MMM — Discours-programme : Le projet de boycott toujours à l’ordre du jour du BP

Le projet de boycott par l’opposition de la séance parlementaire qui sera consacrée au discours-programme du gouvernement le 24 janvier figure à l’ordre du jour des travaux hebdomadaires du bureau politique du MMM cet après-midi.

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L’idée du boycott est évoquée depuis la semaine dernière. C’est le leader du PTr, Navin Ramgoolam, qui assure la coordination entre les partis politiques à ce sujet. Aucune décision n’a toutefois été prise d’autant plus que le leader du PMSD, Xavier Luc Duval, n’est pas au pays et sera de retour cette semaine.

Au MMM, Reza Uteem qui est rentré au pays samedi a repris ses activités politiques. Ajay Guness est toujours indisposé alors que Sheila Bunwaree qui avait été victime d’un accident de la route à la fin de l’année est également au repos.

Parmi les autres questions qui devraient être évoquées par le bureau politique du MMM, figurent les pétitions électorales concernant les irrégularités alléguées aux dernières élections qui ont été entendues à nouveau devant la Cour suprême aujourd’hui.
Il sera également question du changement de l’âge du mariage qui doit passer à 18 ans. Dans les milieux du MMM, on souligne que le Code civil prévoit déjà l’âge du mariage à 18 ans, sauf dans deux cas, soit lorsque les parents sont d’accord et lorsqu’un juge donne un avis favorable. Le changement fait l’objet d’un consensus sur le plan politique. Le leader de l’opposition, Arvin Boolell, s’est déjà prononcé en faveur de ce changement.

L’autre question qui devrait être évoquée à la réunion du bureau politique du MMM cet après-midi est l’annonce du gouvernement vendredi de son intention de présenter un Gender Equality Bill. Le projet de loi a pour but de promouvoir, protéger et réglementer l’égalité des sexes dans les sphères publiques et privées ; d’éliminer la discrimination fondée sur le sexe, veiller à ce que les droits fondamentaux des hommes et des femmes soient garantis et reconnus dans la législation existante ainsi que dans la législation proposée afin de réaliser l’égalité entre les sexes ; de prévoir des principes d’égalité entre les sexes qui visent à réduire les inégalités socio-économiques afin de réaliser une égalité réelle dans tous les domaines, c’est-à-dire socialement, économiquement et politiquement ; d’assurer l’égalité des chances entre hommes et femmes et créer des responsabilités pour toutes les entités, publiques et privées, afin d’éliminer les obstacles qui conduisent à la discrimination fondée sur le sexe ; et finalement de promouvoir l’égalité et l’équilibre entre les sexes en ce qui concerne les rôles familiaux, les soins non rémunérés et l’emploi pour les hommes et les femmes. Dans les milieux du MMM, on reconnaît également que la question du genre ne se limite plus désormais à l’égalité entre les hommes et les femmes et qu’il y a déjà d’autres questions à prendre en considération.

A ce propos, les missions diplomatiques étrangères à Maurice, que ce soit l’Union européenne, l’ambassade de France, la haute commission britannique et celle de l’Australie ou l’ambassade des États-Unis accordent une grande attention à la question de LGBT. Certaines Ong ont déjà exprimé le vœu que cette question soit prise en considération dans le cadre du Gender Equality Bill.

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