Opération nettoyage dans un centre de « fitness » privé

  • Plusieurs véhicules ne répondant pas aux normes y avaient obtenu leur certificat

Plusieurs véhicules portant des numéros de châssis ou de moteur inappropriés ont été enregistrés dans des centres de contrôle technique (fitness) privés ces dernières semaines. Comme le préconisent les règlements, ils ont été recalés et mis sous scellés par la NTA en attendant les procédures nécessaires pour la mise à jour. Sauf que ces mêmes véhicules avaient auparavant obtenu leurs certificats de « fitness » dans un autre centre privé… Devant la recrudescence du nombre de cas, la NTA a procédé au transfert du régulateur posté dans ce centre.

- Publicité -

C’est une affaire qui a été traitée dans la plus grande discrétion, mais les langues ont fini par se délier. Mardi matin, un camion portant un numéro de châssis ne correspondant pas à celui du « horse power » a été recalé dans un centre de « fitness ». Le régulateur de la NTA sur place a tout de suite procédé à la saisie du véhicule. Ce qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des autres automobilistes sur place. Ce cas lève un morceau du voile sur une situation qui dure depuis quelques semaines. Plusieurs cas similaires, impliquant particulièrement des camions et des autobus, mais aussi quelques voitures, ont en effet été enregistrés. Soit avec un numéro du moteur ou du châssis qui ne correspondait pas. Si le propriétaire a dû, pour une raison ou pour une autre, procéder à un changement à ce niveau dans son véhicule, la loi stipule qu’il doit présenter un affidavit à la NTA pour le certifier, et ce pour s’assurer que le véhicule n’a pas été volé.

Dans le cas présent, les véhicules concernés ayant auparavant obtenu leur « fitness » dans un centre précis auparavant, la NTA a décidé de procéder à une opération nettoyage. Le régulateur qui y était posté a été transféré ailleurs. La NTA a fait appel à trois autres régulateurs postés dans les deux autres centres, plus un cadre de son quartier général, pour mettre de l’ordre dans cette affaire.

Cela expliquerait que, depuis, les véhicules concernés se tournent vers les autres centres, avec l’espoir d’avoir une chance d’obtenir leur « fitness ». Ce qui n’a pas été le cas. Tous les cas ont été référés à la NTA, qui doit prendre les actions appropriées. Sollicité à ce sujet, le Transport Commissioner Koshik Reesaul nous a dirigés vers son service de communication. Ce dernier indique : « Il s’agit d’un cas interne et la NTA travaille dessus. Les actions appropriées seront prises. »

Il faut savoir que depuis l’ouverture des centres de fitness privé en août 2016, des rumeurs circulaient sur le fait qu’il était plus facile d’obtenir son certificat de « fitness » dans ce centre en particulier. Ce qui a eu pour effet que des automobilistes venaient de régions lointaines à travers l’île pour y faire leur contrôle technique. D’ailleurs, le centre n’a pas tardé à réagir lorsque le ministre Bodha a évoqué la régionalisation.

Il nous revient également que contrairement aux autres centres, il n’y avait pas de caméras de surveillance installées dans ce centre jusqu’à tout récemment. À un certain moment, l’appareil testant la suspension était également en panne. Les vérifications ont été faites visuellement.

Or, selon le système en place, l’appareil testant la suspension a un rôle important à jouer, étant donné qu’il donne aussi le poids du véhicule, qui permet par la suite de mesurer sa capacité de freinage.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -