PARLEMENT | Alan Ganoo : « Le Speaker n’a commis aucune erreur »

Le ministre Alan Ganoo, ex-Speaker de l’Assemblée nationale, accompagné des ministres Joe Lesjongard et de Bobby Hurreeram, a considère que « le Speaker de l’Assemblée nationale, n’a commis aucune erreur ». Il s’mpresse d’ajouter : « Pa finn ena dominer ! » Ainsi, selon Alan Ganoo, aux termes des Standing Orders, le Speaker et le clerc de l’Assemblée ont « le droit de corriger n’importe quelle interpellation parlementaire ou PNQ », voire même de rejeter ces interpellations. Dans de tels cas, dit-il, l’auteur de l’interpellation peut rencontrer le Speaker en privé pour discuter de la question, mais ne peut en aucun cas l’évoquer au sein de l’hémicycle.

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Pour le ministre des Infrastructures publiques, le Speaker a agi de son plein droit et n’a violé aucune règle parlementaire. « Cela a été fait des centaines de fois » parce que, dit-il, la mission du Speaker est de veiller que les Standing Orders soient scrupuleusement respectés. Alan Ganoo soutient qu’une « règle fondamentale contenue dans les Standing Orders est que la conduite d’une catégorie de Mauriciens » – dont le président de la République, le vice-président, le Speaker, les membres de l’Assemblée ainsi que les juges – « ne peut faire des allégations au Parlement autrement qu’à travers une motion en bonne et due forme » contre eux. « On n’a pas le droit de faire des allégations de façons contournées », a-t-il expliqué. Il a aussi estimé que la question initiale du leader de l’opposition était « out of order » et en violation des Standing Orders. « Le Speaker n’a commis aucune erreur ! » martèle-t-il.

De l’avis d’Alan Ganoo, le leader de l’opposition aurait dû poser la question « telle qu’elle a été amendée » et essayer, au cours des questions supplémentaires, « de faire son point ». Il poursuit : « Tout en étant démocrate et respectueux de la transparence, j’estime que les interpellations doivent être formulées dans le respect et les paramètres des règles parlementaires. Transparence et démocratie ne veulent pas dire violer les Standing Orders ! »

Pour Bobby Hurreeram, la séance de la PNQ est « sacrée » et doit être utilisée « pour poser des questions d’intérêt national, et non pas pour “zet labou” », poursuivant que « li pa enn diskision anba laboutik ».

DE son côté, Joe Lesjongard a fait une sortie contre le leader du PMSD, Xavier-Luc Duval, qui avait fait une remarque la semaine dernière contre l’ancien directeur de la SBM, Jairaj Sonoo. Au début de la séance d’hier, le Speaker avait ainsi expliqué avoir reçu une lettre de protestation de J. Sonoo concernant les remarques de Xavier-Luc Duval, demandant que celles-ci soient retirées du Hansard.

Ainsi, selon Joe Lesjongard, les membres de l’opposition « dépassent les limites acceptables » concernant le comportement des parlementaires. « Le temple de la démocratie est violé par les membres de l’opposition. Certains méritent d’être expulsés du Parlement. Je dénonce avec force et vigueur l’opposition, qui dénigre le Parlement ! » conclut-il.

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