LITTÉRATURE—Formes littéraires et perception de l’écrivain…

L’un a publié son dernier roman, En chute libre, en 2012 sur une sorte d’antihéros, Jeremy Kumarsamy, un champion de badminton déchu et mutilé qui vit retiré dans son île natale, ancienne colonie britannique, hanté par diverses réminiscences liées aux personnages qu’il a croisés et qui l’ont marqué à jamais. L’autre a sorti cette année L’ambassadeur triste, un recueil de nouvelles où l’écriture se métamorphose avec une souplesse et une vivacité impressionnantes au gré des tranches de vie que l’auteure relate, et des personnages souvent féminins et situés en Inde qu’elle met en avant.
L’Institut Français de Maurice a invité Ananda Devi et Carl de Souza à présenter ces ouvrages, en lire quelques extraits et tenir pour le public un dialogue où ils parleront littérature, écriture, souffle créatif, relation aux personnages et aussi relations aux lecteurs et au monde des médias, comme l’indique en préambule cette petite note où Ananda Devi s’interroge sur la façon dont les écrivains sont perçus : « De manière anecdotique, je suis sans doute l’écrivain à laquelle on a associé le plus d’étiquettes : écrivain mauricien, indo-mauricien, francophone, franco-mauricien, africano-mauricien etc, etc. Je ne demande évidemment qu’à être qualifiée d’écrivain. Mais cette diversité d’étiquettes modifie la manière dont les éditeurs, les libraires et les lecteurs perçoivent mon travail […] J’aimerais donc qu’on aborde cette question de la perception — sommes-nous perçus comme contribuant à des formes littéraires ou uniquement comme des passeurs de lieux ? » Le débat est lancé, rendez-vous est donné mercredi 30 septembre, à 18 heures, à l’IFM, à Rose-Hill.

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