religion, sexe, etc. La diversité doit être valorisée et non réprimée pour que la communauté mauricienne reste soudée malgré les obstacles et que tout un chacun ait un accès égal aux outils nécessaires pour amener des solutions aux problèmes auxquels nous faisons face en tant que société, afin que nous puissions tous travailler ensemble pour le bien de la communauté mauricienne dans son ensemble.

« L’éducation et les compétences requises doivent être adaptées au Monde de Demain ». Il est impératif d’adopter une approche holistique à l’éducation afin que les écoliers puissent comprendre l’importance de développer un esprit critique et des liens intersectoriels. Les écoles primaires devront implémenter un apprentissage en permaculture afin de permettre aux enfants de se rendre compte de notre dépendance à la terre et ainsi de l’importance de protéger cette dernière. Nous nous devons aussi de mettre à disposition des ateliers de travail aux travailleurs dont le métier dépend du climat, tels que les pêcheurs et les planteurs, afin qu’ils puissent adapter leurs pratiques au contexte actuel de la crise climatique en étant plus résilients dans leurs pratiques et en ayant un impact minime sur l’environnement.

« L’amélioration de la qualité de vie et du bien-être de nos citoyens » doit être une priorité. Afin de s’assurer de la bonne santé de nos citoyens, il est primordial de tout d’abord réguler sévèrement, pour ensuite bannir entièrement les pesticides, causant le cancer, mais affectant aussi nos sols et notre biodiversité. Afin de s’assurer du succès de ce projet ambitieux, mais possible, une campagne de sensibilisation touchant les consommateurs et les producteurs doit être menée afin de leur démontrer les effets néfastes des pesticides sur la santé. Pour faciliter cette transition, des aides financières devront être disponibles pour les petits agriculteurs.

« L’économie doit être bâtie pour le Futur ». Le système capitaliste de notre économie actuelle est à la source de la crise climatique à laquelle nous faisons face aujourd’hui, ainsi, il serait contre-productif de continuer à promouvoir le capitalisme. Une alternative durable serait une économie circulaire. Pour faciliter la transition d’un modèle à l’autre, une campagne qui poussera à réflexion sur la surconsommation actuelle sera lancée. Afin de s’assurer que ce changement soit une réussite sur le long terme, les facteurs socioculturels doivent être pris en compte et la période de transition ne devra pas être précipitée.

« L’infrastructure publique doit être un exemple de l’innovation mauricienne ». Des projets dans le domaine des énergies renouvelables sont essentiels afin de s’assurer de notre résilience à une crise pétrolière, mais aussi pour minimiser notre impact en tant que pays sur le changement climatique. Nous possédons de nombreuses ressources telles que la bagasse, les vagues et le soleil afin de produire de l’énergie de façon durable; il faudrait donc investir dans ces domaines. Afin de collaborer avec le domaine du privé dans ce projet, les entrepreneurs mauriciens devraient être encouragés à s’aventurer dans le domaine des énergies durables grâce à des facilités financières.

« La sécurité, la paix et la sûreté sont essentielles » pour une île Maurice meilleure. Avec la crise climatique, le lien entre la protection des zones écologiquement sensibles et la sécurité devient de plus en plus évident. En effet, les inondations dans les zones humides industrialisées posent une importante problématique à la sécurité et la sûreté. Afin de prévenir des incidents futurs, l’ESA Bill doit être mis en place pour empêcher des développements futurs sur ces zones écologiquement sensibles. Afin d’assurer la sûreté dans le pays, il est essentiel de devenir plus résilients face au changement climatique en tant que pays, car cette crise créera un manque de ressources qui menacera la paix.

« La création d’une société durable et verte » est indispensable. Afin de mettre l’accent sur cela, il est essentiel de déclarer l’urgence climatique, comme l’ont fait d’autres pays l’année précédente. Cela aidera à démontrer que l’on est en situation de crise et tiendra le gouvernement responsable de tenir ses engagements et responsabilités dans la réduction de l’émission de gaz à effet de serre de Maurice, mais aussi dans le renforcement de la résilience du pays face aux changements du climat. Une autre action essentielle serait de condamner l’écocide, donc la destruction des écosystèmes sur lesquels nous dépendons en tant qu’êtres humains. Ces actions fermes seraient adaptées à la situation alarmante actuelle dans le contexte du changement climatique.

« La diplomatie et les affaires étrangères » sont primordiales. Il est essentiel pour Maurice de s’ouvrir à la discussion avec les autres petits états insulaires en développement dans le monde, mais aussi avec les autres états de la région, afin que l’on puisse s’entraider en tant que pays les plus vulnérables à la crise climatique à résoudre les problématiques auxquelles nous faisons actuellement face. Il est aussi essentiel que l’on tienne nos promesses en tant que pays suite aux accords internationaux, tels que l’Accord de Paris.

Pour s’assurer de la survie et du développement positif de notre pays, il est essentiel de comprendre les liens entre les différents secteurs et défis. Les aspects sociaux, culturels et politiques doivent être pris en considération lorsque l’on parle du changement climatique, car ils sont essentiels à une approche productive et efficace. Si nous échouons en tant que pays à résoudre les problématiques de la crise climatique, notre survie sera en jeu. Il est donc essentiel que nous travaillions tous ensemble afin de bâtir un avenir pour notre petite île.

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