Meurtre de Said Fakeermahamode : le rôle de deux récidivistes intrigue la MCIT

La Major Crime Investigation Team (MCIT) Nord croit savoir que les services de deux récidivistes auraient été retenus par le couple Santally, Shamnaaz et Zaid, lors du meurtre de Mohammad Hussein Abdoola Fakeermahamode (62 ans), plus connu comme Said. Jean Allan Ramphul (50 ans) et Vishal Résidu (28 ans) ont été aperçus dans les parages de la maison de la victime à Plaine-Verte le mois dernier pendant qu’il était porté manquant alors que le sexagénaire était séquestré à l’étage.

- Publicité -

Les enquêteurs soupçonnent que les deux récidivistes de Cassis auraient eu un rôle majeur à jouer dans la séquestration de la victime et l’injection de produits nocifs sur sa personne contre son gré en vue de lui extorquer son argent.

Les enquêteurs ont saisi les portables de ces habitants de Cassis pour des analyses. Ils veulent savoir s’il y a eu des communications ou autres échanges entre le couple et les deux récidivistes. Ils n’excluent pas la possibilité que le sexagénaire ait été enlevé dans un autre lieu et transporté à Plaine-Verte où il avait été retenu prisonnier dans son propre appartement.

Pour le moment, tous les protagonistes nient une quelconque implication dans ce cas de meurtre. Les trois hommes gardent le silence alors que Shamnaaz Santally a déclaré qu’elle s’est rendue au domicile de Said Fakeermahamode le 22 avril, soit peu avant la découverte macabre. Elle a dit avoir trouvé le sexagénaire dans un état de santé préoccupant et qu’elle aurait essayé de l’aider. Elle nie avoir commis un crime.

Par ailleurs, la MCIT a sollicité une banque commerciale pour obtenir les images de ses caméras de surveillance pour savoir qui a fait des retraits d’argent sur le compte de Fakeermahamode pendant qu’il était porté manquant. Une somme d’environ un million de roupies est évoquée dans le camp des enquêteurs. Ces derniers estiment que Said Fakeermahamode aurait été contraint de signer le formulaire de retrait. Ainsi, la police veut savoir qui s’est présenté au comptoir de la banque avec la pièce d’identité du sexagénaire pour faire ces retraits. Selon la procédure, l’individu doit lui aussi présenter sa carte d’identité au banquier et cette information est entrée dans le système. La MCIT estime que le crime pourrait être résolu grâce à une collaboration avec cette banque.

Parallèlement, les limiers de la MCIT sont dans l’attente des conclusions des examens toxicologiques pour savoir quel produit a été administré à la victime par ses ravisseurs. L’autopsie a attribué son décès à un oedème pulmonaire et cérébral, très probablement causé par une overdose d’un produit dangereux. L’enquête se poursuit sous la supervision du surintendant Seebaruth.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -