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MENACES ET AGRESSION : Nemdhary Dhwaka trouvé coupable sous trois charges

Poursuivi en Cour de district de Grand-Port sous trois charges d’accusation, « Threat in breach of sections 226 of the Criminal Code, Assault in breach of Section 230 (1) of the Criminal Code and Damaging Goods and Chattels in breach of Section 369 of the Criminal Code », Nemdhary Dhwaka a été trouvé coupable. Il avait menacé sa nièce et l’a agressée, ainsi que son mari, avec une canne à pêche. Sa sentence sera connue ultérieurement.
La magistrate Manjula Kumari Boojharut, siégeant en Cour de district de Grand-Port, a relevé que l’époux de la nièce du prévenu avait vu ses lunettes brisées et avait des ecchymoses aux doigts, résultant de l’agression à la canne à pêche. Les faits remontent au 7 février 2012. Nemdhary Dhwaka se trouvait au waterfront de Petit-Sable quand il a aperçu sa nièce à quelques mètres de lui en compagnie de son mari. C’est alors qu’il a lancé le fil de sa canne à pêche sur sa nièce, effleurant son visage. Il a alors relancé le fil de sa canne à pêche, qui aurait heurté l’époux de sa nièce, brisant ses lunettes et lui causantt des blessures à la main. Nemdhary Dhwaka a ensuite proféré des menaces à sa nièce : « Torpa inn avoy toi lir deor pou to vinn Maurice e met enn case lor mo garson… Si to pa tir case mo pou fer touy toi dans to lakaz. » L’époux de la nièce a déclaré en cour que l’accusé avait lancé le fil de sa canne à pêche sur lui une première fois. La deuxième fois il a essayé d’attraper le fil, ce qui l’aurait blessé à la main. Sa femme a appelé la police tout de suite après, ce qui a mené à des menaces de l’accusé envers elle. Pour sa défense, Nemdhary Dhwaka a déclaré en cour qu’au moments des faits, il travaillait tard et n’aurait pu être au lieu indiqué.
Dans son jugement, la magistrate a cité l’article 230 (1) du code criminel relatant les délits de ce genre : « Lorsque les blessures, les coups ou autres violences ou voies de fait n’auront occasionné aucune maladie ni incapacité de travail personnel de l’espèce mentionné dans la section 228, le coupable sera puni d’un emprisonnement qui ne pourra excéder un an et d’une amende qui n’excédera pas Rs 5 000. »
Dans cette affaire, la magistrate a pris en compte le fait que l’accusé avait proféré des menaces à sa nièce et agressé le couple. Elle a aussi analysé la gravité des menaces. Elle a trouvé que celles-ci étaient sévères, vu que l’accusé avait proféré des menaces de mort à la victime, et aurait lancé une condition, « si to pa tir case mo pou fer touy toi ».
La magistrate dit avoir ainsi reçu toutes les preuves nécessaire pour juger Nemdhary Dhwaka coupable de menaces envers autrui. Concernant l’accusation d’agression, une form 58 avait été présentée en cour, prouvant que le mari avait des blessures au pouce gauche et une abrasion à l’oreille droite. Sous la troisième charge de « Damaging goods and chattels », l’officier Hurchurn a déclaré en cour qu’il avait examiné les lunettes du mari et avait remarqué que les verres était brisés. La magistrate a ainsi trouvé que les preuves apportées en cour sont suffisantes pour condamner l’accusé, qui sera fixé sur son sort ultérieurement.

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