MMM : Paul Bérenger réclame un Select Committee sur la drogue

Le leader du MMM, Paul Bérenger, qui participait à une causerie interactive, organisée par l’Aile Jeune du MMM et la Commission des femmes, a réclamé l’organisation d’un Select Committee pour se pencher sur le problème de la drogue dans toute sa dimension.

- Publicité -

Il a évoqué l’organisation d’un référendum organisé en Nouvelle-Zélande sur la légalisation du cannabis, qui a été rejeté par une majorité. Ce référendum avait été précédé de la publication d’un projet de texte de loi qui pourrait inspirer les autorités mauriciennes lorsqu’il s’agira de prendre une décision plus tard. Ce projet préconise l’institution d’une Cannabis Regulatory Authority.

« Nous, au MMM, nous sommes en faveur d’un Select Committee du Parlement pour se pencher sur la question de drogue, y compris le gandia et la drogue synthétique, et pour écouter tout le monde et faire des recommandations. Il ne faut pas perdre de temps parce que le problème est urgent. Nous souhaitons qu’il y ait un nouveau gouvernement qui vienne de l’avant avec un Select Committee parce que cette question de drogue synthétique est extrêmement urgente. C’est cela le stand du MMM », a affirmé Paul Bérenger.

La manifestation de samedi a été marquée par une minute de silence en mémoire de la mort de la Police Constable Dimple (Vanessa) Raghoo. À cette occasion, la présidente de l’aile féminine fait un plaidoyer pour que la question de drogue synthétique soit traitée de manière urgente. Drish Baboolall, président de l’Aile Jeune a, pour sa part, insisté sur la nécessité, non seulement d’une campagne de prévention, mais également d’un programme d’assistance afin d’aider les victimes à sortir de la drogue.

L’après-midi a aussi été marqué par un exposé de Kunal Naïk sur l’histoire, l’étendue et le danger que représente la drogue synthétique, et par le Dr Satish Boolell, qui lui aussi s’est appesanti sur celle-ci pour laquelle il n’y a « aucun substitut pour s’en sortir ». Il a déploré que la méthadone soit utilisée « non pas pour aider les toxicomanes à s’en sortir, mais comme remplacement de la drogue ».

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -