Molnupiravir Saga : Naeck réclame des dommages de Rs100 millions à l’ICAC

Le Principal Pharmacist de la Santé met en avant que des protagonistes clé de cette affaire, en raison de leurs High Level Connections, n’ont nullement été inquiétés à ce jour

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Alors que les dossiers d’enquête de l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) seraient en passe de se retrouver sous la responsabilité de la Financial Crimes Comission, la commission anti-corruption se retrouve avec une réclamation de dommages de Rs100 millions en Cour suprême en marge de la Molnupiravi Saga. L’offensive légale est initiée par Brijendrasingh Naeck, dont la charge provisoire dans cette affaire avait été rayée le 25 mai dernier. Le Principal Pharmacist du ministère de la Santé déplore la manière dont l’ICAC a procédé depuis l’éclatement de ce scandale concernant l’achat d’un million de capsules de Molcovir, la version générique du Molnupiravir, à Rs79,92 l’unité auprès de la compagnie CPN Distributors Ltd.

Par le biais de ses hommes de loi, Me Rajesh Unnuth et Me Hiren Jankee (avoué), Brijendrasingh Naeck affirme que l’enquête menée par l’ICAC n’a révélé aucun élément de preuve permettant aux enquêteurs d’avoir des soupçons raisonnables, de le faire arrêter et l‘inculper dans cette affaire. Le Principal Pharmacist estime que lICAC a agi de mauvaise foi en omettant d’agir avec prudence et diligence étant donné qu’il existe de nombreux protagonistes High Ranked, qui étaient parties prenantes de cet exercice de Procurement et que ces derniers n’ont pas été inquiétés. Ces protagonistes, en raison de leurs High Level Connections sont restés Untouched and Unscathed.

« Even the Chairman of the Bid Evaluation Committee of procurement Q92 has been promoted to the post of Permanent Secretary with the MOHW in the process », souligne-t-il Il est d’avis que l’enquête de l’ICAC a été menée de manière à protéger directement certains principaux protagonistes du ministère impliqués dans l’achat de ces capsules de Molcovir et il n’a été que le bouc émissaire non seulement pour apaiser les protestations et détourner l’attention du public.

Brijendrasingh Naeck maintent que l’achat de ces capsules de Molcovir avait comme point de départ le mail reçu par l’ex Senior Chief Executive du ministère de la Santé le 25 novembre 2021, Dalida Allagapen, de CPN Distributors et un autre le lendemain justifiant cette fois le prix de Rs79,92 par capsule et la livraison instantanée. Pour lui, il est clair que la SCE et le Director General of Health Services (DGHS), le Dr Bhooshun Ori, devaient savoir qu’il n’y avait pas de pénurie de Molnupiravir sur le marché
. « By requesting the Plaintiff to process procurement Q 92, the DGHS in concurrence with the then SCE were, in effect, creating an artificial shortage of Molnupiravir so that the MOHW could fall back on the use of Molcovir thereby favouring CPNDL, which was lying in ambush with 1 million capsules of Molcovir already ordered by CPNDL and ready to be supplied », met-il en avant.

Brijendrasingh Naeck affirme que si les enquêteurs de l’ICAC avaient approfondi cette enquête, il est très probable que ceux qui méritaient d’être arrêtés auraient été la SCE de l’époque, le DGHS, Jay Kumar Chuttoo, le patron de CPN Distributors Ltd et peut-être des protagonistes plus élevés dans la hiérarchie de l’équipe chargée de la gestion de la pandémie du Covid-19.
« The Plaintiff avers that the Defendant’s investigators have chosen simply to sit back on their laurels and allowed the legal process to protract unnecessarily to the prejudice of the Plaintiff. The Defendant’s préposés officers/investigators have thus not been fair, impartial, independent and have been visited with utter bad faith », dénonce-t-il.

Le Principal Pharmacist affirme que, bien que l’accusation provisoire ait été radiée le 25 mai dernier et que toutes les ordonnances d’interdiction soient devenues caduques, il n’a pas été réintégré à son poste. Le ministère de la Santé a invoqué une excuse qu’il considère très futile selon laquelle l’enquête menée par l’ICAC est toujours en cours.

Brijendrasingh Naeck avance aussi que son préjudice est encore plus conséquent parce qu’il a perdu sa mère alors que la procédure judiciaire visant à radier son accusation provisoire était toujours débattue. Il réclame ainsi des dommages d’ordre de Rs100 millions à l’ICAC pour « faute lourde délictuelle ».
L’affaire sera appelée en Cour suprême le 18 janvier.

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