MGI: Une soirée ghazal pour la fête de la Musique

Dix chanteurs de ghazals du Mahatma Gandhi Institute (MGI), dont cinq femmes, ont offert une soirée quasi-mémorable aux personnes présentes à l’auditorium du MGI jeudi dernier, à l’occasion de la fête de la Musique. L’organisation de cette soirée Mehfil-e-Ghazal est une initiative du conseil d’administration de MGI/RTI (Rabindranath Tagore Institute).
La soirée a démarré avec une minute de silence en mémoire du célèbre chanteur pakistanais Mehdi Hassan Khan décédé le 13 juin à l’âge de 85 ans. Le premier morceau choisi par le chanteur Vishal Mungroo était également en son honneur. C’est avec beaucoup d’émotion que les invités ont apprécié dès ses premières paroles la chanson Ranjish hee sahee de Mehdi Hassan : « Ranjish hee sahee dil hee dukhanee ke liye aa » (let it be anguish come still to torment my heart).
Ensuite ce fut au tour de Sweta Baboolall de ravir le public avec sa douce voix sur un air de Mussarat Nazir, la célèbre chanson Chalé to kat hi jayega safar Ahista. La chanteuse invitant les spectateurs à se joindre à elle en tapant des mains, certains répétant la chanson avec elle, « Ahista, Ahista… Ahista Ahista Ahista ».
Les chanteurs et chanteuses, qui se sont succédé sur scène, ont interprété pendant plus de deux heures des morceaux des plus grands chanteurs de ghazals : Mohammad Rafi, Ghulam Ali, Mehdi Hassan… Le public ne pouvait rester insensible aux magnifiques prestations de Varsha Bissessur-Doolooa, Sweta Baboolall ou encore de Thosadu Ramdu. Le président du conseil d’administration du MGI/RTI, Ravin Dwarka, n’avait-il d’ailleurs pas précisé au début de la soirée que l’institution a choisi les meilleurs chanteurs dont elle dispose pour faire de cette soirée un moment exceptionnel. Les musiciens ont pour leur part proposé deux morceaux instrumentaux. La soirée a aussi fait place à la poésie avec deux récitations de Swabir Goodur et du professeur Nasir Kamal connu sous le nom de Ibne Kanwal.
C’est avec le sourire aux lèvres que les mélomanes ont quitté l’auditorium du MGI en faisant abstraction cependant de la sonorisation qui quelque fois paraissait bruyante et gênait l’appréciation de la prestation des artistes.

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