MEURTRE ALLÉGUÉ DE LEE-ANN PALMAROZZA : Le Sud-Africain Peter Wayne Roberts toujours en détention

Peter Wayne Roberts, accusé du meurtre de sa petite amie Lee-Ann Palmarozza, 35 ans, retrouvée morte le 29 décembre dans la piscine de sa villa à Anahita Resort, a comparu devant la Cour d’assises hier dans le cadre de sa demande de remise en liberté conditionnelle, formulée par Me Gavin Glover. La police y a objecté, soutenant que le Sud-Africain pourrait fuir la justice ou encore entrer en contact avec les témoins dans cette affaire.
L’inspecteur Jughoo, de la Major Crime Investigation Team (MCIT), a été appelé à la barre des témoins hier, pour donner des détails sur les raisons pour lesquelles le Sud-Africain ne devrait pas être remis en liberté. Il a soutenu que Peter Wayne Roberts est un homme d’affaires étranger et a ainsi suffisamment de moyens pour s’enfuir du pays. Le Sud-Africain, ajoute-t-il, a été intercepté à l’aéroport SSR le 2 janvier 2015 alors qu’il tentait de quitter le pays. Il soutient que si Peter Wayne Roberts est relâché, il sera en contact avec les employés de l’hôtel Anahita, qui ont fait office de témoins dans l’enquête policière. Me Glover, qui a contre-interrogé l’officier de police, a soutenu que son client pouvait trouver un logement alternatif s’il est relâché. Me Glover a de plus fait ressortir que Peter Wayne Roberts avait été interrogé en premier lieu en tant que témoin dans cette affaire et que la police ne lui avait jamais ordonné de ne pas quitter le pays.
Dans le banc des accusés, Peter Wayne Roberts a soutenu qu’il ne peut gérer son business à cause de son incarcération et que cela l’affecte ainsi que sa famille. Il a nié avoir tué sa petite amie et a souligné qu’il n’a jamais été condamné par le passé pour un quelconque délit. Il a soutenu qu’il restera à la disposition de la police et qu’il se pliera aux conditions imposées par la cour s’il recouvre la liberté conditionnelle. Le juge Bobby Madhub a ajourné le procès au mardi 10 novembre.
Par ailleurs, la poursuite a fait part à la cour qu’elle n’a aucune objection à ce que les échantillons examinés par le Forensic Science Laboratory (FSL) soient envoyés dans un laboratoire en Afrique du Sud pour une contre-analyse. Il reste à désigner un huissier de la cour pour veiller sur les échantillons jusqu’à ce que la contre-expertise se termine.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -