Nouveaux Démocrates (Ex-PMSD) : Kushal Lobine : « Le pays avant tout ! »

Les démissionnaires du PMSD, dont les députés Kushal Lobine et Richard Duval, qui ont décidé de se rallier au PTr/MMM, ont lors d’une conférence de presse hier procédé au lancement de leur nouveau parti, Nouveaux Démocrates.

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Expliquant la signification de l’appellation choisie, l’ancien porte-parole du PMSD indique que le pays passant « par des moments difficiles, sans compter que la démocratie en prend un sérieux coup, il y a urgence, après 56 ans d’indépendance, de revoir les bases fondamentales de notre société ». Pour sa part, Richard Duval, co-dirigeant du parti, a soutenu que « la mission de ce dernier est de libérer le pays de ce gouvernement autocrate ». Il a martelé qu’il s’agit d’un parti de proximité pour les plus pauvres.

« Les valeurs démocratiques d’un pays sont extrêmement importantes pour aller vers des lendemains meilleurs. Après 56 ans d’indépendance, il y a urgence de revoir les bases fondamentales de notre société, et cela passe par la Constitution. Il y a des amendements constitutionnels à apporter. Mais nous avons des limitations. Il faut une majorité de trois quarts au Parlement », déclare Kushal Lobine. Il a ajouté que le logo de Nouveaux Démocrates représente un arbre de la démocratie enraciné « dan mama later », et qui ouvre la voie à la liberté des citoyens. « Aujourd’hui, nous constatons une dérive de ces libertés. Kouma ou lev lavwa, fer ou per ek reprezay », dit-il en promettant que le parti sera extrêmement démocratique.

Le combat que les démissionnaires menaient au PMSD, poursuit-il, est le même qu’ils poursuivront. « Pour nous, c’est le pays avant tout ! » Il a affiché la volonté du parti d’améliorer la démocratie régionale en rendant obligatoire les élections municipales et villageoises chaque cinq ans, de même que sa volonté à se battre en faveur de l’écologie.
Richard Duval a dit avoir eu une pensée le matin pour son père quant à son combat pour le PMSD. « C’était le parti de mon papa, que je respectais, mais aussi un parti où j’ai fait ma carrière politique », affirme-t-il. Il s’est cependant dit « obligé » de créer un nouveau parti pour « libérer le pays de ce gouvernement autocrate ». Il poursuit : « Nou ena enn gouvernma ki pe fer dominer, gaspiyaz, piyaz de byen de Leta. » Il a pointé du doigt le réenregistrement des cartes SIM. « Nous ne pouvons permettre qu’on empiète ainsi dans notre vie privée », dénonce-t-il ?

Abordant la question de la perte du pouvoir d’achat des ménages, il a confié entendre « les cris de souffrance des petites gens », avant de leur dire : « zot kapav retrouv zot dan sa parti de proksimite-la, enn parti ki pou get bann dimounn o ba de lesel. Il faut que chaque personne puisse manger à sa faim, que la classe moyenne cesse de s’appauvrir, que les institutions retrouvent leurs lettres de noblesse. Quand Navin Ramgoolam était là, jamais il n’a touché aux institutions. Nous ne laisserons aucune communauté tomber. »
Richard Duval maintient que « si ou pena sinserite, pa fer politik ! » Il a lancé un appel aux anciens “Joe orphelins” de se rallier au parti.

Véronique Leu a précisé que sa démission est une décision personnelle, et qu’elle n’a pas voulu influencer ses amis. « Nous avons nos convictions, notre combat, qui est aujourd’hui la démocratie, l’égalité et la méritocratie », dit-elle.

Varen Andee, de son côté, a parlé d’une « nouvelle espérance qui voit le jour sur l’échiquier politique .»

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