MEETING INTERNATIONAL 2013: Se mettre en campagne plus tôt

Les principaux membres composant le comité d’organisation du récent meeting international de Maurice se sont réunis hier au stade Maryse-Justin, Réduit pour passer en revue les points positifs et négatifs relevés lors de l’événement.
La décision a été prise pour débuter déjà la campagne en septembre 2012 plutôt qu’en janvier prochain, pour assurer plus de succès à l’édition 2013. C’est ce qu’avance Stephan Buckland président du comité d’organisation.
« Nous avons trouvé que le meeting a été dans l’ensemble fade et c’est un aspect qui mérite d’être revu et rectifié la prochaine fois. On l’explique en partie par l’absence, et ce pour la première fois, des athlètes sud-africains. Cela en raison de leurs championnats qui se tenaient le même jour. Donc, c’est plus par contrainte qu’ils n’ont pu répondre à l’invitation. C’est pour prévenir ce genre de situation qu’on a décidé de s’y mettre plus tôt », remarque-t-il.
Mais reste aussi le fait qu’à l’inverse du meeting international de St-Denis (La Réunion) tenu deux jours plus tôt, celui de Maurice (vendredi et samedi dernier à Bambous) n’avait pas bénéficié de la présence aussi symbolique qu’un parrain tel l’ancienne star américaine du sprint Maurice Green. D’aucuns pensent que le triple champion du monde du 100 m aurait pu faire le saut à Maurice. Mais le deal n’est pas aussi simple à conclure.
« L’organisation du meeting réunionnais a vraiment réussi un gros coup en faisant venir Green. Elle en avait les moyens et nous pas autant. Car il faut compter au minimum $ 10 000 (?Rs 300 000) pour attirer la présence d’un athlète de renom tel Kim Collins (sprinter de St Kitts-et-Névis, champion du monde du 100 m en 2001 à Edmonton). Pour Maurice Green, il faut compter au moins $ 100 000. De plus, il a laissé entendre qu’il compte revenir à La Réunion l’année prochaine, cette fois accompagné du groupe de sprinters qu’il entraîne. Donc, il nous faut réunir plus de sponsors qui seraient prêts à jouer le jeu. Si on se mobilise dès septembre, on a plus de chance de faire un bon marketing pour attirer des stars », estime Buckland.
Au niveau technique, la défaillance de la machine indiquant les temps de réaction des athlètes notamment en sprint a été notée, « même si ce n’est pas vraiment un sujet inquiétant vu que c’est un point réglable. » Par contre, la tenue du 100 m hommes et dames courus pour la première fois dans la ligne droite opposée à cause du vent contraire soufflant dans la ligne droite officielle a été bien accueillie. Le seul désavantage, toutefois, reste que ces deux courses vedettes se sont déroulées loin du public qui se trouvait dans les gradins principaux, avoue Stephan Buckland.
Pour le reste, la satisfaction est de mise. Pour rappel, trois athlètes, en l’occurrence la Ghanéenne Margaret Simpson qui s’entraîne au Centre international d’athlétisme de Maurice, la Belge Nafissatou Thiam — toutes deux en heptathlon —, ainsi que le Kenyan David Mutinda au 800 m, ont réalisé les minima olympiques pour Londres.
« Les athlètes étrangers se sont dit satisfaits de l’organisation. Le groupe de sprinters français dont fait partie Ronald Pognon a aussi dit qu’il retournera l’année prochaine pour effectuer éventuellement un stage prémeeting avant d’enchaîner avec le meeting. Quant à David Mutinda, il a dit qu’il comptait revenir malgré le vent qui a un peu perturbé les performances. Car l’année prochaine sera aussi celle des mondiaux. »
S’agissant de l’épreuve d’octathlon qui fut introduite pour la première fois en faveur des jeunes, il a été constaté que ces derniers ont besoin d’être davantage soutenus et motivés pour progresser ensemble dans l’avenir.

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