MEURTRE DE VANESSA LAGESSE: Bernard Maigrot autorisé à se rendre en France

Bernard Maigrot, poursuivi pour le meurtre de Vanessa Lagesse, a demandé un variation order pour pouvoir effectuer un voyage en France afin d’assister aux obsèques d’un proche. Le juge Benjamin Marie Joseph lui a accordé l’ordre contre Rs 200 000 de surety.
Accusé du meurtre de la styliste Vanessa Lagesse, Bernard Maigrot a été déféré aux Assises. Le directeur des poursuites publiques (DPP) estime qu’il y a assez d’éléments pour intenter un procès contre lui devant la chambre criminelle de la cour suprême.
Hier, Bernard Maigrot a demandé, par le biais de son avoué Me Jaykar Gujadhur, un variation order en vue de changer temporairement les conditions de sa liberté conditionnelle. L’homme d’affaires souhaite se rendre en France pour les obsèques d’un proche. Le juge Benjamin Marie Joseph a accédé à cette requête contre Rs 200 000 de surety. M. Maigrot était également représenté par Me Ashley Hurrunghee remplaçant le Senior Counsel Me Ivan Collendavelloo.
Bernard Maigrot avait précédemment demandé une autorisation de voyager en septembre. C’est le juge Prithviraj Fekna, président de la Cour d’assises, qui la lui avait accordé sous les mêmes conditions.
Vanessa Lagesse a été trouvée morte dans sa baignoire le 10 mars 2001 à Grand-Baie. Bernard Maigrot, après une enquête préliminaire à la cour de Mapou, est une première fois déféré aux Assises en 2007. Le DPP d’alors, le juge Gérard Angoh, décide de rayer les charges contre lui en juin 2008 estimant qu’il n’y a pas suffisamment de preuves.
À la suite d’une décision prise en novembre 2010 de relancer l’enquête policière sur le meurtre de la styliste, l’homme d’affaires est de nouveau arrêté et détenu. Le Senior Counsel Me Satyajit Boolell (actuel DPP) décide de loger une nouvelle fois l’affaire aux Assises à cause de certains développements, notamment de nouveaux rapports ADN dans l’enquête policière.
Bernard Maigrot a eu à payer trois cautions totalisant Rs 800 000 et signer une reconnaissance de dettes s’élevant à Rs 25 millions en vue d’obtenir la liberté conditionnelle. Il doit également se présenter à la police deux fois par jour.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -